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  • La ronde des sprinteurs continue et Groenewegen lève les bras

    Trois étapes de plaine et trois vainqueurs différents au sprint, aucun homme rapide ne parvient à s'imposer clairement en haut de la hiérarchie dans ce début de Tour de France. Après Biniam Girmay et Mark Cavendish, Dylan Groenwegen a remporté la sixième étape à Dijon avec une faible avance sur Jasper Philipsen qui se rapproche de plus en plus de la victoire. Le jeu des chaises musicales se poursuit sur le podium du vainqueur d'étape. Après six jours de course, c'est encore un nouveau coureur qui s'est imposé sur ce Tour de France 2024. Après la frustration de Turin et Saint-Vulbas où il n'a pas pu exprimer sa puissance, les astres se sont alignés pour Dylan Groenewegen qui s'est retrouvé au bon endroit, la roue d'Arnaud De Lie, au bon moment, quand celui-ci a lancé son sprint, et avec les bonnes jambes. 160 kilomètres, des bordures et quelques centimètres Comme la veille et comme à Turin, c'est une journée tranquille qui s'annonçait pour les équipes de sprinteurs qui sont parvenus à écoeurer les espoirs d'échappée de tout le peloton. Ce calme a régner longtemps, jusqu'au 120ème kilomètre au lancement d'une tentative de bordures à l'avant de la meute. Toute l'équipe UAE Team Emirates était piégée mais pas son leader Tadej Pogacar. Avec les principaux acteurs dans le groupe de devant, tout est rentré dans l'ordre et la course a repris son rythme lancinant jusqu'à la préparation du sprint final à Dijon. Les sprints se suivent et s'améliorent pour Alpecin-Deceuninck qui malgré ses difficultés restent la grande favorite sur chaque étape de plaine. Emmené parfaitement par Mathieu Van der Poel, Jasper Philipsen a, à nouveau, dû se contenter de la deuxième place, battu cette fois par le Néerlandais Dylan Groenewegen. Le Belge tout à droite de la route, le Néerlandais tout à gauche et les derniers mètres d'efforts les ont départagés, souriant au coureur de Jayco-Alula. Alors qu'il occupe pourtant la deuxième place au classement du Maillot Vert, derrière Biniam Girmay, 3e de l'étape, Jasper Philipsen ne trouve toujours pas le chemin du succès sur cette Grande Boucle, un contraste flagrant avec ses quatre victoires de 2022. Mise à jour : Jasper Philipsen a finalement été déclassé pour un mouvement dangereux, coupant la ligne de Wout Van Aert. En plus d'une pénalité de 13 points au Maillot Vert, il perd sa seconde place au profit de Biniam Girmay et de Fernando Gaviria qui monte sur le podium.

  • Cavendish entre seul dans une autre dimension

    Seize ans après sa première, Mark Cavendish rentre encore plus dans l'histoire du Tour de France en y remportant sa 35e victoire d'étape. Il codétenait jusqu'alors le record avec Eddy Merckx, devenant ainsi l'homme qui a le plus gagné sur la Grande Boucle. Les larmes de 2023 se sont transformés en sanglots de joie à Saint-Vulbas, la souffrance du Grand Départ italien remplacée par les jambes brûlantes de l'emballage final de la cinquième étape. Le nom de Mark Cavendish était déjà inscrit dans l'histoire du Tour de France mais il domine maintenant seul le classement du plus grand nombre d'étapes remportées sur la course. Le calme avant la tempête Le lendemain de la première étape de montagne et sans réelle difficulté, l'étape du jour aura été dénuée d'animation avant les vingt derniers kilomètres, au réveil des trains de sprinteurs. Conséquence : une fin de journée houleuse où tous les coureurs frais ont bataillé pour la tête du peloton, tout cela pour qu'aucun d'entre eux ne réussisse à mettre son plan à exécution. Dans le chaos du dernier kilomètre, Mathieu Van der Poel et l'équipe Alpecin-Deceuninck ont une nouvelle fois échoué dans la mise en place de leur train pour Jasper Philipsen qui n'a bénéficié que quelques secondes du travail de son coéquipier champion du Monde en bout de course. C'est alors le moment choisi par Mark Cavendish pour passer dans un trou de souris et lancer son sprint à 200 mètres de la ligne. Dans sa roue, le sprinteur belge n'a jamais pu le remonter, refermant par ailleurs la porte aux coureurs à sa gauche, Alexander Kristoff troisième et Arnaud De Lie quatrième notamment. Insolite, Mark Cavendish sera allé chercher sa 35e victoire sur le Tour de France, la dernière peut-être, alors que sa chaîne venait de dérailler. Un coup de pouce de la chance qui lui a épargné une terrible désillusion à quelques secondes près.

  • Les premiers sommets tracent la route pour Tadej Pogacar

    La première étape de montagne du Tour de France a sourit à Tadej Pogacar et à son équipe, UAE Team Emirates. Après une attaque tranchante dans le col du Galibier, le Slovène a fait le trou dans la descente, remporté l'étape et récupéré le Maillot Jaune. Le quatrième jour de course du Tour 2024 a révélé quelques vérités, qui sont toutefois loin d'être figées. Le col du Galibier, principale attraction de la journée, aura été une montée à sens unique menée de bout en bout par l'équipe du grand favori, Tadej Pogacar. Tableau noir : après le travail de chacun de ses coéquipiers, le leader d'UAE Team Emirates a rempli sa part du job en décrochant tous ses adversaires dans les derniers mètres de l'ascension, même Jonas Vingegaard. Premiers sommets, première impressions Tadej Pogacar - Jonas Vingegaard - Remco Evenepoel, la première hiérarchie posée par la quatrième étape du Tour de France 2024. La formation UAE Team Emirates a été un révélateur des forces en présence sur cette Grande Boucle. Ecrémant le groupe des favoris à sept unités à l'abord du dernier kilomètre, l'équipe emirati a imposé son tempo au détriment d'Enric Mas, Felix Gall et d'autres prétendants à un bon classement général, dont le porteur du Maillot Jaune Richard Carapaz, finissant à plus de cinq minutes du vainqueur. Le plan de l'équipe UAE se déroulant comme sur des roulettes, l'attaque de Tadej Pogacar dans les derniers hectomètres du col du Galibier a fait mouche : Remco Evenepoel n'a pas pu suivre, Jonas Vingegaard a essayé mais s'est résigné à la réalité. Le meilleur et le nouveau porteur du Maillot Jaune est pour l'instant slovène. Ce n'est cependant pas une vérité figée, en l'attente de la prochaine étape de montagne dans douze jours au Plateau de Beille. En recherche de rythme mais beaucoup plus frais que Tadej Pogacar qui enchaîne avec le Tour d'Italie, Jonas Vingegaard sera plus que dangereux en fin de Tour de France, un final que l'on sait explosif et décisif. Après la montée, c'est la descente qui a fait la différence entre les favoris. Jonas Vingegaard et Remco Evenepoel, respectivement à sept et quinze secondes du coureur UAE au sommet, ont été rattrapés par le groupe de poursuivants. Moins forts dans le col du Galibier mais plus à l'aise dans ses lacets, Carlos Rodriguez, Juan Ayuso et Primoz Roglic ont pu revenir sur eux, limitant la casse à 35 secondes sur la ligne d'arrivée passée par Remco Evenepoel en deuxième et Juan Ayuso en troisième place. À trois jours du contre-la-montre de Gevrey-Chambertin, le leader du classement général compte déjà 45 secondes d'avance sur le Belge et 50 sur Vingegaard, une avance qui pourrait fondre dès vendredi.

  • Biniam Girmay écrit une page d'histoire à Turin

    Entre chutes, chaos, et confusion autour du Maillot Jaune, la lumière a surgit dans le sprint final à Turin, couronnant l'Érythréen Biniam Girmay. Premier Africain noir vainqueur d'une étape du Tour de France, le coureur d'Intermarché-Wanty a survolé l'emballage final en l'absence du grand favori Jasper Philipsen. Historique, l'étape la plus longue du Tour de France 2024 s'inscrit à jamais dans la légende de la course mais ses 230 kilomètres n'y sont pour rien. Pour la dernière étape arrivant en Italie, Biniam Girmay a été le plus fort d'un sprint houleux à Turin. Bien représentée dans les années 2010 par le premier Africain porteur du Maillot Jaune, Daryl Impey, ce continent si peu représenté au haut niveau dans le peloton connait aujourd'hui son premier vainqueur de couleur de peau noire. Une nouvelle page d'histoire. Chutes, Peloton scindé et nouveau Maillot Jaune : on vous explique Le grand favori au départ de cette troisième étape, le Maillot Vert sortant Jasper Philipsen, n'a pas eu la chance de défendre ses chances à Turin, gêné par une lourde chute dans les 5 derniers kilomètres. Le meilleur train de sprint éliminé, la bataille pour la victoire d'étape s'est ouverte aux outsiders. Plus rapide dans les derniers mètres, Biniam Girmay a concrétisé le très bon travail de ses coéquipiers. Sans incidence de temps au classement général, ceux-ci étant gelé sous la banderole des cinq derniers kilomètres, la chute en fin de course a tout de même joué un rôle important pour établir l'ordre des 4 premiers coureurs du classement général. Dans le même temps que Tadej Pogacar, Jonas Vingegaard, Remco Evenepoel et Richard Carapaz pouvaient tous prétendre à la place de leader en fonction de leur position à l'arrivée. Le seul à franchir la ligne d'arrivée dans le peloton de tête composé d'une trentaine de coureurs, c'est l'Équatorien qui a tiré son épingle du jeu. Pour la première étape de montagne de ce Tour, l'équipe EF aura fort à faire pour protéger ce Maillot Jaune qu'elle s'est donné les moyens de porter.

  • Paul George aux 76ers ou Chris Paul aux Spurs , la free agency NBA réserve déjà des surprises !

    La "free agency", cette période de transfert en NBA qui s'étend du 1er juillet (heure française) au mois de février prochain, est déjà pleine de rebondissements. Dans les 2-3 premiers jours de cette période, les plus gros transferts s'effectuent. Il faut alors attendre sa fin, avec l'arrivée des playoffs, pour les dernières surprises. Et celles-ci sont plutôt nombreuses en cette free agency 2024. La première grosse information qui est tombée est le départ de Golden State de Klay Tomphson. L'ailier de 34 ans, à la suite d'une saison très compliquée, se voit diriger vers la porte de sortie, lui qui se trouve en fin de contrat. C'est donc la fin des "Splash Brothers", ce légendaire duo de shooter qu'il formait avec Stephen Curry. La fin d'une belle ère de la NBA et des Golden State Warriors. Côté semi-porte de sortie, Lebron James a décliné sa player option, option dans son contrat qui lui permettait de rester un an de plus avec un salaire maximum. Mais selon toute vraisemblance, il ne devrait pas quitter les Los Angeles Lakers qui viennent juste d'acquérir son fils, Bronny James, à la draft. Un moyen pour le King négocier un nouveau contrat qui devrait s'étendre sur plusieurs années. Chris Paul aux Spurs, Batum non prolongé Le vétéran Chris Paul (39 ans), toujours à la recherche d'une première bague semble avoir fait une croix sur le graal de la NBA. Celui qui a rejoint Golden State l'été dernier vient d'être coupé par la franchise californienne. Il ne lui aura pas fallu longtemps pour retrouvé une équipe, bien loin du calibre d'un potentiel champion. L'américain rejoint dores et déjà Victor Wembanyama aux Spurs de San Antonio. Une énorme coup pour la franchise texane qui acquiert un joueur d'expérience pour former tous ses jeunes loups. Quand on connait les qualités de passeur de Chris Paul, on se dit également que Wemby va se régaler toute l'année. En parlant de français, c'est certainement la fin sur des terrains de basket pour Nicolas Batum. Celui qui avait déjà annoncé sa retraite après les Jeux Olympiques, semblait faire marche arrière après une année formidable chez les 76ers. Mais voilà, la franchise de Joel Embiid n'a pas souhaité prolonger le français. Paul George aux 76ers ! Cunningham et Harden prolongent C'est l'ENORME information de ce début de free agency. Paul Geoge rejoint donc Joel Embiid et Tyrese Maxey chez les Philadelphie 76ers. Un nouveau trio vient de naître dans la grande ligue et il intrigue particulièrement. Sur le papier c'est alléchant, mais quand on connaît les déboires physique d'Embiid et de PG, la fiabilité laisse à désirer, surtout en playoffs. Ne soyons pas mauvaise langue trop vite puisque la franchise de Pennsylvanie l'a signé pour 4 ans, de quoi laisser de la marge à la réussite. Cette dernière à fait revenir Andre Drummond pour jouer les suppléants de Joel Embiid, et cherche à attirer Kentavious Caldwell-Pope. Côté Pistons, on sécurise sa star Cade Cunningham avec un contrat max pour les 5 prochaines années. En espérant que le projet sorte la tête de l'eau. Pour les petites infos, James Harden prolonge aux Clippers pour 70 millions sur 2 ans. Et Jonas Valenciunas rejoint les Wizards dans le but d'entourer notre jeune français Alexandre Sarr, récemment drafté en 2e position par la franchise où l'on retrouve également Bilal Coulibaly.

  • La deuxième pour Vauquelin, le Jaune pour Pogacar

    Après Romain Bardet, le Grand Départ en Italie sourit aux coureurs français. Parti seul dans la dernière ascension de San Luca, Kévin Vauquelin s'est adjugé la seconde étape du Tour de France à Bologne, la première de l'équipe Arkéa - B&B Hotels sur la course. Offensif, Tadej Pogacar a testé Jonas Vingegaard. Le Danois a répondu présent et malgré l'absence d'écarts entre les deux rivaux, le coureur d'UAE s'est emparé du Maiillot Jaune, Romain Bardet ayant perdu du temps. Il ne part pas des terres françaises et pourtant le début du Tour de France 2024 s'inscrit bel et bien sous le signe Bleu-Blanc-Rouge. 24 heures après le coup gagnant de Romain Bardet à Rimini, c'est encore un tricolore qui a pu lever le bras à Bologne, avec bien plus de marge cette fois ci. Déçu par son incapacité de tenir le rythme la veille, Kévin Vauquelin était aujourd'hui le plus fort de la bonne échappée. Le week-end des échappées L'attaque de Romain Bardet à 50 kilomètres avait fait mouche dès le premier jour et c'est encore les fuyards qui ont été récompensés au terme de la seconde étape du Tour 2024. L'équipe du Maillot Jaune a complètement laissé les rênes à l'échappée, composée de coureurs très loin au classement général, espérant une course plus calme dans le peloton. Bénéficiant de cette liberté, la victoire s'est jouée sur le circuit autour de Bologne entre les dix hommes en tête de course, parmi lesquels de nombreux Français espéraient succéder à Romain Bardet. Entre les deux montées de la côte de San Luca, le nombre de prétendants à la victoire s'est réduit à trois : Nelson Oliveira, Jonas Abrahamsen et Kévin Vauquelin, sortis dans la partie plate du circuit. À son avantage dans l'ascension précédente, Kévin Vauquelin a mis fin à tout suspense dans la dernière montée du jour en décrochant tout de suite ses deux compagnons d'échappée. Volant vers sa première victoire sur un Grand Tour, le Français de 23 ans a filé vers l'arrivée pour offrir à Arkea - B&B Hotels le premier succès de son histoire sur le Tour de France. Le premier test entre favoris Statu quo au cours de la première étape, la côte de San Luca a été le théâtre d'une première joute entre candidats au classement général, déjà très significative et surtout fatale à Romain Bardet. Dans la dernière ascension du jour, le grand favori Tadej Pogacar a testé tous ses adversaires, Jonas Vingegaard le premier. Le vainqueur sortant inquiétait sur sa condition pour sa course de reprise et il a répondu présent en ne lâchant pas la roue du Slovène qu'il fut le seul à suivre et qu'il s'est même permis de relayer. Derrière ce duo de choc, Remco Evenepoel et Richard Carapaz en second rideau qui sont parvenus à revenir dans les derniers kilomètres, et un peloton de quelques favoris arrivés 21 secondes plus tard. Parmi eux Romain Bardet, perdant sa tunique jaune pour 6 secondes, et Primoz Roglic en sont les principaux perdants. Sans en avoir l'objectif, Tadej Pogacar et son équipe seront déjà mis à rude épreuve pour les 3 prochaine semaines avec le protection du Maillot Jaune. Un test également pour l'armada UAE, l'une des équipes les plus solides des dernières années.

  • Et à la fin, Georges Russell surgit du chaos

    Georges Russell vainqueur du Grand Prix d'Autriche 2024, mais surtout Georges Russell opportuniste à Spielberg. Sur le Red Bull Ring, le pilote Mercedes était loin de la tête de course lorsque Norris et Verstappen se sont touchés, ouvrant la voie de la victoire au Britannique dans le 64ème tour. Max Verstappen et Lando Norris ont joué avec la limite dans les 20 derniers tours. Les commissaires de courses les laissant faire, cette limite a été plus que dépassée au cours du 64ème tour de course lorsque les deux pilotes se sont percutés, provoquant leurs crevaisons respectives. Grand gagnant de cet accrochage, George Russell est passé de troisième à 15 secondes de la tête, à leader du Grand Prix à la surprise générale et à moins de dix tours de la fin. Un cadeau du ciel. Bataille en usines, bataille en piste Les Grand Prix à domicile avaient habitué Red Bull à une procession calme et tranquille au cours de laquelle Max Verstappen déroulait son talent et le plein potentiel de sa monoplace, une époque plus que révolue à mi-2024. Chahuté par Ferrari, McLaren et Mercedes qui gagnent de plus en plus en performance, l'écurie autrichienne est en train de perdre la bataille des usines pour développer la voiture double championne du monde en titre. Une lutte hors piste qui commence à tourner à l'avantage des concurrents de Red Bull, tout comme la lutte en piste pour Max Verstappen. Le Néerlandais menait largement le Grand Prix de sept secondes avant son dernier arrêt, raté, qui a réduit son avance à deux petites secondes. La pression sur les épaules du leader l'a même amené à commettre des erreurs inhabituelles, un blocage de roues notamment dès son tour de sortie, offrant à Lando Norris et sa McLaren la possiibilité de l'attaquer. Ils sont allés trop loin... Pendant dix tours, du 52ème au 64ème, Lando Norris et Max Verstappen se sont frictionnés, ce dernier se décalant très souvent au dernier moment pendant les freinages. Sa défense était limite mais les commissaires de course sont restés cléments, trop peut-être, puisqu'après l'une des nombreuses tentatives de dépassement du pilote McLaren dans le virage 3, les deux monoplaces se sont touchés. Un pneu crevé chacun, l'abandon pour Norris, une relégation à la cinquième position pour Verstappen et la course avait basculé. Pénalisé de 10 secondes pour n'avoir pas laissé assez de place à son adversaire, le Néerlandais avait suffisamment d'avance sur un surprenant Nico Hulkenberg, 6e, pour conserver sa place, bonifiée par le point du meilleur tour en course.

  • Comme dans un rêve

    Quelques jours après avoir annoncé sa retraite pour mi-2025, Romain Bardet a lancé de la meilleure des manières le dernier Tour de France de sa carrière. Offensif entre Florence et Rimini, le Français a remporté la première étape, s'adjugeant le premier Maillot Jaune de sa carrière au bout du suspense. La France n'aura pas à attendre la victoire d'étape d'un Français sur la Grande Boucle 2024. Deux jours avaient suffi à Victor Lafay pour s'imposer l'année dernière, Romain Bardet a lui fait mouche dès le premier jour. L'Auvergnat avait confié courir libéré de toute pression au départ, sans objectif de classement général, une philosophie qui l'aura paradoxalement mené vers le premier port du Maillot Jaune de sa carrière. L'instinct, le coéquipier et la foi Après avoir pris part à la bataille pour prendre la première échappée de l'édition 2024 de la Grande Boucle, le deuxième du Tour 2016 a dû se résigner à passer la journée dans le peloton malgré ses très bonnes jambes. Très animée, la lutte pour constituer le groupe de tête était complètement bloquée par la présence d'un coureur aussi dangereux pour le général. C'est finalement un groupe de coureurs costauds qui s'est constitué. Parmi eux Matej Mohoric, Valentin Madouas, Jonas Abrahamsen (premier Maillot à Pois) et un coéquipier du futur vainqueur, Frank Van den Broek, le facteur X de cette journée. Il a dû tempérer ses ardeurs en début de journée mais la fusée Bardet est partie seule à 50 kilomètres du terme de l'étape dans la côte de San Leo, reprenant en quelques kilomètres la minute 30 de retard sur l'échappée, au sein de laquelle il a retrouvé le jeune Van den Broek. C'est alors un contre-la-montre en duo qui s'est lancé entre les deux coureurs de l'équipe DSM, faisant abstraction des autres coureurs à l'avant, se lançant dans un bras de fer avec le peloton. 45 secondes d'écart sous la banderole des 10 derniers kilomètres, les chances du duo semblaient infimes mais la course a basculé en leur faveur, grâce à un travail impressionnant du jeune Néerlandais de 23 ans. Seules cinq petites secondes manquèrent au groupe de favoris pour se disputer le premier Maillot Jaune, un Graal dont Romain Bardet hérite. La récompense d'une longue et palpitante carrière, un hommage à ses performances sur le Tour.

  • Rien n'y fera, Verstappen reste imperturbable

    Max Verstappen a été bousculé au départ du Grand Prix d'Espagne à Barcelone mais il s'est une nouvelle fois imposé à l'issue des 66 tours de course. Jamais l'écart avec ses poursuivants n'a été aussi serré mais le Néerlandais a su se mettre à l'abri rapidement pour se protéger du retour habituel de Lando Norris en fin de Grand prix. Finie la procession seule en tête, Max Verstappen sent de plus en plus le souffle des Mercedes, Ferrari et McLaren derrière lui. Le circuit de Catalogne est souvent révélateur de la hiérarchie des performances en Formule 1. L'édition 2023 avait assis la domination de Red Bull mais un an plus tard, le constat est bien différent malgré un même vainqueur. Un début de course très serré Deuxième sur la grille de départ, le leader du championnat était encore second après la premier virage, bien qu'il ait dépassé le pole-man Lando Norris. En cause, un double dépassement impressionnant par l'extérieur de Georges Russell pourtant parti quatrième. Passé par Max Verstappen dès le troisième tour, le pilote Mercedes a bien mieux géré la présence de Lando Norris dans ses échappements, retenant la McLaren jusqu'à son arrêt aux stands. Un décalage stratégique presque payant Relégué à plusieurs secondes du meneur du Grand Prix, le vainqueur du GP de Miami a tenté un décalage de ses arrêts aux stands, plus tardif, pour mettre la pression sur l'écurie Red Bull. Avec des pneus tendres plus frais dans les derniers tours, Norris a entamé une remontée canon comme souvent depuis plusieurs semaines. Perdant 7 secondes sur son dauphin dans les 15 derniers tours, Max Verstappen a été forcé d'accélérer son rythme pour protéger sa septième victoire de la saison. À seulement 2 secondes du leader au dernier passage de la ligne d'arrivée, Lando Norris affirme une nouvelle fois sa position de principale menace derrière le pilote Red Bull, une menace qui ne cesse pas de grandir et qui risque de faire une nouvelle fois trembler les Autrichiens sur leur terre dans une semaine à Spielberg.

  • Paul Lapeira couronné de Bleu-Blanc-Rouge dans son jardin

    Sur le parcours difficile autour de Saint-Martin-de-Landelles et au terme des 240 kilomètres de course, le jeune Normand Paul Lapeira s'est emparé du titre de champion de France 2024 détenu l'année dernière par Valentin Madouas. Présent dans le bon groupe d'échappés, parti à 50 kilomètres du but, le coureur de Decathlon - AG2R La Mondiale a battu ses deux derniers compagnons de route dans un sprint décousu. L'équipe Decathlon - AG2R La Mondiale était la grande favorite aux départs de l'édition 2024 des championnats de France de la course en ligne et elle a parfaitement manœuvrée, 17 ans après son dernier titre. Les candidats étaient nombreux pour succéder à Valentin Madouas au palmarès mais un seul pouvait l'emporter à Saint-Martin-de-Landelles. C'est finalement le plus fin tactiquement qui s'est imposé au nez à la barbe des grands favoris. Tout miser sur le collectif L'une des armes qui a souvent construit les succès de l'équipe Groupama-FDJ ces dernières années a cette fois causé sa défaite. Comptant sur sa supériorité numérique et sur la quantité de potentiels vainqueurs dans son effectif, la formation Decathlon - AG2R La Mondiale a tout d'abord contrôlé la course avant de profiter de cet avantage quand celle-ci s'est dynamitée. Nicolas Prodhomme et Paul Lapeira, le local de la course, suivant l'offensive de Julien Bernard à plus de 50 kilomètres de l'arrivée, les hommes de Vincent Lavenu n'ont plus eu qu'à cadenasser la course en suivant les nombreuses tentatives de leurs adversaires dans le peloton et les groupes de poursuivants. Ne parvenant jamais à s'organiser, le gros des favoris ne reverra jamais les fuyards avant le passage de la ligne et les 240 kilomètres de course complétés. Le plus fort à domicile À 5 kilomètres de chez lui, Paul Lapeira était plus que jamais à domicile à Saint-Martin-de-Landelles. Face à Julien Bernard et Thomas Gachignard, derniers rescapés du bon coup, le Normand était plus que favori à l'amorce d'un sprint final, poussant ses deux compères à anticiper ce dernier effort. Attaquant successivement dans le dernier kilomètres, aucun d'eux n'a été capable de le lâcher et encore moins de tenir tête à Paul Lapeira, une fois que celui-ci à véritablement lancé son sprint. Comme une confirmation de son éclosion cette saison, le coureur de l'équipe Decathlon - AG2R décroche ainsi son quatrième succès de la saison, le quatrième de sa carrière et le plus beau : celui qui lui offrira les couleurs tricolores pendant 365 jours.

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