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  • World Rugby doit-elle modifier ses règles sur les chocs à la tête ?

    Le choc impressionnant entre Sam Underhill et Davit Niniashvili © Premier Sport Après deux finales européennes où trois situations de contacts à la tête ont été sanctionnées d'un carton jaune, les règles sont-elles trop permissives ? Après un choc tête contre tête d'une rare intensité, lors du plaquage de  Sam Underhill sur Davit Niniashvili durant la finale de Challenge Cup, seulement sanctionné d'un carton jaune, on se dit que World Rugby ne mêle pas les paroles aux actes lorsqu'elle prône à tout va la protection des joueurs. Car tout y est : la vitesse, le choc tête contre tête, le haut degré de dangerosité. Et la situation est à peu près similaire le lendemain en finale de Champions Cup entre Bordeaux et Northampton . À la 29e minute, lorsque Diaby éteint Mayanavanua sur un plaquage épaule contre tête, il prend un carton jaune. Une sanction qui peut sembler légère, mais le troisième ligne dispose d'une circonstance atténuante : il est considéré comme passif sur l'action. C'est-à-dire qu'il absorbe le plaquage au lieu d'impacter, ce qui est contestable. Situation semblable 15 minutes plus tard lorsque Moefana , lancé avec la balle, est touché à la tête par le crâne de Prowse . Là encore, circonstance atténuante : l'Anglais de Northampton est considéré comme passif. Que disent les règles de World Rugby ? Dans le cadre d'un contact à la tête, les règles de World Rugby stipulent qu'il faut d'abord regarder s'il s'agit d'un acte de jeu déloyal, ensuite analyser le degré de dangerosité. S'il est faible, cela découle sur une pénalité, moyen sur un carton jaune, et élevé sur un carton rouge. Les critères pour un faible ou moyen degré de dangerosité sont un contact indirect à la tête, une faible force et une vitesse lente. Pour une dangerosité élevée, les critères sont : contact direct, absence de contrôle, vitesse élevée.  Viennent ensuite les facteurs d'atténuation. Ils concernent : un changement soudain de la hauteur du porteur de balle ou de sa direction, l'effort du plaqueur pour entourer mais manque de temps pour ajuster la position et la passivité du plaqueur. Ce dernier point stipule que son corps absorbe le choc sans qu'il ait de mouvement vers le porteur de balle. Si les facteurs d'atténuations sont présents, un carton jaune devient pénalité, et un rouge devient jaune. Protocole de World Rugby lors des chocs à la tête © World Rugby Les règles sont-elles trop permissives ? Comment changer ? Des plaquages hauts, et dangereux surtout, comme on a vu ce week-end, n'être sanctionnés que de cartons jaunes, laissent à réfléchir. À chaque exemple, des circonstances atténuantes entrent dans la balance. Ces critères atténuants, justement, pourraient être un point à réformer. Si les supprimer complètement peut paraître sévère, les rendre encore plus stricts semble être une solution.  C'est-à-dire qu'un plaqueur ne faisant pas, et pas assez, l'effort de se baisser pourrait être sévèrement sanctionné, à l'image de Diaby , Prowse et Underhill ce week-end. On pourrait être encore plus exigeant sur la passivité du plaqueur, même supprimer ce critère s'il y a de la vitesse chez le porteur de balle. De fait, qu'importe si le plaqueur est arrêté, le choc à la tête avec un porteur de balle lancé sur 5 ou 30 mètres reste extrêmement dangereux.  World Rugby souhaite de plus en plus protéger les joueurs, mais à voir ce qu'il s'est passé lors des finales européennes, c'est davantage le jeu qui est favorisé que la santé de ses acteurs. L'idée n'est pas de tuer le rugby, mais de prendre soin des joueurs. Les conséquences peuvent être terribles. Les témoignages de Sébastien Chabal , ou d' Antoine Burban tout récemment , illustrent parfaitement cela.

  • Impérial, Alex Dunne s'impose à Bahreïn

    Ici à l'image, Alex Dunne s'est imposé pour la première course longue de la saison à Bahreïn © formulascout.com Parti 4e, le rookie Alex Dunne remporte la course longue de Barheïn en Formule 2. Leonardo Fornaroli, l'auteur de la pole, termine à la troisième marche du podium, devancé par Luke Browning. Pour la première course longue de l'année (celle de Melbourne annulée en raison de la météo) c'est le rookie Alex Dunne qui s'impose. Après s'être fait remarquer hier pas son comportement trop agressif, l'Irlandais s'est bien repris pour réaliser une course pleine. Qualifié en 4e position, il profite du mauvais départ de Victor Martins (2e sur la grille, 6e au premier virage) pour grapiller une position. Il affiche ensuite un rythme impressionnant. Il dépasse d'abord Browning puis Fornaroli pour prendre la tête et rapidement s'échapper. Au 13e tour, lorsque Victor Martins lance la salve d'arrêt pour les leaders, il compte déjà plusieurs secondes d'avance. Un écart qui lui permet de ressortir devant Martins au 17e tour, après son arrêt aux stands. Tandis que ses poursuivants Fornaroli et Stanek sont doublés par le français lorsqu'ils pits une boucle avant. Pepe Marti impressionne, encore 2e à la moitié de la course, Victor Martins souffre de ses tours supplémentaires sur ses pneus durs en fin de course. Doublé par Fornaroli , Marti et Browning . L'Anglais, de l'académie Williams comme le Français, a réussi à faire fonctionner une stratégie différente. Parti en pneus durs depuis la 3e place sur la grille, il chausse les tendres et imprime un gros tempo sur la fin de course. Pas assez pour rattraper Dunne qui termine avec 8 secondes d'avance. Browning grapille tout de même le point du meilleur tour en course. Poleman, Fornaroli maximise sa performance en terminant à la 3e position. L'Irlandais devant était trop rapide aujourd'hui, tandis que Browning était indéfendable sur des pneus tendres (contre des durs pour l'Italien) en fin de course. Un autre pilote a été particulièrement en vue ce week-end. Il s'agit de l'Espagnol Josep Maria Marti . Qualifié à la 11e place, il s'impose en course sprint hier. Pour la course longue, il remonte jusqu'à la 4e place. Le pilote Red Bull, et ancien coéquipier d' Isack Hadjar l'année dernière, a su rebondir après une qualification ratée. De quoi, potentiellement, nourrir des regrets sur un week-end qui aurait pu être encore plus beau.

  • Marc Marquez réalise un doublé magistral en Thaïlande

    Les frères Marquez réalisent le doublé ce matin en Thaïlande, Marc devant Alex © GP inside Maîtrisé d'une main de maître par Marc Marquez, le premier week-end de Moto GP de la saison a tourné à la démonstration. En Thaïlande, l'Espagnol s'est imposé une première fois hier en course sprint, avant de rééditer la même performance ce matin lors de la course principale, devant son frère et Pecco Bagnaia. Des soucis de pressions pneumatiques l'ont tout de même obligé à gérer son rythme, restant plus de 15 tours derrière Alex Marquez. Tout semblait pourtant si simple pour Marc Marquez ce week-end tant il a marché sur la concurrence. Après une première performance en course sprint hier, qu'il a facilement remportée, la course longue semblait acquise dès les premiers tours. L'octuple champion du monde a rapidement creusé un gap supérieur à la seconde, avant de subitement ralentir au 7e tour. Une crevaison, une erreur, un problème technique ? Les hypothèses fusent. Il est alors dépassé par Alex Marquez et se glisse rapidement derrière sa moto pour lui coller au train le restant de la course. La raison : une pression des pneumatiques insuffisante qui peut lui valoir une lourde pénalité si cela perdure dans le Grand Prix. L'aîné des Marquez se calle dans la roue de son benjamin pour réchauffer ses pneus et faire monter la pression. Une situation qui durera 15 tours. Deuxième doublé des Marquez, Bagnaia impuissant À trois tours de l'arrivée, alors qu'il a assez patienté pour ne pas que sa pression pneumatique ne retombe trop rapidement, le nouveau venu chez Ducatti reprend facilement la tête. Il s'envole chercher sa deuxième victoire en deux jours. Comme hier en Sprint, les frères Marquez font le doublé. Et comme hier, l'ainé se place devant le benjamin. S'il a pu douter durant ces 15 tours derrière Alex , Marc Marquez était largement au-dessus du lot ce week-end. À la troisième position, Francesco Bagnaia n'a jamais vraiment été dans le coup pour batailler. Même quand Marc Marquez patientait derrière Alex et que ce dernier faiblissait, l'Italien n'était jamais en mesure de se mesurer aux Espagnols. Pendant 26 tours, le vice-champion du monde 2024 n'était jamais trop loin pour voir ses espoirs s'envoler, mais jamais trop proche pour lutter pour la victoire. Un premier week-end compliqué pour celui qui espère remporter le championnat à la fin de la saison. Zarco et Ogura font la fête, Quartararo fait la tête Côté frenchie, le week-end est joyeux pour Johann Zarco qui arrache une dixième puis une septième place inespérée. Des performances qui en font perdre toute nuances à son patron au micro de Canal + après la course . Il faut dire que Honda et Zarco reviennent de loin après une année 2024 très compliquée. Ce résultat apparaît comme un ouf de soulagement et une très bonne base de construction. Le rookie Ai Ogura réalise lui-aussi une énorme performance avec sa cinquième place du jour. Le japonais confirme les espoirs et les attentes après sa, déjà, très belle quatrième position hier. C'est moins le cas pour Fabio Quartararo qui, malgré son résultat de la veille (7e), s'est effondré en début de course longue, sans jamais pouvoir remonter. Un GP mené dans l'anonymat, où il parvient tout de même à arracher un honorable point avec sa 15e place.

  • L'Angleterre accrochée puis souveraine contre l'Italie

    Placé à l'arrière à la suite de la blessure d'Ollie Lawrence, Marcus Smith s'en est allé de son essai comme cinq de ses partenaires © IconSport Malgré le score large (47-24), le XV de la Rose a douté un temps contre une équipe italienne toujours aussi accrocheuse. L'Angleterre enregistre surtout la perte de son centre Ollie Lawrence, un élément central dans le système du sélectionneur Steve Borthwick. Le soleil était là, brillant, dans le ciel de Twickenham, et les visages heureux à l'issue de la rencontre contre l'Italie. Mais ces sourires ne font-ils pas office de trompe-l'œil ? Car quand on regarde la physionomie du match, les Anglais ont bataillé toute une mi-temps contre la Squadra Azzurra (21-17 à la pause). Chahuté par l'intensité mise part les transalpins, les Anglais n'ont que très peu trouvé la faille. Ils peuvent tout de même se targuer d'avoir été réaliste, notamment sur l'essai de Freeman bien décalé par une passe au pied délicieuse d' Eliott Daly (27e). Leur longueur de jeu au pied les a longtemps sauvés, permettant de s'aérer à chaque incursion italienne dans leur camp. Fin Smith , préféré à Marcus , a été à la hauteur du rendez-vous, dans le registre qui est le sien. 40 minutes, puis plus rien Les Anglais auront su profiter des erreurs italiennes pour prendre l'avantage au score en première mi-temps, et appuyer sur l'accélérateur en deuxième. Car comme souvent, cette Squadra Azzurra, si agressive et prometteuse dans le premier acte, implose ensuite. Les collisions offensives et défensives sont gagnées de la première à la 40e minute, mais subies après la pause. Entre la pénalité de Garbisi (38e), et l'essai de Menoncello (71e), il se passe presque toute une mi-temps sans inscrire de point. Et pendant ce temps, le XV de la Rose creuse l'écart par Marcus Smith (44e), Tom Curry (47e), Sleightholme (53e), et Earl (80e). Les hommes de Borthwick s'en sortent bien, mais le jeu proposé reste tout aussi minimaliste qu'inquiétant pour la suite. La deuxième place au classement chipée à l'Irlande est trompeuse, tandis que l'Italie ferait bien de regarder derrière. Défait par l'Ecosse mais avec le bonus défensif, le Pays de Galles talonne les transalpins de très près désormais.

  • Toulouse s'en sort contre Sale et file en quarts

    Dans la difficulté Toulouse s'est imposé face à Sale © Europe 1 Chahuté et imprécis, Toulouse a bataillé toute la rencontre pour s'imposer face aux Sale Sharks. Le score large (38-15) est trompeur tant les Anglais se sont longtemps accrochés : 10 à 15 en leur faveur à la pause. Initialement prévu à 16h, c'est avec 40 minutes de retard que Romain Ntamack a tapé le coup d'envoi. La raison ? Le parachutiste censé amener le ballon du match s'est coincé dans le toit du Stadium de Toulouse en raison des fortes bourrasques de vent. Une opération de 30 minutes a été nécessaire pour le faire descendre. C'est donc à 16h40 que Monsieur G rove-White a sifflé le début de la rencontre. L'entame de match est parfaite pour le Stade Toulousain qui casse le rideau défensif adverse sur son premier lancement de jeu. Une chevauchée de Kinghorn , un soutien de Graou , un relais de Meafou et un pick and go de Willis ont permis aux Stadistes de scorer (2e min). Un début de rencontre tonitruant refroidi par la réponse anglaise. Des Sharks agressifs et surprenants Sur leur première attaque, ils font eux-aussi la différence avec un gros travail de Ben Curry au centre du terrain. Willis se fait renverser par le capitaine anglais. La transformation du jeu envoie le centre Luke Jam es dans l'en-but (5e min, 7-5). Le match se cadenasse ensuite. Toulouse commet des erreurs et est chahuté par l'agressivité des Sharks. Sale tente et score sur le peu d'occasions qu'ils ont. Par Ford d'abord (pénalité, 22e min), puis par le deuxième ligne Hill qui aplatit à la 30e minute (7-15). L'essai refusé à Roebuck juste avant la mi-temps maintient les Toulousains dans le match. Un banc qui fait du bien Si Sale n'a pas inscrit le moindre point de la deuxième période, les Rouge et Noir n'ont pas été flamboyants. Ils se sont contentés d'un jeu restrictif, faisant la différence par leurs avants. Cros dans un premier temps (46e min), puis Marchand ensuite (59e min) permettent aux locaux de prendre le large au score (24-15). Les entrées remarquées de Merkler , Jelonch et Vergé , ont apporté du sang frais. Bousculés en mêlée, ces changements correspondent aux moments où ils reprennent l'avantage sur les Sharks. Il faut ensuite un éclair de génie de Capuozzo (74e) pour que le club de la Ville Rose sécurise définitivement la victoire. L'essai de Cramont , remplaçant de Mauvaka suspendu, alourdi davantage le tableau des scores (38 à 15). Seule ombre au tableau, la blessure de son génie italien. Touché à la cheville au moment d'aplatir, sa sortie sur civière ne présage rien de bon. Pour sûr, Capuozzo ratera le quart de finale la semaine prochaine contre Toulon, à Mayol. Une rencontre au sommet, dimanche à 16h.

  • Désillusion : Lou Jeanmonnot chute et perd le gros globe dans le dernier tour

    Lou Jeanmonnot consolée, après la ligne, par sa rivale Franziska Preuss / Crédits : Terje Pedersen - AFP À égalité au classement général de la Coupe du Monde, avant l'ultime mass start, Lou Jeanmonnot et Franziska Preuss ont honoré le dossard jaune pour lequel elles se sont battues jusqu'au dernier tour. Au coude à coude avec l'Allemande, dans l'emballage final, la Française a chuté, légèrement tassée par son adversaire. Cet accident offre à Preuss son premier gros globe de cristal mais donne à cette saison un goût d'inachevé. Bataille, il devait y avoir et bataille, il y a eu... jusqu'à l'antépénultième virage. Faisant jeu égal sur le pas de tir (19/20) et sur la piste, Lou Jeanmonnot et Franziska Preuss ont entretenu le suspense pour la victoire du classement général de la Coupe du Monde jusqu'aux derniers instants. Alors que le gros globe de cristal était sur le point de se jouer au sprint, l'Allemande est revenue dans l'aspiration, côte à côte avec Lou Jeanmonnot, serrant légèrement la porteuse du dossard jaune. Pas de fautive mais une fin décevante pour tout le monde Quand son bâton s'est planté dans l'arrière de son ski droit, Lou Jeanmonnot a tout de suite compris. Elle tombe et sait déjà que son rêve de gros globe attendra au moins douze mois supplémentaires avant de s'accomplir. On la voit alors repartir courageusement, le visage déformé par la désillusion. Vainqueure devant Elvira Oeberg et Lou Jeanmonnot, Franziska Preuss n'a pas pour autant triomphé au passage de la ligne, ayant comme premier réflexe de se tourner vers la perdante de ce duel qui durait depuis le début de cette saison 2024/2025. Une réclamation a certes été posée dans un premier temps par le staff français, mais celui-ci l'a lui-même retiré au visionnage des images. Franziska Preuss n'a donc pas eu à attendre longtemps avant de remporter officiellement le premier gros globe de cristal de sa carrière, une récompense méritée à l'échelle de la saison mais qui gardera toujours un goût amer alimenté par les "Et si...".

  • Milan - San Remo 2025 : Van der Poel triomphe du Pogi'Show

    Mathieu Van der Poel a devancé au sprint Filippo Ganna et Tadej Pogacar sur la Via Roma / Crédits : Marco Bertorello - AFP Tadej Pogacar, grandissime favori au départ, a encore trouvé plus fort que lui sur Milan - San Remo, ce samedi 22 mars. Déjà vainqueur en 2023, Mathieu Van der Poel a, à nouveau, défait les plans du Slovène qui a lancé les hostilités de loin, dans la Cipressa. En s'imposant au sprint sur la Via Roma, "MVDP" assoie définitivement la domination sur la Primavera de son équipe, Alpecin - Deceuninck. Tadej Pogacar a essayé, mais il est encore une fois tombé sur un os. Résistant aux attaques du triple vainqueur du Tour de France, le Néerlandais Mathieu Van der Poel s'est imposé sur l'édition 2025 de Milan - San Remo. Au terme d'un sprint long, lancé en tête, le coureur d'Alpecin - Deceuninck a dégoûté Filippo Ganna (2e) et Tadej Pogacar (3e). Pogacar et UAE ont tout tenté, en vain ? Elle était attendue mais l'accélération des coéquipiers de Tadej Pogacar dès le pied de la Cipressa a quand même eu son effet Waouh. Déclenchant habituellement son effort dans le Poggio, en guise de rampe de lancement du Slovène, Tim Wellens s'est, cette fois, mis à la planche à plus de 20 kilomètres de l'arrivée. Prenant le relais, le champion d'Équateur, Jonathan Narvaez, a ensuite monté le rythme d'un cran supérieur. Il n'étaient plus nombreux dans sa roue, lorsque Tadej Pogacar a décidé de placer sa première offensive, à 3 kilomètres du sommet. Quatre coureurs ont d'abord réussi à suivre, puis trois, puis deux, lorsque la dernière chance française, Romain Grégoire a lâché le trio de tête. Pogacar - Van der Poel - Ganna à l'avant, le podium était déjà fixé. Comptant jusqu'à 1' d'avance, les trois hommes ont collaboré jusqu'au pied du Poggio di Sanremo, où les hostilités ont repris. Déjà à la limite dans la montée de la Cipressa, Filippo Ganna a rapidement laissé filer ses deux compagnons de fuite, gardant son rythme dans la dernière montée. Le duel a alors pu commencer entre Tadej Pogacar et Mathieu Van der Poel : multiples attaques du premier, le second qui concède quelques mètres, revient, et contre au même endroit que deux ans plus tôt. Mais cette fois ci, l'ancien champion du Monde n'a pas fait la différence, et son successeur était toujours collé dans sa roue. Van der Poel fait perdurer la dynastie Alpecin - Deceuninck Pointé à une quinzaine de secondes au célèbre virage de la Cabine, Ganna a profité du marquage entre le duo de tête pour recoller peu après la Flamme Rouge. Après 289 kilomètres, 6 heures et 20 minutes de selle, la victoire devait se jouer au sprint. Une issue qui a souri au plus fort du jour, Mathieu Van der Poel, malgré les innombrables tentatives de Pogacar. Après son succès en 2023 et celui de son coéquipier, Jasper Philipsen, en 2024, le leader de la formation Alpecin - Deceuninck a offert à son équipe un troisième succès de rang. Il s'agit du sixième succès du collectif belge sur les onze derniers Monuments, depuis le début de la saison 2023. Après le doublé Tour des Flandres / Paris - Roubaix, l'année dernière, Mathieu Van der Poel se lance le défi du triplé, avec cette victoire à San Remo. Déjà annoncé au départ du "Ronde van Vlaanderen", Tadej Pogacar pourrait également découvrir l'Enfer du Nord. Cela promettrait de nouveaux duels entre les deux rois des Classiques.

  • Ciel bleu à Pokljuka : Jeanmonnot et Perrot remportent les mass-starts

    Lou Jeanmonnot a fait la course en tête sur la mass-start de Pokljuka, ce samedi / Crédit : Jure Makovec - AFP Les Français n'ont laissé que des miettes à la concurrence, ce samedi, lors de l'avant-dernière manche de Coupe du Monde de biathlon à Pokljuka. Impeccables sur les skis et derrière la carabine, Lou Jeanmonnot puis Éric Perrot ont remporté les mass-starts féminine et masculine. À une semaine de la fin de saison, le suspense au classement général est encore entier. Pokljuka est bleu-blanc-rouge ce week-end. Après le succès de Julia Simon, jeudi, sur l'Individuel court ( voir le classement ici ), Lou Jeanmonnot et Éric Perrot ont offert à la France deux nouvelles victoires sur les mass-starts, ce samedi 15 mars, dont un doublé sur la course Hommes. La Doubienne a d'abord ouvert le bal en menant l'épreuve du début à la fin, comptant sur sa solidité à ski (3e temps de ski) et sur le tir (19/20). Les Bleus ont ensuite pris le relais en milieu d'après-midi. Au coude-à-coude, Éric Perrot et Quentin Fillon-Maillet ont fait jeu égal (deux premiers temps de ski et 19/20 au tir) jusqu'à l'ultime tour de piste. Alors que le porteur du dossard jaune, Sturla Legreid se montrait menaçant en troisième position, le récent champion du Monde de l'Individuel a fait la différence à 600 mètres de l'arrivée, distançant définitivement le Norvégien et son compatriote. Preuss en danger, Laegreid leader confortable ? Franchissant la ligne en 5e position, la leader de la Coupe du Monde, Franzizka Preuss s'est fait peur mais elle conserve son dossard jaune au moins jusqu'au sprint d'Oslo-Holmenkollen (21 mars à 16h15). Plus fragile derrière la carabine, l'Allemande est partie à la faute deux fois, sur le premier tir et sur le dernier. Hors du top 15 à la sortie de ce premier passage devant les cibles, Preuss a un moment perdu la tête du classement général virtuel. Avant le dernier week-end de course, elle ne possède maintenant plus que 20 points d'avance sur la Française Lou Jeanmonnot. Son homologue masculin, Sturla Laegreid a lui profité de l'absence de son dauphin, Johannes Boe, pour creuser l'écart dans la course pour le gros globe de cristal. 10e de l'Individuel Court, jeudi, avec un temps de ski anormalement mauvais, le quintuple vainqueur de la Coupe du Monde avait déclaré forfait hier pour le reste du week-end. Malade, il concède, aujourd'hui, 60 points à Sturla Laegreid (3e). Trois fois 2e du classement général de 2020 à 2023, le Norvégien possède désormais un matelas de 104 points d'avance sur Boe. À une semaine de la fin de sa carrière, ce dernier peut encore s'offrir une fin en apothéose devant ses fans à Oslo-Holmenkollen. Il devra toutefois compter sur un week-end parfait de sa part est une contre-performance de Laegreid qui concluerait une saison irrégulière et déjà marquée par plusieurs trous d'air de leur part.

  • Le vent toulonnais coupe le souffle aux Basques

    Magistral à Mayol, Gaël Dréan a inscrit un triplé pour permettre au RCT de l'emporter © N.Luttiau/L'Equipe Vent d'air frais du côté de la rade de Toulon avec une victoire bonifiée obtenue contre un adversaire direct au top 6. Face à des Bayonnais en forme, quatre victoires lors des quatre dernières rencontrent, Toulon a su les prendre de vitesse. Un résultat marqué par le triplé d'un Gaël Dréan inarrêtable. Après deux semaines de coupure, le Top 14 à repris ses droits dans l'enceinte du stade Felix Mayol. Sous les yeux d'un Gabin Villière déjà dans les tribunes, à la suite de son match hier avec le XV de France à Saint-Denis, les Toulonnais ont pris la rencontre par le bon bout. Son compère de l'aile, Dréan, s'est particulièrement illustré, inscrivant deux essais en seulement six minutes (5e et 11e minute). Au soutient de son demi d'ouverture Hervé, parfait face aux perches, ou sur la tête de Tom Spring, l'ancien Rennais était des bons coups pour conclure les actions. Ces dernières étaient d'ailleurs particulièrement bien construites, avec de nombreuses options de jeu qui ont mis à mal la défense agressive des Bayonnais. L'ailier de la rade aurait même pu inscrire un triplé, en seulement douze minutes, si la longue passe de Sinzelle n'avait pas été jugé en-avant par le corps arbitral. À la 20 minute de jeu, les Varois mènent sur le score de 17 à 0. 25 bonne minutes de jeu, et c'est tout Pourtant en forme et sur une bonne dynamique en championnat, les Basques se sont fait surprendre à l'extérieur. Absent du début de match, ils ont finalement pris l'eau en seconde période. Il est tout de même possible de leur créditer 25 bonnes minutes de jeu. Ils mettent le réveil autour de la 20e minute de jeu, profitant des premières pénalités concédées par les Toulonnais pour réagir. D'abord par l'essai de Segonds (29e), puis par la botte du même joueur, réalisant un 100% (5/5) face aux poteaux. Les joueurs de Grégory Patat alignent alors seize points de suite et pointent à une petite longueur au retour des vestiaires (17-16, 44e). Mais la marée devait être houleuse sur la cote méditerranéenne puisque, hormis une pénalité du néo-basque sept minutes plus tard, les visiteurs n'inscriront plus aucun point de la rencontre, subissant les puissantes vagues toulonnaises. Le RCT double son adversaire au classement C'est ce même Segonds, auteur de tous les points de son équipe, qui se fait intercepter par Smaili (47e), relançant une machine varoise enraillée. Les locataires de Mayol ne sont plus qu'à un essai d'un bonus offensif glané qu'une seule fois cette saison (contre Vannes le 28 septembre, NDLR). Ils profitent également d'un carton jaune de Cassiem à la 56e minute pour prendre le large. Par Serin dans un premier temps, concluant la percée magistrale de Dréan (61e minute, 34-19). Puis par ce même ailier quatre minutes plus tard, parachevant sa prestation XXL. Bien servi par Halagahu, qui fêtait son retour après une blessure au pied mais aussi sa 50e cape avec le maillot rouge et noir, le joueur installé sur la rade depuis 3 saisons inscrit un triplé largement mérité. Sur un score de 34 à 19, les Varois s'emparent de la victoire et doublent Bayonne au classement. Ils s'installent provisoirement à la troisième marche du podium.

  • Bouleversement dans l'intersaison : Pidcock et Van Gils changent d'équipe

    À un mois du début de la saison 2025, Maxim Van Gils puis Tom Pidcock ont officialisé les ruptures de leur contrat. Quittant Ineos Grenadiers, le double champion olympique de VTT rejoint la Pro Team suisse Q36.5. Le coureur belge n'a lui toujours pas dévoilé sa nouvelle formation. Plusieurs semaines de tension et de négociations pour l'un, un accord obtenu rapidement pour l'autre. La nature des départs de Tom Pidcock et de Maxim Van Gils est différente mais l'issue reste la même. Pour la saison 2025, les coureurs britannique et belge rouleront sous de nouvelles couleurs malgré des contrats qui couraient jusqu'en 2026 et 2027. Ce jeudi, l'arrivée du champion olympique de VTT au sein de la formation Q36.5 a été officialisée par l'équipe suisse. Mardi, la rupture de son contrat avec Ineos Grenadiers avait été rendue publique. Une semaine plus tôt, le jeudi 28 novembre, l'équipe Lotto Dstny annonçait elle le départ de Maxim Van Gils après avoir trouvé " un accord mutuel avec le coureur et son management A&J All Sports ". Un potentiel chassé-croisé La nouvelle formation de Maxim Van Gils n'est pas encore connue mais Red Bull - Bora - Hansgrohe et Astana Qazaqstan seraient en pôle sur le dossier. Le cycliste de 25 ans retrouverait le niveau World Tour auquel il évoluait avant la rétrogradation de Lotto Dstny en 2023. " Il y a beaucoup de travail en coulisses actuellement pour revenir au niveau World Tour en 2026 ", a par ailleurs déclaré le directeur général de la Loterie nationale belge, Jannie Haek. Tom Pidcock prend lui le chemin contraire, cherchant un leadership incontesté. Dans un communiqué publié par la formation qu'il rejoindra le 1er janvier prochain, le Britannique évoque " la chance de pouvoir travailler avec une équipe en pleine croissance ". " C'est quelque chose qui me motive, j'ai hâte de voir ce que nous allons accomplir ensemble ", ajoute le coureur de 25 ans qui découvrira le niveau Pro Team après quatre saisons passées chez Ineos Grenadiers.

  • Paris déjà dans le rouge après sa défaite à Munich (1-0)

    Dans un match qu'ils auront dominé dans l'ensemble, le Bayern Munich se défait du PSG par la plus petite des portes (1-0). Les parisiens ne sont toujours pas parmi les 24 premiers, significatif de qualification en barrages, à trois journées de la fin. Une rencontre d'une grande intensité, marquée par la titularisation surprise de Safonov dans les cages parisiennes, et le carton rouge reçu par Dembélé à la 56e minute. Le mot d'ordre de cette rencontre est, sans aucun doute, pressing. L'intensité déployée par tous les acteurs de la partie est digne des plus grands match de cette compétition. Un pressing tout terrain et des courses tranchantes à foison marquent de leur empreinte cette opposition. Les munichois viennent chercher haut leurs adversaires du soir, tandis que ces derniers exercent un pressing étouffant à la perte de balle. Le match se joue principalement au milieu du terrain. À ce jeu, ce sont les hommes de Vincent Kompany qui l'emportent, parvenant sur certaines occasions à casser la pression parisienne et à se créer des occasions : 28e, 36e et 41e par l'intermédiaire de Coman. L'ailier international français est très remuant sur son côté gauche, d'où partent les occasions bavaroises les plus concrètes. L'éternel fléau parisien sur coups de pied arrêtés C'est d'ailleurs sur une de ses actions à la 36e qu'il obtient un corner très dangereux. Tiré rentrant par Kimmich, Safonov n'est pas souverain dans sa surface et repousse le ballon dans l'axe. Le défenseur Kim Min-Jae en profite pour la reprendre de la tête et inscrire le premier, et seul, but de la rencontre. Une action qui va alimenter l'éternel débat des gardiens au PSG depuis la prise de pouvoir de Donnaruma. À contrario, les parisiens ne parviennent que très peu à se sortir du pressing intense des allemands. Les seuls occasions notables sont la reprise raté de Zaire-Emery, alors seul face à Neuer à sept mètres de la cage, à la suite d'un centre rasant de Ruiz (29e). Puis Neves est tout proche d'inscrire un splendide but à la 32e minute sur une reprise de volée limpide qui frôle le poteau du portier allemand. Un rouge qui douche les espoirs du PSG Pourtant dominateur au retour des vestiaires, sans pour autant se créer des occasions significatives, les parisiens subissent l'expulsion sévère de leur ailier (56e). Sur un tacle en retard à la perte de balle, Dembélé se voit infliger un second carton jaune, le premier ayant été récolté sur contestation en amont du corner menant au but munichois. À 10 contre 11 pendant plus d'une demi-heure, les Parisiens subissent la dur loi de l'arbitre le plus sévère du dernier Euro (18 cartons jaunes et 2 rouge distribués, NDLR). Ils sont alors incapables de rivaliser face à leurs adversaires du soir, malgré toute leur bonne volonté. Le retour à la compétition de Gonçalo Ramos, entré à 72e minute, n'aura aucun impact sur la suite du match. Seules les quelques frappes bavaroises, sur lesquelles Safonov s'interposent, viennent pimenter une fin de match au rythme bien redescendu. Au classement, les Bavarois remontent à la 11 position, en attendant les rencontres de ce mercredi soir. En revanche, le PSG plafonne à une triste 26e place.

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