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  • Uppercut de Pogacar, Vingegaard presque K.O.

    La deuxième semaine de course et les Pyrénées ont parlé : Tadej Pogacar est le meilleur sur ce Tour de France 2024. Le Slovène a remporté, ce dimanche, la quinzième étape de la Grande Boucle au sommet du Plateau de Beille, 24 heures après avoir déjà frappé un grand coup au Pla d'Adet. L'équipe Visma - Lease a Bike de Jonas Vingegaard a tenté de faire chavirer le Maillot Jaune sans succès, se faisant punir par la suite. Le retour du bâton. Jonas Vingegaard a joué dans l'ascension finale mais il a surtout perdu gros face à Tadej Pogacar. Le leader de la Visma - Lease a Bike devait reprendre du temps après avoir concédé 45 secondes au porteur du Maillot Jaune, la veille au Pla d'Adet. Encore une fois, aucune chance n'a été laissée aux coureurs échappés depuis le début d'étape. Les coéquipiers du grimpeur danois ont complètement cadenassé la course, essayant d'user sur la longueur le leader du classement général, sans succès. Mano a mano dans le Plateau de Beille Dans la dernière ascension du jour, à 10 kilomètres du sommet, Jonas Vingegaard a joué son va-tout en passant à l'offensive de loin, Tadej Pogacar vissé dans la roue. Un coup à demi-gagnant puisqu'il a repoussé tous ses autres adversaires à plus de deux minutes au classement général mais que lui-même se retrouve à plus de trois minutes de son principal rival. Jonas Vingegaard attaquant, mais contré par Pogacar à plus de cinq kilomètres de l'arrivée, une lourde punition d'une minute sur la ligne d'arrivée.

  • Masterclass en Jaune au Pla d'Adet

    La première étape pyrénéenne du Tour de France 2024 s'est déroulée sous la bonne étoile d'UAE Team Emirates entre Pau et Saint-Lary-Soulan. L'équipe emirati a pu appliquer son plan sans le moindre accroc, propulsant le Maillot Jaune Tadej Pogacar vers la victoire au sommet du Pla d'Adet. Lâché, Jonas Vingegaard n'a rien pu faire. Un duel Tadej Pogacar - Jonas Vingegaard arbitré par des collectifs impressionnants, c'est l'histoire du Tour de France depuis maintenant 3 ans. Mais les choses ont changée. Ce n'est plus la grande Jumbo - Visma qui malmène un Tadej Pogacar isolé, mais bien l'équipe du Slovène qui impressionne par la densité de son effectif. Les hommes du Maillot Jaune n'ont rien laissé au hasard sur les routes des Pyrénées, contrôlant l'échappée dans le col du Tourmalet et la Hourquette d'Ancizan avant de lancer le bouquet final dans l'ascension finale. Course d'équipe dans le Pla d'Adet Alors que les coureurs d'UAE menaient le groupe des favoris à vive allure depuis le pied de l'ascension, c'est un autre coéquipier de Pogacar, sur ses consignes, qui a placé la première offensive : Adam Yates. Forçant la Visma - Lease a Bike à prendre le relais en tête du groupe, le Britannique a très vite fait le trou, revenant sur le dernier rescapé de l'échappé, Ben Healy. Le moment choisi pour le porteur du Maillot Jaune de placer à son tour une attaque tranchante, à 5 kilomètres du sommet, revenant d'une traite sur son coéquipier après avoir décroché tous ses adversaires de sa roue. Plus qu'à mettre la balle au fond pour Pogacar après une tactique parfaite, le double vainqueur du Tour a foncé comme une fusée vers la ligne d'arrivée. L'écart avec Jonas Vingegaard et Remco Evenepoel n'a cessé de grandir, seulement stoppé par le passage en vainqueur de la ligne de Tadej Pogacar. Le Slovène frappe un grand coup sur la tête de ses deux principaux concurrents à la victoire. La veille de l'étape du Plateau de Beille, il compte déjà deux minutes d'avance sur son nouveau dauphin, Jonas Vingegaard.

  • Biniam Green-may, le Géant Vert

    Seul, comme emmené par son train, le meilleur sprinteur du Tour de France 2024, c'est Biniam Girmay. Confortant encore plus son Maillot Vert, l'Érythréen remporte à Villeneuve-sur-Lot sa troisième victoire d'étape, un succès peut-être décisif dans la lutte qui l'oppose à Jasper Philipsen au classement du meilleur sprinteur. La barre des 100 points de retard passée au classement du Maillot Vert, l'uppercut de trop pour Jasper Philipsen ? Entre Aurillac et Villeneuve-sur-Lot, le scénario de course a encore souri aux sprinteurs qui ont pu s'expliquer une nouvelle fois dans les derniers kilomètres. Chamboulée par une chute qui a notamment coûté plus de deux minutes à Primoz Roglic, la préparation de l'emballage final a été plus que chaotique. Le début de la domination Il avait fallu attendre huit jours pour qu'un coureur fasse la passe de deux victoires sur le Tour de France 2024. À Villeneuve-sur-Lot, Biniam Girmay a marqué une troisième fois de son empreinte cette 111e édition de la Grande Boucle. Alors qu'Arnaud Démare, parfaitement emmené, est passé tout proche de l'emporter, c'est finalement le porteur du Maillot Vert qui a déboulé plein centre pour lui ravir l'étape. Si on pouvait s'attendre à une lutte haletante pour le Maillot Vert, après la victoire de Jasper Philipsen à Saint-Amand-Montrond, le coureur d'Alpecin-Deceuninck a été totalement dépourvu d'équipiers, piégés par la chute, dans le dernier kilomètres, se débrouillant seul et ne pouvant faire mieux qu'une sixième place. 111 points d'avance pour Girmay, le break est fait et, sauf chute, le sprinteur d'Intermarché - Wanty Gobert est en position parfaite pour ramener le premier Maillot Vert de l'Afrique à Nice.

  • Jonas Vingegaard remet les pendules à l'heure

    La onzième étape du Tour de France semblait promise aux échappées mais tellement de coureurs en étaient convaincus que l'inverse s'est produit : une bataille entre les favoris. Attaquant à 30 kilomètres de l'arrivée, Tadej Pogacar a cru s'envoler mais le Danois Jonas Vingegaard a réussi à revenir pour finalement le battre au sprint, relançant la lutte pour le classement général. Non, Tadej Pogacar n'est pas imbattable et il n'a pas déjà remporté son troisième Tour de France à mi-épreuve. Au cours d'une journée dédiée aux baroudeurs, la bataille pour prendre l'échappée a animé près de la moitié de l'étape. Tout le monde voulait être devant, et finalement, personne n'aura tiré son épingle du jeu. Pas une échappée mais les favoris qui se jouent la victoire Après 1 heure et demi de course à presque 50 kilomètres par heure de moyenne, un groupe s'est enfin extirpé du peloton, pensant prendre une avance confortable et se disputer l'étape mais la proximité avec l'arrivée a motivé le peloton à garder la tête de course à porter de fusil. Dans le pas de Peyrol, cette avance de deux minutes a fondue. Pour cause : la mise en place du train UAE Team Emirates et l'attaque de son leader, tout vêtu de jaune, à 30 kilomètres de l'arrivée. Tadej Pogacar, comme dans les pentes du Galibier, a instantanément fait la différence, reléguant ses adversaires à plus de quinze secondes mais l'étape était encore loin d'être finie. Dans l'ascension suivante, le col de Perthus, Jonas Vingegaard a bouché le trou de quinze secondes, alors qu'on suspectait une possible crevaison du Maillot Jaune. Le tube de l'été 2023 de retour, c'est par un sprint que s'est terminé ce nouveau duel Pogacar-Vingegaard. Alors qu'on pensait encore que le Slovène avait course gagnée, son rival de Visma - Lease a Bike a déjoué les pronostics en lançant le dernier effort le premier, mais surtout en gardant la tête jusqu'à la ligne pour quelques centimètres. Si cette étape n'a pas d'incidence directe sur le podium et ses occupants qui ont chacun gardé leur position, Remco Evenepoel perdant tout de même 25 secondes, c'est surtout dans la tête que cette étape va avoir un fort impact, à trois jours des Pyrénées et de l'arrivée à Saint-Lary-Soulan. Tout est encore à faire.

  • Enfin, Alpecin-Deceuninck et Jasper Philipsen peuvent souffler

    Avec une pure étape de transition, le peloton de 172 coureurs du Tour de France a tranquillement repris la route, ce mardi. Jasper Philipsen a enfin remporté sa victoire au sprint, après une première semaine de course compliquée pour lui et son équipe, Alpecin-Deceuninck. Un Ouf de soulagement, et peut-être le début d'une nouvelle dynamique. Jasper Philipsen a mis fin à 10 jours de galère sur les sprints, sans la moindre victoire. Son équipe, Alpecin-Deceuninck, a été longtemps malmenée au cours de ce Tour de France 2024 mais au cours de la dixième étape, entre Orléans et Saint-Amand-Montrond, la roue a enfin tourné en leur faveur. Une machine bien huilée Kragh Andersen, Ghys, Van der Poel, les trois noms de la fusée grise qui a parcouru le final à toute vitesse dans les rues de Saint-Amand-Montrond. En tête sous la Flamme Rouge, en tête dans chacun des virages techniques du dernier kilomètre, les coéquipiers de Jasper Philipsen ont déposé leur sprinteur dans un fauteuil à 200 mètres de l'arrivée. Girmay et De Lie mal placés, le Maillot Vert 2023 avait un boulevard devant lui pour déployer toute sa puissance et imposer sa loi à ses adversaires. Ce premier succès d'étape en 2024 pourrait relancer la machine Alpecin-Deceuninck sur de bons rails. Si Biniam Girmay compte toujours une avance confortable de 74 points sur Philipsen, l'écart pourrait très vite fondre en la faveur du Belge dans le cas où il parviendrait à retrouver son niveau de l'an passé.

  • Racisme, agression sexuelle : que se passe-t-il avec le XV de France en Argentine ?

    Actuellement en Argentine pour effectuer leur habituelle tournée estivale, la situation des Bleus semblent tourner au drame. Une vidéos raciste diffusés dans un premier temps, puis une accusation d'agression sexuelle, rien ne va pour le XV de France à qui il reste deux matchs à jouer : mercredi contre l'Uruguay et samedi contre l'Argentine à nouveau. Tout avait pourtant bien débuté dans le sillage d'une victoire contre l'Argentine samedi dernier (13-28) et des paroles du capitaine Baptiste Serin, qui haranguait se partenaire pour qu'il se "créer quelque chose entre [eux]". Mais le beau discours du Toulonnais, qui effectuait sont retour en Bleu, s'est vu terni. Dès le soir de la victoire contre les Pumas, une vidéo est publiée en story sur le compte instagram de Melvyn Jaminet. Dans cette dernière, pas bien longue, l'arrière de Toulon se filme, alcoolisé, prononçant des paroles racistes dans les rues argentines : "Ma daronne qui me demande si je fait la fête (long soufflement). Je te jure, le premier arabe que je croise sur la route je lui mets un coup de casque (le répétant 4 fois)". Aussitôt supprimée, la vidéo a, tout de même, largement été relayé sur les réseaux sociaux, faisant gonfler la polémique. La FFR s'est précipitée pour réagir et se désolidariser des propos tenues, tout comme son club du RC Toulon, ajoutant qu'une enquête était ouverte pour mettre plus de lumière dans cette affaire. Jaminet est dores et déjà exclu du groupe France pour le reste de la tournée. Le joueur s'est, depuis, excusé sur ses réseaux sociaux, se sentant "profondément désolé et honteux de [ses] paroles". Jegou et Auradou eux aussi dans la tourmente Et si le cas Jaminet ne suffisait pas, on a appris ce mardi matin (9 juillet), qu'une femme avait porté plainte contre deux joueurs du groupe France, pour agression sexuelle, d'après le média locale MDZ, depuis confirmé par la presse française. Florian Grill, président de la FFR, après avoir rejoint le groupe de la tournée, a confirmé que les deux joueurs sont les néo-capés Oscar Jegou et Hugo Auradou. Dans la nuit de Samedi à Dimanche, après la victoire contre les Pumas, les deux joueurs auraient agressé sexuellement une jeune femme, avec des faits de violences physiques. Les joueurs de Pau et La Rochelle sont actuellement en détention à Buenos Aires, et devraient rapidement être transféré à Mendoza, la ville de l'agression. Si un procès s'ouvre, les deux jeunes hommes pourraient rester en détention provisoire pendant deux à trois ans. Contacté par RMC, la famille confirme d'Oscar Jegou confirme avoir eu une relation sexuelle avec la plaignante, mais de manière consentie. D'après leur dire, le joueur de Pau aurait d'abord eu une relation sexuelle consentie avec la plaignante. Puis, Jegou aurait, à son tour, vécu une aventure sexuelle avec celle-ci, là aussi consentie. L'entourage du joueur de La Rochelle craint que les deux hommes aient été victime d'une arnaque.

  • God Saves Sir Lewis Hamilton

    De la pluie, des dépassements et Lewis Hamilton vainqueur au terme des 52 tours de course, c'était bien un Grand Prix de Silverstone. Sur ses terres, le septuple champion du monde de Formule 1 a décroché sa 104ème victoire, 945 jours après la 103ème devant Max Verstappen et Lando Norris. Qui a dit que la Formule 1 n'avait plus d'intérêt ? Si le débat pouvait être engagé, il y a trois mois, il est clair que la victoire de Lando Norris le 5 mai dernier, à Miami, a changé la donne. Un seul homme, Carlos Sainz, était parvenu à mettre l'écurie Red Bull en échec durant l'exercice 2023. En 2024, ils sont déjà cinq à mi-saison : Carlos Sainz, encore, en Australie, Lando Norris à Miami, Charles Leclerc à Monaco, George Russel en Autriche et, enfin, Lewis Hamilton à Silverstone. Le roi dans son royaume Lewis Hamilton qui retrouve le chemin de la victoire, à domicile, à Silverstone, comment imaginer autrement son retour sur la plus haute marche du podium ? 57 Grands Prix, plus de deux ans, 945 jours après le GP d'Arabie Saoudite 2021, le pilote Mercedes renoue avec le succès, lui qui a tant gagné. Tant de choses se sont passées depuis cette nuit saoudienne victorieuse, du titre perdu à Abu Dhabi, aux difficultés de la nouvelle règlementation, sans oublier sa signature chez Ferrari pour 2025. Lewis Hamilton peut être rassuré, il ne partira pas par la petite porte de l'écurie qui lui a permis de remporter six de ses sept titres de champion du monde pilote. La pluie, élément perturbateur des stratégies Comme à l'accoutumée au circuit de Silverstone, à 90 kilomètres au Nord de Londres, la pluie a joué des tours aux stratèges qui ont vécu un vrai calvaire depuis le muret des stands. Un départ en pneu secs, le passage en intermédiaire et un retour à une piste sèche ont piégé plus d'un pilote. Le principal lésé du jour s'appelle Lando Norris. Après s'être emparé de la tête de course à la fin du premier relais et avoir construit une avance de trois secondes sur Hamilton à 15 tours de la fin, le leader du Grand Prix s'est arrêté un tour trop tard pour chausser les pneus secs. Avec un arrêt raté de 4.5 secondes en prime, le pilote McLaren est ressorti derrière Lewis Hamilton et a vu fondre sur lui Max Verstappen. Le Néerlandais n'a fait qu'une bouchée de son ami et rival en piste mais il a buté dans les derniers tours sur le leader, déterminé à mettre fin à une trop longue série de courses sans victoires. 1.5 secondes toutefois sur la ligne, il n'aurait pas fallu cinq tours de plus pour Hamilton et ses pneus tendres usés face aux pneus durs de Max Verstappen.

  • Une Journée dingue autour de Troyes récompense Anthony Turgis

    Romain Bardet et Kévin Vauquelin avaient ouvert le bal, puis Anthony Turgis a parachevé une première semaine de course folle en offrant à la France sa troisième étape à Troyes. Empruntant une dizaine de secteurs non goudronnés, la journée aura été animée, indécise mais sans conséquence au classement général, malgré de nombreuses tentatives des favoris. Neufs jours de course complètent dingues et le peloton du Tour de France va enfin connaître une journée de repos bien méritée. Pas question cependant de prendre à la légère cette neuvième étape inédite autour de Troyes. S'inspirant des Strade Bianche et du Tour d'Italie, les organisateurs de la course avaient truffés la route du Tour de chemins blancs "gravel" non goudronnés. La journée était attendue par les coureurs comme les suiveurs de la Grande Boucle et elle a plus que répondu aux espoirs d'une étape mouvementée. Une lutte intense pour l'échappée Près de cinquante kilomètres de bataille et d'attaques successives et la bonne échappée était enfin sortie avec plus d'une dizaine de coureurs costauds, parmi lesquels certains cadors du peloton : Thomas Pidcock, Ben Healy, Alex Aranburu mais surtout la chance de victoire française, Anthony Turgis. Pendant plusieurs heures mouvementées, l'écart a varié mais jamais dépassé les trois minutes, réduisant même parfois sous la minute mais le relief de l'étape a été largement favorable au groupe de tête. Une fois sûrs de se disputer l'étape, les hommes de tête se sont menés une véritable joute stratégique. Jasper Stuyven a un temps cru qu'il avait gagné cette lutte stratégique, sorti seul à dix kilomètres de l'arrivée mais rattrapé sous la flamme rouge. C'est donc au sprint que les derniers rescapés du bon coup se sont joué la victoire. Sans être le grand favori de l'emballage final, le Français Anthony Turgis a été de loin le plus fort et le plus fin en choissant les bonnes roues pour franchir la ligne en tête devant Thomas Pidcock et Derek Gee. Des favoris remuant mais neutralisés C'était l'étape piège pour les favoris au classement général mais ils n'ont pas pour autant été timides sur les différents chemins blancs. À plus de 70 kilomètres de l'arrivée et ensuite à plusieurs reprises, Tadej Pogacar puis Remco Evenepoel ont animé la course dans le peloton en tentant chacun de reprendre du temps à leurs adversaires. Comme à son habitude, Jonas Vingegaard a été bien plus sage, semblant également moins à l'aise. Aucune différence n'ayant été faite en sortant des derniers secteurs, les derniers kilomètres ont été beaucoup plus tranquilles pour le peloton des favoris, arrivé groupé. Un seul changement est recensé dans les dix premières places du général. Derek Gee, échappé et remonté à la neuvième place éjecte Aleksandr Vlasov, arrivé dans le peloton mais qui a lourdement chuté au cours de l'étape.

  • L'Afrique du Sud se défait de l'Irlande sans trembler, ou presque

    Les Sud-africains recevaient les Irlandais cette après-midi, devant près de 44 000 spectateur au Loftus Versfeld Stadium de Prétoria. Un match qui symbolise la revanche de la rencontre en phase de poule de la dernière coupe du Monde, remportée par le XV du Trèfle (13-8). Chez eux, c'est bien les champions du monde en titre qui s'imposent, dans la maitrise d'un match à double temps. Malgré le départ de Jacques Nienaber, on prend les même et on recommence côté Rassie Erasmus, qui a décidé d'aligner 12 des 15 titulaires lors de la finale de la coupe du Monde en France, remporté contre la Nouvelle-Zélande (11-12). La grosse équipe, emmenée par Siya Kolisi, a largement confirmé son statut de championne du monde en titre en maitrisant son adversaire du jour. Car en face, ce n'est pas des joueurs de seconde main alignés par Andy Farrell à l'entame du match, à contrario de l'équipe de France qui se déplace en Argentine sans ses cadres. Hormis Osborne à l'arrière, et Casey à la mêlée, tous étaient du Grand Chelem 2024 en tant que titulaire en puissance, ou en balance sur le banc des remplaçants. Mais les derniers chelemards n'ont pas réussi prendre le dessus sur une défense sud-africaine hermétique. L'Afrique du Sud avec quelques intentions de jeu Non pas que leur jeu ait été révolutionné, mais les sud-africains ont fait preuve d'un peu d'intention de jeu pour leur première rencontre depuis la dernière coupe du Monde. L'essai d'Arendse, dès la première séquence du match, en est la preuve illustre, sur une action qui dura 2min 30. Même si la charnière utilisa à deux reprises la chandelle durant cette première séquence, on aura vu des Sud-africains n'hésitant pas pour écarter le ballon au large et mettre leur virevoltant ailier en orbite, qui fit parler ses appuis pour déposer pour Osburne et aplatir. En première période, les Boks ont dominé la bataille du jeu au pied pour enfermer leurs adversaires dans leur camp, dans un acte qu'ils ont parfaitement maitrisé. Le score de 13 à 8 à la mi-temps est même flatteur pour les Irlandais, qui n'ont pu que ce nourrir de miettes laissées par leurs adversaires. Hormis deux actions de jeu dangereuses dans les 22 mètres adverses, dont une qui aboutit à un essai un peu miraculeux d'Osburne (35e), les joueurs d'Andy Farrell ont largement été dominés. Le faux rythme plaît aux Boks Les intentions que l'on a aperçu en première mi-temps ressortent dans le début du second acte. Mais à nouveau, le manque de justesse dans la zone de marque des Sud-africains ne leur permet pas de prendre l'avantage, tandis que le XV du Trèfle se montra incapable de percer la défense adverse. Une période de flottement, avec des échanges de chandelles, s'installa alors, entre la 55e et la 65e, minute à laquelle le K.O de Casey, évacué en civière, vient, paradoxalement, relancé des intentions endormis. Car dès la mêlée qui suit, les joueurs de Rassis Erasmus récupèrent une pénalité et cherchent la touche. Lowe sauve la pénaltouche de justesse, mais ses coéquipiers sont devancés par Kolbe, qui était monté mettre la pression. L'ailier des Sungoliath au Japon poursuit au pied et s'en va aplatir tranquillement (20-8). La rencontre se débride petit à petit, et l'indiscipline change de camp pour infester les champions du monde. Une fin de match rocambolesque Incapable de marquer en pilonnant la défense adverse par une série de pick-and-go, les Irlandais peuvent tout de même remercier les Sud-africains de leur indiscipline qui les maintient dans leur camp. C'est finalement sur un mouvement travaillé et parfaitement exécuté à 30 mètres de la ligne, que les avants trouvèrent la faille avec la percée de Cian Healy qui servi Murray à son intérieur s'en allant inscrire le deuxième essai de son équipe à la 76e minute (20-15). Sur le renvoi, Lowe se troue complètement et rentre le ballon dans son en-but, son dégagement est alors contré par Kolbe. La balle sortant en ballon mort, offre une mêlée à 5 mètres pour les Boks. Pourtant étonnant dominateur lors de cet exercice en première période, le pack Irlandais se fait littéralement enfoncé dans son en-but. Luke Pearce, l'arbitre du jour, accorda un essai de pénalité aux partenaires de Siya Kolisi (77e, 27-15). Les visiteurs n'en restent cependant pas là puisqu'ils récupèrent le ballon sur le renvoi, et entament, enfin, une action offensive fructueuse. Aux abords des 22 mètres Sud-africains, Lowe fait une nouvelle différence pour servir Baird qui aplatit en coin (79e, 27-20). Durant la transformation, à l'image de Garbisi, lors du dernier Tournoi des 6 Nations, le ballon ovale, sur le tee de Frowley, tombe pendant que ce dernier entame sa course d'élan. Il est contraint de taper en drop, sans réussite. Les Irlandais doivent donc remonter 80 mètres, face à une défense contre laquelle il se sont heurter toute la soirée, pour arracher le match nul. Et c'est peine perdu pour une équipe qui ne parvint même pas à sortir de ses 22 mètres, commettant un en-avant trop vite. L'arbitre anglais siffle donc la fin du match sur un score de 27 à 20, plutôt flatteur pour l'Irlande face à la domination des champions du mone en titre.

  • Pas un hasard, pas un coup de chance, Girmay le roi des sprints ?

    Après sept vainqueurs différents en sept jours, Biniam Girmay est le premier à faire la passe de deux au sprint à Colombey-les-Deux-Églises. Augmentant encore son avance au classement du Maillot Vert, l'Érythréen s'impose de plus en plus comme le boss des arrivées plates de ce Tour de France 2024. Le premier coureur d'Afrique Noire à remporter une étape du Tour de France, et pourquoi pas le tout premier à ramener le Maillot Vert à la maison ? Le nom de Biniam Girmay commence à devenir habitué à l'appellation "Premier à...". Là où son succès à Turin pouvait être remis en cause par l'absence de plusieurs grands noms, le coureur d'Intermarché - Wanty Gobert a damé le pions à tous les meilleurs au terme de la huitième étape. Girmay prend du galon À Colombey-les-Deux-Églises, à quelques kilomètres du domaine de la famille De Gaulle, Girmay s'est vu promu Général de l'armée des sprinteurs. Devant Jasper Philipsen et Arnaud De Lie à l'arrivée, le cycliste érythréen était simplement le plus fort du final d'étape en faux plat montant. Large vainqueur de l'étape, il bénéficie d'une avance encore plus large au classement du meilleur sprinteur : 88 points sur son dauphin, Jasper Philpsen. Le maximum de points pouvant être inscrit en une étape se limite à 70, offrant à Biniam Girmay un véritable matelas d'avance qui pourrait encore s'épaissir si l'équipe la plus menaçante, Alpecin-Deceuninck ne trouve pas la clé des sprints massifs. Après avoir surnagé, il y a douze mois, la formation belge ne parvient toujours pas à s'approcher du moindre succès après, déjà, quatre étapes de sprints.

  • L'Australie victorieuse pour la première de Joe Schimdt

    Pour l'entame de cette tournée d'été, l'Australie recevait le Pays de Galles à Sydney. L'occasion de découvrir cette équipe australienne version Joe Schmidt pour la première fois, face à une autre équipe diriger par un Néo-zélandais, Warren Gatland. Un match entre deux sélections en difficultés ce dernières années, qui entament actuellement leur processus de reconstruction. Avec pourtant des conditions météorologiques favorable pour du beau jeu, le match été loin d'être flamboyant. Qui dis reconstruction, dis renouveau et donc manque de repère, ce qui rend les premiers matchs plutôt brouillons. Et ce fut le cas à Sydney, entre l'Australie et le Pays de Galles. Doté d'une puissance physique impressionnante, les australiens dominent leurs adversaires dans l'entame du match, malgré les premiers points inscrits par l'ouvreur gallois Thomas sur une pénalité dans la 1ère minute. Mais la suite de la rencontre va tourner à l'avantage des locaux, illustré par l'essai Tupou à la 20e minute de jeu. L'Australie mène alors 13 à 3 après deux pénalités inscrites par Lolesio (6e et 13e minute). Les joueurs de Joe Schmidt dominent clairement les débats, même s'il se laissent surprendre par des Gallois insubmersibles qui, sur leur première attaque dans les 22 mètres adverses, inscrivent un essai à la suite d'un maul écroulé (24e, 13-10). Faute commise par Mcreight, sanctionné d'un carton jaune par l'arbitre français, Pierre Brousset. Un jeu qui s'équilibre Malgré une entame de rencontre très compliquée, les Gallois parviennent à marquer un essai contre le court du jeu qui les relance complètement. Le jeu s'équilibre d'office, et l'indiscipline qui caractérisait la première partie de la mi-temps galloise, change de camp pour contaminer le jeu australien. Malgré cela, les Wallabies continue de pilonner la défense du poireau, par un jeu pauvre et minimaliste, mais qui fonctionne très bien. Les dernières minutes du premier acte sont justement à leur avantage, mais un nouvelle fois gâchées par des petites scories qui pullulent dans le jeu. L'entame de deuxième période est à l'avantage des gallois qui reviennent avec de meilleures intentions et avec la confiance de leur côté sur une première action rondement menée qui aboutit à une mêlée à 5 mètres de l'en-but australien, introduction pour les joueurs de Warren Gatland. La mêlée suivante est mal négociée par Wainwright, qui, après son départ, envoi son ailier Hathway au casse pipe, contraint de finir en touche. L'occasion galloise est passée, et c'est le tour des Wallabies de mettre la pression pour prendre de l'avance au tableau d'affichage. Pour la première séquence d'attaque où ils touchent leurs trois-quarts, les australiens filent à l'essai par l'intermédiaire de Daugunu (51e). L'essai refusé qui plombe les Gallois Le monde entier le sait, il ne faut jamais enterré le XV du poireau. C'est encore le cas aujourd'hui à Sydney. Il ne faut qu'une étincelle pour réveiller cette équipe, allumée donc par Aaron Wainwright qui est rattrapé in extremis par une cuillère australienne. Les locaux se mettent ensuite à la faute, permettant aux Gallois de trouver la touche à 5 mètres de l'en-but australien. Sur le maul suivant, les gallois tombent dans l'en-but, l'essai étant validé par Mr Brousset, dans un premier temps. Car après arbitrage vidéo, il se trouve qu'un joueur gallois fait obstruction sur le maul, l'essai se voit donc être refusé. Le momentum gallois passé, les Australiens repartent vers l'avant et manquent une première fois d'aplatir dans l'en-but après une diagonal trop profonde de Lolesio. Mais l'exploit de Tom Wright, l'arrière Wallabie, qui, à la suite d'un jeu au pied gallois, relance et prend de vitesse Thompkins pour filer à l'essai et permettre à son équipe de prendre le large (68e, 25-16). La possession revient ensuite au XV du poireau, sans pour autant être dangereux. Il faut de nombreuses phases de jeu aux joueurs de Gatland pour avancée de manière conséquente, ballon en main. Le score ne bougera finalement pas, offrant une première réussie à Joe Schmidt à la tête du géant endormi qu'est ce XV Wallabie.

  • Show Evenepoel sur le contre-la-montre

    La première étape contre-la-montre de ce Tour de France 2024 a souri à Remco Evenepoel, le champion du Monde de la discipline, qui remporte à Gevrey-Chambertin son tout premier succès sur la Grande Boucle. Avec un problème mécanique dans les derniers kilomètres, le Belge a pourtant failli tout perdre. Des promesses de spectacle tenues. Le premier des deux exercices chronométrés de ce Tour de France 2024 a été mouvementé, bien que Tadej Pogacar soit parvenu à conserver sa tunique de leader du général. Deuxième de l'étape à douze secondes du vainqueur, Remco Evenepoel, le porteur du Maillot Jaune a plus que défendu sa première place en reprenant même vingt-cinq précieuses secondes à son principal rival, Jonas Vingegaard. À deux jours de l'étape des chemins blancs, trente-cinq secondes séparent Pogacar de son dauphin belge et une minute et quinze secondes du double vainqueur sortant. Une mécanique qui joue des tours Remco Evenepoel a connu un problème mécanique, sans conséquence puisqu'il a pu le régler en quelques secondes mais Stefan Küng n'a lui pas eu cette chance en perdant plusieurs dizaines de secondes en remettant lui-même sa chaîne après avoir déraillé. Le champion de Suisse finissant dixième de l'étape à une minute, ce fait de course n'aura fait qu'empêcher le coureur de Groupama-FDJ de limiter son retard sur la machine à rouler, le rouleau compresseur qui n'a laissé aucune chance à ses adversaires, Remco Evenepoel. Maillot Blanc sur les épaules, il a dû laisser de côté ses couleurs arc-en-ciel mais n'a pas manqué d'honorer son titre de champion du Monde. Avec seulement six petites secondes d'avance sur Tadej Pogacar au dernier pointage intermédiaire, le leader de la Soudal Quick-Step a survolé les cinq derniers kilomètres, malgré son incident mécanique, en doublant même l'écart avec le Maillot Jaune. Une semaine avant la prochaine véritable étape de montagne au cours de laquelle il risque fort de perdre du temps, les opportunités de ravir la tunique au coureur d'UAE sont au nombre de deux : l'étape de Troyes, dès dimanche, puis celle du Lioran, dans cinq jours.

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