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Jonas Vingegaard remet les pendules à l'heure

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Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar à la bataille en direction du Lioran / Crédit : Photo AFP

La onzième étape du Tour de France semblait promise aux échappées mais tellement de coureurs en étaient convaincus que l'inverse s'est produit : une bataille entre les favoris. Attaquant à 30 kilomètres de l'arrivée, Tadej Pogacar a cru s'envoler mais le Danois Jonas Vingegaard a réussi à revenir pour finalement le battre au sprint, relançant la lutte pour le classement général.


Non, Tadej Pogacar n'est pas imbattable et il n'a pas déjà remporté son troisième Tour de France à mi-épreuve. Au cours d'une journée dédiée aux baroudeurs, la bataille pour prendre l'échappée a animé près de la moitié de l'étape. Tout le monde voulait être devant, et finalement, personne n'aura tiré son épingle du jeu.


Pas une échappée mais les favoris qui se jouent la victoire


Après 1 heure et demi de course à presque 50 kilomètres par heure de moyenne, un groupe s'est enfin extirpé du peloton, pensant prendre une avance confortable et se disputer l'étape mais la proximité avec l'arrivée a motivé le peloton à garder la tête de course à porter de fusil. Dans le pas de Peyrol, cette avance de deux minutes a fondue. Pour cause : la mise en place du train UAE Team Emirates et l'attaque de son leader, tout vêtu de jaune, à 30 kilomètres de l'arrivée.


Tadej Pogacar, comme dans les pentes du Galibier, a instantanément fait la différence, reléguant ses adversaires à plus de quinze secondes mais l'étape était encore loin d'être finie. Dans l'ascension suivante, le col de Perthus, Jonas Vingegaard a bouché le trou de quinze secondes, alors qu'on suspectait une possible crevaison du Maillot Jaune. Le tube de l'été 2023 de retour, c'est par un sprint que s'est terminé ce nouveau duel Pogacar-Vingegaard. Alors qu'on pensait encore que le Slovène avait course gagnée, son rival de Visma - Lease a Bike a déjoué les pronostics en lançant le dernier effort le premier, mais surtout en gardant la tête jusqu'à la ligne pour quelques centimètres.


Si cette étape n'a pas d'incidence directe sur le podium et ses occupants qui ont chacun gardé leur position, Remco Evenepoel perdant tout de même 25 secondes, c'est surtout dans la tête que cette étape va avoir un fort impact, à trois jours des Pyrénées et de l'arrivée à Saint-Lary-Soulan. Tout est encore à faire.

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