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- Force Bleu, Blanc, Rouge : Simon s'offre la Poursuite
Ce dimanche, Julia Simon n'a laissé que des miettes à ses adversaires et compatriotes. Championne du Monde du sprint vendredi au terme d'un quadruplé français, elle a à nouveau hissé les couleurs tricolores sur la plus haute marche du podium en conservant son titre de championne du Monde de la poursuite à Nove Mesto. Qui d'autre que Julia Simon pour succéder à son propre titre de championne du Monde de la Poursuite ? La biathlète des Saisies a eu le temps de profiter dans le dernier tour tant elle a écrasé la course du jour. Une gestion parfaite de la course 19/20 derrière les cibles, excellente sur les skis et intelligente, Julia Simon a profité des erreurs de ses principales adversaires françaises pour conquérir ce nouveau titre. Suivie par 3 françaises (Braisaz-Bouchet, Jeanmonnot, Chauveau), la porteuse du dossard rouge de leader de la discipline a été la seule tricolore à réellement tenir le cap sur cette Poursuite. Avec un 3 erreurs au tir, Justine Braisaz-Bouchet a ouvert la porte au podium. Battue par Lisa Vittozi, presque parfaite avec son 19/20, la française a dû se contenter d'une médaille de bronze. Des championnats du Monde parfaits Jusqu'ici, Julia Simon est tout simplement infaillible. Elle a participé à toutes les courses possibles : le Relais Mixte, le Sprint et la Poursuite. Impériale, elle a simplement remporté les 3. C'est un vrai coup de massue qu'elle assène à ses concurrentes : qui pourra donc la battre au cours de cette quinzaine des championnats du Monde ?
- Accident en piste, Jacquelin : "Ça arrive, c'est la compétition"
Alors qu'il sortait de l'anneau de pénalité à l'issue d'un second tir couché compliqué, Émilien Jacquelin n'a pas été épargné par le sort en étant percuté par Jesper Nelin qui rentrait lui sur l'anneau. Le Suédois a écopé de 2 minutes de pénalités infligées par les commissaires. Un contact sans réelle conséquence sur le résultat d'Émilien Jacquelin qui préfère en rire. Quand rien ne veut aller, rien ne va. Émilien Jacquelin avait déjà effectué 5 tours de pénalité lorsque l'accident du jour s'est produit. Après la course, le Français explique la situation en zone mixte sur la chaîne l'Équipe, "je vois que Jesper Nelin ne regarde pas sur sa gauche. ll me voit au dernier moment et je pensais qu'il allait freiner mais pas du tout donc on se fonce dedans". Un accident sans conséquence Dans une telle situation, le plus avancé dans la course est supposé avoir la priorité. Un tel accident aurait pu avoir de graves conséquences et blesser un athlète mais Jacquelin a eu le réflexe "de pousser un petit peu Nelin pour que la collision ne soit pas plus violente". Le Français relativise cet accident puisqu'il ne jouait plus rien dans la course. "Le mal était fait. C'est la compétition, je ne lui en veux pas", confie-t-il après la course. Plus de peur que de mal, mais un nouveau fait de course dans l'escarcelle d'Émilien Jacquelin dans cette saison 2023-2024 difficile.
- Ugo Humbert, à votre Service !
Surpuissant au service, Ugo Humbert a conquis le public français à Marseille. En deux sets (6-4, 6-3), le français s'est défait de Grigor Dimitrov en final de l'Open 13 de Provence. Avec cette victoire, il repasse numéro 1 français au classement ATP. La France lui réussit si bien. Ugo Humbert avait terminé 2023 par une victoire à domicile sur l'ATP 250 à Metz. C'est à Marseille qu'il lance définitivement sa saison 2024 après des débuts poussifs sur le sol australien. Tombeur d'Hugo Gaston, Alejandro Davidovich Fokina et Hubert Hurkacz pour arriver en Finale face au Bulgare Grigor Dimitrov, le tennisman français n'aura lâché qu'un set durant le tournoi en 1/8e face à son compatriote Hugo Gaston. Une victoire conquise au service Comme il nous habitue, c'est par son service qu'Ugo Humbert est allé chercher cette victoire en Finale. Au cours du premier set, le français de 25 ans n'a concédé que 3 petits points sur ses jeux de services. S'il s'est fait un peu peur en sauvant 2 balles de break dès le premier jeu du 2e set, le Messin a tenu et n'a pas ouvert la porte à son adversaire.
- UAE Tour Women : une entrée en matière bluffante de Kopecky, vainqueure du général
Pour la première course de sa saison, la championne du Monde 2023, Lotte Kopecky, a frappé fort sur la table du cyclisme mondial en s'imposant au classement général de l'UAE Tour Women. La coureuse de SD Worx a fait parler son talent en montagne pour remporter l'étape reine au sommet de Jebel Hafeet. Elle confirme ainsi que son Tour de France 2023 n'était pas qu'un coup d'éclat. Il faudra désormais compter sur elle lorsque la route s'élève. Au sprint, sur les pavés, les routes accidentées et maintenant en montagne : la belge Lotte Kopecky ne cesse d'impressionner par son panel de qualités qui semble n'avoir plus de limites. Sur les routes émiraties, elle opère un retour fracassant cette saison. En 2023, la star de l'équipe SD Worx avait fait découvrir au monde sa polyvalence en remportant le Tour des Flandres, la course en ligne des championnats du Monde mais surtout en finissant 2e du Tour de France Femmes à la surprise générale. Sur l'UAE Tour, Lotte Kopecky a, à nouveau, fait briller ses qualités de grimpeuse sur la 3e étape en s'imposant au sprint face à Neve Bradbury au sommet de l'ascension finale de Jebel Hafeet, juge de paix de l'épreuve. Pas inquiétée lors de l'ultime journée, qui a vu la recrue de FDJ-Suez Amber Kraak s'imposer au sprint, Lotte Kopecky lance sa saison de la meilleure des manières. Elle envoie par la même occasion un message fort à son équipe en vue des courses par étapes cette saison.
- Que retient-on de l'année cycliste 2023 ?
Toute aussi animée que les précédentes, la saison cycliste 2023 a une nouvelle fois été le théâtre du cyclisme moderne et de son panache, contrastant avec l'ère Sky/Ineos des années 2010. Avec une unique équipe vainqueure des 3 Grands Tours et 2 double vainqueurs de Monuments, 2023 a été une année de domination et de démonstration de force. 1. L'avènement de Jumbo - Visma Déjà reconnue comme l'une des meilleures équipes du peloton à l'entame de la saison 2023, la formation Jumbo - Visma a plus que confirmé ce statut en réalisant la performance historique de remporter les 3 Grands Tours de la saison avec 3 coureurs différents : Primoz Roglic vainqueur du Tour d'Italie, Jonas Vingegaard vainqueur du Tour de France et Sepp Kuss vainqueur du Tour d'Espagne, accompagné sur le podium par ses deux coéquipiers. Le 17 Septembre 2023, l'équipe de Richard Plugge est rentrée dans l'histoire avec un triplé à la fois au classement général de la Vuelta et en remportant les trois courses par étapes de trois semaines de la saison, une prouesse jamais réalisée auparavant. En plus de ces résultats, c'est aussi la domination en course de la Jumbo - Visma qui a marqué la saison. Véritable rouleau compresseur sur tous les terrains, la formation néerlandaise a été capable d'imposer sa loi à des coureurs comme Tadej Pogacar sur le Tour de France. En point d'orgue, le contre-la-montre millimétré de Jonas Vingegaard au cours de la 16e étape (Passy - Combloux) a scellé le sort de la Grande Boucle à l'image de la saison de Jumbo - Visma, la dernière sous ce nom, calculée et impitoyable. 2. Une saison presque parfaite pour Tadej Pogacar Déchu sur le Tour de France 2022, Tadej Pogacar avait pour objectif principal de récupérer sa couronne sur les terres françaises. Malgré une nouvelle seconde place à Paris, la saison du Slovène semble tout sauf un échec tant le leader de l'équipe UAE Team Emirates a brillé. Proche de la perfection, il ne lui aura manqué qu'un surplus de chance pour rentrer dans les annales. Impérial en début de saison, Tadej Pogacar a tout raflé, de la Clasica Jaen Paraiso au Tour des Flandres, en passant par le classement général de Paris Nice et du Tour d'Andalousie. Alors qu'il était en route vers le triplé Ardennais (Amstel Gold Race, Flèche Walonne, Liège-Bastogne-Liège), il a été forcé d'abandonner sur chute sur la dernière course d'un triptyque hautement dominé. Sur le podium du Tour de France et des championnats du Monde, Tadej Pogacar n'a pas cessé d'éclabousser de son talent avec un troisième succès consécutif sur la Classique des feuilles mortes, le Tour de Lombardie. Toujours aussi fort sur les courses par étapes, époustouflant sur les classiques d'un jour et nouvellement dominateur sur les pavés, le champion de Slovénie a continué de surprendre quant à son talent. 2024 sera une année nouvelle puisque le coureur d'UAE s'attaquera aux massifs transalpins pour sa première sur le Tour d'Italie. 3. Mathieu van der Poel, champion du Monde des "Classicmen" Tout comme Tadej Pogacar, il n'est plus nécessaire de présenter Mathieu van der Poel en 2023 tant sa place parmi les meilleurs de la discipline est acquise. Le néerlandais a pourtant haussé son niveau d'un cran cette saison pour étoffer son palmarès et inscrire son nom un peu plus dans l'histoire, malgré une année en dents-de-scie. Fraichement titré en Février, le quintuple champion du Monde de cyclo-cross a eu du mal à démarrer sa saison en Italie toujours au-delà du top 10. Sur ces mêmes terres, il a écrit la première ligne de l'histoire de son année 2023 sur les courses d'un jour. Dans un combat de titans face aux meilleurs sur Milan - San Remo, Mathieu van der Poel est allé chercher son premier succès sur la Primavera. Second sur le Tour des Flandres face au surpuissant Tadej Pogacar, le coureur d'Alpecin - Deceuninck n'a pas laissé filer son premier Paris - Roubaix. 3 podiums dont 2 victoires sur les monuments, et ce n'est pourtant pas cette performance qui a marqué l'apogée de sa saison. Sortant d'un Tour de France effectué en tant qu'équipier du Maillot Vert Jasper Philipsen, Mathieu van der Poel a troqué son maillot bleu Alpecin - Deceuninck pour le orange des Pays - Bas à Glasgow pour les championnats du Monde sur route. Cette couleur bleue, il ne la retrouvera pas en se parant de l'arc-en-ciel en Écosse. Ecœurant de facilité, le leader Oranje a écrasé la course, sacré le 6 août champion du Monde de cyclisme sur route, mais surtout champion du Monde des coureurs de Classiques 2023 ! 4. La saison frustrante de Remco Evenepoel Malgré des victoires sur Liège - Bastogne - Liège et les championnats du Monde de contre-la-montre, 2023 a un goût spécial pour Remco Evenepoel qui aurait pu espérer bien mieux, notamment sur les Grands Tours. Toujours pas aligné par la Soudal Quick - Step sur le Tour de France, le belge avait annoncé viser le doublé Tour d'Italie - Tour d'Espagne. S'il était au rendez-vous au terme de la première semaine de chacune des courses, c'est par la suite que les choses ont mal tourné, pour cause : la malchance, puis le manque de forme. Le Tour d'Italie ne sourit définitivement pas à Remco Evenepoel. L'édition 2021 s'était conclue pour lui par un abandon, en manque de forme totale pour son retour à la compétition après l'incident du Tour de Lombardie 2020. En 2023, malgré un scénario très éloigné, l'issue fut la même pour Evenepoel. Largement leader de la course avec 45 secondes d'avance sur son dauphin Geraint Thomas au soir de la 9e étape, le Maillot Rose a dû quitter la course au jour de repos, victime de l'épidémie de covid-19 qui a touché le Tour d'Italie cette saison. Une première déception pour le poulain de Patrick Lefevere qui avait presque tout bien fait jusqu'alors, en remportant même le contre-la-montre du jour avec la maladie. Prêt à défendre son titre sur les routes ibériques, Remco Evenepoel a connu une déception du même ordre sur le Tour d'Espagne malgré des raisons bien différentes. Peut-être un poil moins dominateur face à l'armada Jumbo - Visma, le leader de la Soudal Quick - Step tenait probablement la bonne stratégie en laissant le Maillot Rouge à Sepp Kuss tout en gardant Jonas Vingegaard et Primoz Roglic, plus menaçants, derrière lui au général après les 12 premières étapes. Cependant, le Belge et son équipe ont pris l'eau au cours de l'étape Reine menant au col du Tourmalet. Peu à l'aise dans les longues ascensions des Pyrénées, Remco Evenepoel a été éjecté du top 15, une situation d'autant plus frustrante qu'il a retrouvé ses jambes dès le lendemain en s'imposant au sommet de Larra - Belagua. Il est tout de même reparti avec le maillot du Meilleur Grimpeur de l'épreuve sur les épaules à Madrid, une maigre consolation pour un Tour d'Espagne offert à la Jumbo - Visma à cause d'une mauvaise journée. 5. Des promesses pour 2024... Après une année 2023 haute en couleur, en rebondissements et en performances de haut vol, la saison 2024 s'annonce toute aussi folle avec des parcours dantesques et un marché des transferts très animé. Le premier Tour d'Italie de Tadej Pogacar, les débuts de Remco Evenepoel sur un Tour de France se finissant par un contre-la-montre à Nice, les Jeux Olympiques de Paris 2024 et l'éclatement du trio Jumbo - Visma : l'année qui arrive soulève déjà un enthousiasme et des interrogations nombreuses quant à son déroulement.
- Doriane Pin remporte son premier GP de Formule 4 UAE
Initialement 2e de la course 1 de la quatrième manche de Formule 4 Emirats Arabes Unis d'Abu Dhabi, Doriane Pin a été reclassée sur la plus haute marche du podium, profitant d'une pénalité infligée au vainqueur Kean Nakamura-Berta. Avec ce premier succès dans le championnat, la pilote Prema confirme les espoirs placés par l'académie Junior de Mercedes. La joie d'un premier podium a été submergée par le bonheur de la victoire. La jeune pilote Doriane Pin ne déçoit pas avec un premier succès en 2024, second de sa jeune carrière en monoplace. Initialement destinée aux courses d'Endurance, la française de 20 ans avait découvert la Formule 4 en fin d'année 2023, s'affirmant très vite avec une première victoire dans le championnat d'Asie du Sud-est à Sepang, le 26 novembre. Sous le giron Mercedes cette saison, elle confirme le talent que l'écurie de Formule 1 lui avait trouvé.. Une victoire par procuration Le plaisir immense de s'imposer dans le championnat emirati reste tout de même mesuré. Partie de la pôle position, la première de sa carrière, la pilote Prema avait perdu cet avantage dès le départ au profit du japonais Kean Nakamura-Berta. Cependant, le départ exceptionnel de ce dernier s'est expliqué après la course par une impulsion avant l'extinction des feux. Résultat : 5 secondes de pénalité pour celui qui avait passé la ligne d'arrivée en tête. Vaillante en deuxième position tout le reste du Grand Prix, Doriane Pin hérite joyeusement de la victoire, qu'elle aurait tout de même préféré conquérir sur la piste. Un bon point avant la F1 Academy Cette performance tombe à pic pour Doriane Pin. A partir du 7 mars, la française concourra en F1 Academy, la division de monoplace réservée aux pilotes féminines. Déjà première des essais d'avant saison le 5 février dernier, Doriane Pin affirme son statut de favorite à la succession de Bianca Bustamante, vainqueure de la première édition en 2023.
- Bilan de la 2e journée du Tournoi des 6 Nations
Un dénouement controversé, un match haletant, et un résultat prévisible. La 2e journée du Tournoi des Nations à rendu son verdict, l’heure est donc d’en faire le bilan. L’Ecosse volé face à la France (16-20) ? Si on commence par l’analyse du match, ce n’est pas du grand rugby que l’on a vu. Avec la pluie qui tombait sur Murrayfield et 32 fautes de mains en tout, le contenu n’en a été que dégradé. Alors dans ces conditions, les deux équipes ont logiquement joué 85 fois au pied dans toute la rencontre. Un match qui a plutôt été dominé par les Ecossais, qui ont cependant manqué de pragmatisme. Ils sont pourtant restés constant en évitant le trou d’air connu face aux Pays de Galles. Côté français, après l’humiliation subit face à l’Irlande, il fallait réagir. L’attaque n’a pas été flamboyante, mais la défense et surtout l’agressivité défensive étaient de retour. La dernière action du match résume bien l’entièreté de la rencontre : le ballon est en possession des français qui le perdent bêtement en se faisant chahuté dans un ruck. Et la solidarité défensive française ressurgi pour empêcher les écossais d’aplatir, mais est-ce vrai ? Skinner n’a-t-il pas aplati dans l’en-but ? Il faut dire que la règle a joué en notre faveur : la décision terrain de l’abitre est pas-essai, et aucune image CLAIR et EVIDENTE ne déjuge cette décision, même s’il SEMBLE que la ballon touche le sol en ayant franchi la ligne. Le Pays de Galles ne passe pas loin une nouvelle fois (16-14) Dans l’antre du rugby anglais, Twickenham, les gallois ont presque réussi ce que l’on pourrait appeler un exploit. Pourquoi ? Parce que cette équipe revient de loin, de très loin. Cinquième du tournoi les deux dernières éditions, la performance risque d’être identique cette année mais la qualité de jeu a largement augmenté. Il faut dire que leur numéro 10 Lloyd semble prendre haut-la-main la succession de l’emblématique Dan Biggar. Il organise très bien l’attaque, et alterne entre jeu à la main, chandelle, coup de pied d’occupation ou en diagonal de manière délicieuse. Les gallois entament donc très bien ce match en marquant sur un essai de pénalité (17e minute) et surtout avec des anglais qui reçoivent deux cartons jaunes en l’espace de cinq minutes. Mais la fougue de leur groupe jeune leur fait défaut, après le renvoi anglais ils commettent un en-avant sur une tentative de relance depuis leur camp. Les joueurs de la rose récupèrent la mêlée, Ben Earl décide de partir tout seul et enfonce tous sur son passage en allant aplatir dans l’en-but (20e). La suite du match est très équilibrée et même s’ils arrivent à tenir le ballon, les gallois ne font pas de différences hormis sur l’essai de Mann (38e). En seconde période les anglais dominent mais ont du mal à scorer, ils mettent constamment les gallois sous pression mais ne parviennent pas à creuser l’écart au score. La décision se fait sur un essai de Dingwall (63e) et une pénalité de Ford (72e). La logique est respectée dans ce Irlande-Italie (36-0) Les italiens n’auront existé que 20 minutes pendant ce match. Ils ont tenté de produire du jeu, ce qui a marché en début de rencontre mais au fil de la partie leurs trop nombreuses approximations ont eu raison d’eux. En face, les irlandais restent tout aussi impressionnant avec une équipe remaniée, leur jeu est huilé à la perfection. Le 2e ligne Mccarthy est un véritable chien, en défense il est inépuisable et en attaque il renverse tout sur son passage. Le XV du trèfle a trouvé son nouveau monstre pour les prochaines années. Dan Sheehan est toujours aussi performant, auteur d’un doublé, il n’a manqué qu’a quelques centimètres d’aplatir dans l’en-but une troisième fois. Au final : 6 essais, presque un standard pour cette équipe qui n’aura jamais laissé les italiens franchir leur ligne. Une véritable démonstration irlandaise qui se dirige tout droit vers un nouveau grand chelem.
- Laegreid en Or, Perrot espoir tricolore
Parfait derrière les cibles, Sturla Holm Laegreid est le nouveau champion du Monde du sprint. Pour cette première course individuelle à Nove Mesto, la Norvège a surclassé la course comme à son habitude avec 5 athlètes dans les 7 premiers. 4e au pied du podium, le jeune Eric Perrot revêt les espoirs français en ce début de quinzaine mondiale. Trois drapeaux norvégiens aux trois premières places, la domination continue. Des skieurs au-dessus de tout le monde et des tireurs hors pair : la Norvège bénéficie cette saison 2023-2024 d'une densité impressionnante. Quand sa superstar Johannes Thingnes Boe concède une faute sur le pas de tir, c'est Sturla Holm Laegreid et son 10/10 qui prennent la relève. Le sixième du classement général de la Coupe du Monde a été le plus fort en liant son habileté au tir à une bonne forme sur la piste. L'art de rebondir Pour Sturla Laegreid, cette victoire raisonne comme une petite revanche vis à vis de l'exclusion qu'il avait subie pour la mass start de Lenzerheide en janvier. Le norvégien avait malencontreusement tiré une balle dans son hôtel lors d'un entraînement sensé être à blanc. "C'était dans un coin de ma tête pendant la course" a-t-il confié en zone mixte. Après un retour compliqué à Antholz, Laegreid expliquait au micro de l'Équipe "être concentré sur la manière et pas le résultat". Quand la manière est là, le résultat est toutefois rarement loin : un 3e titre individuel de champion du Monde respectivement 3.5 et 18.6 secondes devant ses compatriotes Johannes Boe et Vetle Christiansen. Eric Perrot, la surprise du chef Côté français, on s'attendait à un sursaut d'orgueil de Quentin Fillon-Maillet et Émilien Jacquelin au cours de ces championnats du Monde. C'est cependant le biathlète de 21 ans, Éric Perrot, qui s'impose comme le leader tricolore en terre tchèque. Parfait sur le relais mixte où il a contribué au sacre de l'équipe de France, il est passé à 10 petites secondes du podium. "C'est un peu frustrant, on est là pour les médailles mais aujourd'hui il a manqué une balle" partage celui qui a décroché le 9/10 au tir. Les français seront à l'attaque dès demain sur la poursuite ont-ils confié après la course. "On va être là en embuscade, c'est un statut qui nous réussit souvent" expliquait Émilien Jacquelin, 9e de la course. Le double champion du monde de la poursuite n'a pas été épargné par la malchance, "la talonnette d'un ski s'est cassée. J'ai beaucoup perdu d'énergie pour garder l'équilibre", confie-t-il.
- Les françaises manquent leurs débuts, tenues en échec par la Jamaïque (0-0)
Dominant tout le long de la partie, l'équipe de France n'a pas été capable de prendre l'avantage face à des Jamaïcaines bien en place. En manque de réussite, les Françaises ont raté leur entrée en matière en Australie et devront hausser leur niveau de jeu face au Brésil samedi prochain si elles ne veulent pas voir leurs chances de qualification en phase finale compromises. Face aux "Reggae Girlz", Hervé Renard et son staff ne trouvèrent jamais la bonne solution pour contourner le bloc défensif de l'équipe nationale de Jamaïque. Très bien en place en défense, les Jamaïcaines ont su repousser les différents assauts français, obligeant leurs adversaires à tenter des centres pour trouver des attaquantes isolées. Après une première mi-temps poussive, le discours du sélectionneur Hervé Renard a tout de même porté ses fruits. Avec une animation offensive revigorée, l'équipe de France s'est ensuite heurtée à une intensité physique très élevée due à la combativité d'une équipe de Jamaïque prête à tout pour rapporter un point de cette première rencontre. Alors que les françaises poussaient en fin de match pour ouvrir le score, la capitaine jamaïcaine Khadija Shaw écopa d'un carton rouge, conséquence d'une faute sur Wendie Renard, synonyme de second carton jaune pour l'avant centre de Manchester City. Dans une fin de match haletante, les françaises pourront regretter un réel manque d'efficacité devant le but. Voyant leurs tirs arrêtés successivement par la portière adverse Rebecca Spencer puis par la barre transversale et les poteaux de sa cage, l'équipe de France devra redoubler d'efforts pour son second match face aux brésiliennes samedi prochain, sans quoi l'accession en phase finale serait fortement compromise.
- Crise et émeutes au FC Metz
Le Football Club de Metz fait face à une importante crise sportive, comme extra sportive en ce début de février. Après la défaite 2 buts à 1 subie à domicile contre Lorient, certains supporters du club à la Croix de Lorraine ont tenté une attaque contre la tribune présidentielle, sans succès. Huit, c'est le nombre de défaites consécutives du FC Metz, toutes compétitions confondues. Pas le moindre match nul et la moindre victoire à se mettre sous la dent depuis le 26 novembre et le succès, justement obtenu face à Lorient. Battus 2 à 1 sur leur pelouse par les Merlus, les Grenats n'y arrivent plus en championnat après avoir été également éliminés de la Coupe de France. Face à des performances sportives très décevantes, les supporters ont montré leur mécontentement pendant et après le match. "On n'a pas l'impression que les joueurs aient envie de se battre pour le club, tout comme la direction", confie Michel, un supporter des premières heures qui a assisté impuissant à un nouveau revers de son club de coeur. Des chants "Metz c'est nous, et seulement nous" ou "Serin, on t'en****" ont été entonnés à l'unisson par les deux groupes majeurs de supporters Horda Frenetik et Gruppa Metz. Des membres de cette dernière ont même essayé après le match de s'infiltrer dans la tribune Sud et les loges présidentielles à l'aide de barres de fer et de pétards. La tentative a toutefois été repoussée par les forces de l'ordre. Le président visé Bernard Serin confiait, il y a quelques jours, en interview vouloir "trouver un repreneur sur le plan régional qui ait les reins assez solides et l'envie" sans pour autant donner de dates à ce possible passage de témoin. A la vue des volontés des supporters du FC Metz, toujours placés au-dessus de la direction historiquement, cette décision pourrait être fortement précipitée par l'homme d'affaire lorrain, malgré les critères de sélection stricts qu'il vise à imposer aux potentiels acheteurs.
- Équipe de France : Destins contraires
Après 4 manches de Coupe du Monde et 10 courses individuelles courues, l'équipe de France de biathlon connaît une saison très spéciale partagée entre la réussite du groupe féminin et les nombreuses déceptions masculines. 7 victoires d'un côté, aucun podium de l'autre. La domination française chez les Femmes est à la hauteur des difficultés subies par leurs homologues chez les Hommes. L'arrivée du nouvel entraîneur Simon Fourcade dans un groupe déjà en crise est loin d'être aussi fructueuse que celle de Cyril Burdet qui, pour sa seconde saison à la tête de l'équipe de France Femmes, dirige l'une des meilleures équipes féminines que la France ait jamais connue. Face à des vents contraires Il n'est plus un secret que les biathlètes français vivent une réelle crise depuis plus d'une saison. Après plusieurs années marquées par les performances notables d'Émilien Jacquelin et Quentin Fillon Maillet, l'équipe de France est méconnaissable et ne parvient même plus à rentrer dans les top 5 des courses, souvent monopolisés par les Norvégiens. La 6e place reste alors le meilleur résultat acquis par un français, successivement obtenue par Émilien Jacquelin, Quentin Fillon - Maillet et Fabien Claude. Les raisons de ce manque de réussite sont nombreuses et se suivent. Difficulté sur le pas de tir, manque de forme sur la piste, irrégularité : différents facteurs qui renvoient le premier tricolore, Quentin Fillon - Maillet, à la 14e position du classement général bien loin de la saison 2021/2022 au cours de laquelle il avait remporté le gros globe de cristal. Les Femmes au sommet 10 mois après le sacre de Julia Simon, vainqueur du classement général de la Coupe du Monde, c'est une nouvelle Française qui, vêtue du dossard jaune, domine les débats. Avec ses 4 victoires consécutives de Lenzerheide à Oberhof, Justine Braisaz - Bouchet a montré à toute la Planète biathlon qu'elle était bien de retour après une année dédiée à la naissance de sa première fille. Cette série de succès a pris fin ce samedi 6 janvier avec la victoire de Julia Simon devant la porteuse du dossard jaune. Alors que les Hommes sont en recherche d'un réel leader du groupe, l'équipe féminine en possède à foison, sans pour autant laisser transparaître de tensions en son sein. Les tombeuses de l'équipe de France se comptent sur les doigts de la main cette saison avec 7 courses individuelles remportées sur 10 disputées, une domination lancée par la jeune Lou Jeanmonnot et son doublé sprint - poursuite à Östersund. Symbolisant la forme exceptionnelle de cette équipe de France, l'individuel a laissé place au collectif avec une première victoire sur le relais Femmes à Oberhof.
- Roman Rees et Lisa Vittozzi premiers vainqueurs, un week-end compliqué pour la France à Östersund
Les premiers tours de pistes ont été courus et les premières balles tirées. Ce week-end s'est déroulé à Östersund, en Suède, l'ouverture de la saison de coupe du Monde IBU. Opportunistes sur l'épreuve d'Individuelle, Roman Rees et Lisa Vitozzi ont remporté la première course de la saison et s'emparent du dossard jaune de leader. Le premier week-end de course en Suède a déjà tenu toutes ses promesses et annonce une saison palpitante. Sur la piste d'Östersund, une hiérarchie semble déjà s'installer sur les skis. Si Elvira Oeberg a conservé son statut de femme la plus rapide, ce ne fut pas le cas de Johannes Thingnes Bøe battu de 22 secondes par Sebastian Samuelsson sur les skis. Comme souvent sur l'Individuelle (5 tours, 4 tirs, 1 minute de pénalité par erreur), c'est sur le pas de tir que la décision s'est faite. Très piégeux les tirs ont réalisé une sélection drastique parmi les prétendants à la victoire, couronnant finalement Lisa Vitozzi chez les femmes grâce à son beau 19 sur 20. Son excellent troisième meilleur temps de ski lui a permis de devancer à l'arrivée les allemandes Vanessa Voigt et Franziska Preuss, toutes deux réalisatrices d'un sans-fautes. Quelques heures plus tard, l'Allemagne a à nouveau, placé deux pions sur le podium de la course Hommes mais cette fois aux deux premières places. Également grâce à un 19 sur 20 au tir, Roman Rees et Justus Strelow se sont joués de Johannes Bøe et de son 18 sur 20. Vainqueur pour la première fois de sa carrière à 30 ans, Roman Rees fait donc coup double et revêtira le dossard jaune de leader de la coupe du Monde Samedi sur le Sprint. Un bilan mitigé pour l'équipe de France Il est difficile de tirer une conclusion unique aux performances des français et françaises tant pour les relais que les Individuelles. La saison a bien commencé du pur point de vue des résultats avec une troisième place de Fabien Claude et Julia Simon sur le Relais mixte simple puis une première victoire déjà, acquise sur le Relais mixte par Quentin Fillon Maillet, Émilien Jacquelin, Justine Braisaz-Bouchet et Lou Jeanmonnot. Sur la première épreuve en individuel, de grosses faiblesses au tir sont cependant apparues, même chez les cadres de cette équipe de France. Braisaz-Bouchet puis Jacquelin se sont élancés en premiers sur la piste, très rapide sur les skis, avant de couler tous les deux sur les tirs debout avec de décevant 16 sur 20. Seule réjouissance dans l'horizon bleu ce dimanche : le prometteur Émilien Claude a réalisé son meilleur résultat en carrière en décrochant la dixième place de la course grâce à un très rare 20 sur 20. Les favoris se manquent La victoire de Lisa Vittozzi dans la course féminine n'est pas si surprenante puisque l'Italienne a remporté le petit globe de la discipline la saison précédente, mais le premier succès de Roman Rees est lui beaucoup plus inattendu et s'explique entre autre par le manque à l'appel de nombreux grands noms de la compétition. Impériale la saison passée, la française Julia Simon est passé à côté de tout sur le tir, concédant un 16 sur 20 et trois erreurs sur le seul dernier tir debout. De la même manière, les membres du top 5 au classement général de la saison 2022-2023 se sont presque tous fait piéger sur la piste mais surtout au tir. Ainsi, on ne retrouve que trois membres de ce top 5 dans les dix premiers aux classements Femmes et Hommes : Lisa VIttozzi (1ère), Johannes Thingnes Bøe (3eme) et Benedikt Doll (9ème).