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Bilan de la 2e journée du Tournoi des 6 Nations

  • Rémy
  • 11 févr. 2024
  • 3 min de lecture

La joie des Irlandais après un essais face à l'Italie
Crédit : AFP

Un dénouement controversé, un match haletant, et un résultat prévisible. La 2e journée du Tournoi des Nations à rendu son verdict, l’heure est donc d’en faire le bilan.


L’Ecosse volé face à la France (16-20) ?


Si on commence par l’analyse du match, ce n’est pas du grand rugby que l’on a vu. Avec la pluie qui tombait sur Murrayfield et 32 fautes de mains en tout, le contenu n’en a été que dégradé. Alors dans ces conditions, les deux équipes ont logiquement joué 85 fois au pied dans toute la rencontre. Un match qui a plutôt été dominé par les Ecossais, qui ont cependant manqué de pragmatisme. Ils sont pourtant restés constant en évitant le trou d’air connu face aux Pays de Galles. Côté français, après l’humiliation subit face à l’Irlande, il fallait réagir. L’attaque n’a pas été flamboyante, mais la défense et surtout l’agressivité défensive étaient de retour. La dernière action du match résume bien l’entièreté de la rencontre : le ballon est en possession des français qui le perdent bêtement en se faisant chahuté dans un ruck. Et la solidarité défensive française ressurgi pour empêcher les écossais d’aplatir, mais est-ce vrai ? Skinner n’a-t-il pas aplati dans l’en-but ? Il faut dire que la règle a joué en notre faveur : la décision terrain de l’abitre est pas-essai, et aucune image CLAIR et EVIDENTE ne déjuge cette décision, même s’il SEMBLE que la ballon touche le sol en ayant franchi la ligne.


Le Pays de Galles ne passe pas loin une nouvelle fois (16-14)


Dans l’antre du rugby anglais, Twickenham, les gallois ont presque réussi ce que l’on pourrait appeler un exploit. Pourquoi ? Parce que cette équipe revient de loin, de très loin. Cinquième du tournoi les deux dernières éditions, la performance risque d’être identique cette année mais la qualité de jeu a largement augmenté. Il faut dire que leur numéro 10 Lloyd semble prendre haut-la-main la succession de l’emblématique Dan Biggar. Il organise très bien l’attaque, et alterne entre jeu à la main, chandelle, coup de pied d’occupation ou en diagonal de manière délicieuse. Les gallois entament donc très bien ce match en marquant sur un essai de pénalité (17e minute) et surtout avec des anglais qui reçoivent deux cartons jaunes en l’espace de cinq minutes. Mais la fougue de leur groupe jeune leur fait défaut, après le renvoi anglais ils commettent un en-avant sur une tentative de relance depuis leur camp. Les joueurs de la rose récupèrent la mêlée, Ben Earl décide de partir tout seul et enfonce tous sur son passage en allant aplatir dans l’en-but (20e). La suite du match est très équilibrée et même s’ils arrivent à tenir le ballon, les gallois ne font pas de différences hormis sur l’essai de Mann (38e). En seconde période les anglais dominent mais ont du mal à scorer, ils mettent constamment les gallois sous pression mais ne parviennent pas à creuser l’écart au score. La décision se fait sur un essai de Dingwall (63e) et une pénalité de Ford (72e).


La logique est respectée dans ce Irlande-Italie (36-0)


Les italiens n’auront existé que 20 minutes pendant ce match. Ils ont tenté de produire du jeu, ce qui a marché en début de rencontre mais au fil de la partie leurs trop nombreuses approximations ont eu raison d’eux. En face, les irlandais restent tout aussi impressionnant avec une équipe remaniée, leur jeu est huilé à la perfection. Le 2e ligne Mccarthy est un véritable chien, en défense il est inépuisable et en attaque il renverse tout sur son passage. Le XV du trèfle a trouvé son nouveau monstre pour les prochaines années. Dan Sheehan est toujours aussi performant, auteur d’un doublé, il n’a manqué qu’a quelques centimètres d’aplatir dans l’en-but une troisième fois. Au final : 6 essais, presque un standard pour cette équipe qui n’aura jamais laissé les italiens franchir leur ligne. Une véritable démonstration irlandaise qui se dirige tout droit vers un nouveau grand chelem.


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