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289 résultats trouvés avec une recherche vide

  • La crise au RCT, Mignoni dérape

    Alors que la saison avait bien débuté en conservant une place dans les six premiers du Top 14 tout le long de la phase aller, le Rugby Club Toulonnais s’est écroulé en même temps que ses résultats de Champions Cup. Dernièrement, l’entraineur, Pierre Mignoni, s’en est d’abord pris à ces joueurs avant de s’énerver sur la presse. Rien ne va plus à Toulon. Une once d’espoir était apparue en début de saison avant de s’estomper au début des fêtes, avec un enchaînant les défaites. Début février, alors que les joueurs s’apprêtaient à partir en vacances après un bloc de quinze matchs, Pierre Mignoni leur envoie tous un message. Il décide d’écourter de 24 heures leurs congés : « …reprise lundi matin… Poids et masse grasse lundi 10 h… Pour les fumeurs, nettoyage de votre fumoir. Cette pièce sera fermée… l’institution RCT ne peut plus accepter ça. Si vous n’êtes pas content tu peux changer de club ou m’appeler, je suis disponible. ». La fracture est donc bien profonde au sein du club, des lignes de conduite inacceptables restaient jusque-là impunies. Comment est-il possible que des sportifs professionnels fument ? C’est tout simplement indécent. Et plus affolant encore, comment un club professionnel peut installer des fumoirs ? Est-ce vrai ce qui est décrit dans le message de Mignoni ou alors juste une métaphore visant certains joueurs ? Impossible à savoir pour le moment. Mignoni s’en prend à des journalistes Pour rajouter de l’huile sur le feu à cette histoire, à la suite du match Toulon-Perpignan remporté par les varois, Pierre Mignoni s’en est pris à des journalistes de L’Equipe. Ce sont eux qui ont révélé le message de l’ancien demi de mêlée à ses joueurs. Et visiblement, pour Mignoni, ça ne passe pas, apprend-on dans le quotidien sportif. Au journaliste de L’Equipe présent en conférence de presse il demande avec véhémence d’où le journal tient ses sources, à la recherche des « coupables ». D’après lui, ce message relève de « sa vie privée », alors que non puisqu’il s’agit d’un échange entre un manager et ses joueurs. Il s’est montré agressif envers ce journaliste ainsi qu’à un autre qui n’était pas présent. Un tempérament explosif qui a sûrement dépassé les bornes hier.

  • LPGA Tour : Céline Boutier échoue à un coup de Green

    Ce dimanche 3 mars, à Singapour, Céline Boutier n’est pas passée loin d’un 7e titre sur le LPGA Tour. Parti à 3 coup de la Japonaise Ayaka Furue, la Française a longtemps été en tête dans cette journée avant de sa faire rattraper sur la fin par la vainqueure Hannah Green. Elle finit 2e du tournoi et passe au 7e rang de la Race to CME. Dans une journée pleine de suspense, Céline Boutier a bien failli remporter le HSBC Women’s World Championship à Singapour. Auteure d’un 67 dans ce dernier tour, la Française a pendant longtemps été aux avant-postes, notamment grâce à un putting flamboyant : « J’ai l'impression d'avoir réussi quelques bons putts, je me suis donné beaucoup de chances de birdies », déclare-t-elle. Avec un point d’avance sur Hannah Green avant d’entamer le trou numéro 18, la 3e joueuse mondiale a dû s’employer mentalement pour sauver un par important en rentrant 1m50 et finir à -12 total : « Je suis donc très satisfaite de mon parcours, y compris de mon putt pour par au 18. J'ai su rester solide, en prenant la bonne ligne », explique-t-elle. Malheureusement pour elle, ce sauvetage n’a pas été suffisant mais elle peut se consoler en voyant qu'elle passe à la 7e place du classement du circuit LPGA, la Race to CME. Hannah Green, le finish de folie Alors que Céline Boutier semblait en route pour remporter son 7e tournoi sur le LPGA Tour, c’est finalement l’Australienne Hannah Green qui s’impose sur le fil grâce à une fin de partie extraordinaire. Avec des birdies aux 16 et 17, Green a d’abord recollé au score posté par la Française de 30 ans avant de finir en beauté au 18. Grâce à un putt d’une dizaine de mètres, la 29e joueuse mondiale décroche son 4e succès sur le circuit américain sous les applaudissements de sa co-compétitrice du jour, Andrea Lee. A cause de cette victoire, Hannah Green empêche la Française Céline Boutier de passer numéro 1 mondiale.

  • Cognizant Classic : Bud Cauley en tête, Perez et Pavon au contact

    Ce vendredi 1er mars, dans des conditions très venteuses, Bud Cauley a pris les commandes du Cognizant Classic en Floride grâce à une carte de 65 (-6). Derrière, on retrouve deux Français dans le coup en amont du week-end : Victor Perez, 4e et Matthieu Pavon, 14e. Ce vendredi, les conditions météorologiques ont rendu la tâche compliquée pour les joueurs sur le parcours du PGA National. Avec un vent très présent, les joueurs ont eu du mal à scorer dans cette deuxième journée du tournoi du PGA Tour, le Cognizant Classic. Certains joueurs ont malgré tout réussit à tirer leur épingle du jeu. C’est le cas de Bud Cauley qui a réalisé un score de -6 pour passer en tête. Avec six birdies contre aucun bogey, le natif de Daytona Beach, en Floride, passe à -11 total et possède un coup d’avance sur Austin Eckroat et Garrick Higgo. Victime d’un accident de voiture l’éloignant des terrains pendant plus de 4 ans, le leader essaiera de remporter son premier tournoi sur le PGA Tour sur son retour à la compétition après des années de doutes : « J'ai souvent pensé que ma carrière était terminée. Alors, je prends beaucoup de plaisir en étant ici, dans cette position », précise-t-il. Rory Mcilroy et Shane Lowry sont tous deux à -8 total en 6e position. Les Français en grande forme A quelques mois des Jeux Olympiques de Paris, les deux Français provisoirement qualifiés sont au rendez-vous dans cette épreuve floridienne du circuit américain. Avec un total de -9 après deux tours, Victor Perez est quatrième au côté de Kevin Yu. Grâce à une carte de 66 (six birdies et un bogey), le Tarbais jouera de nouveau les premiers rôles ce week-end après son début de saison plutôt décevant, où il avait été plombé par un putting défaillant : « J’ai rentré beaucoup plus de putts que lors de mes 3 premiers tournois donc je suis très content de cette partie du jeu qui revient et qui avait toujours été un de mes points forts », explique-t-il. Derrière Perez, un autre joueur tricolore se positionne correctement avant les deux derniers tours. Matthieu Pavon, un des joueurs les plus en forme du moment, est 14e après un score de 68 (-3). Le numéro 1 de la FedExCup est à -7 total et se retrouve à seulement quatre coups de la tête. Très solide depuis le début de la saison, le vainqueur du Farmers Insurance fin janvier n’a pas joué une seule fois au-dessus du par et il semble continuer sur cette lancée dans ce Cognizant Classic sur le parcours du PGA National.

  • Dubai : Humbert se qualifie en finale et affrontera Bublik

    Ce vendredi 1er mars, Ugo Humbert a réalisé l’exploit de sortir Daniil Medvedev en demi-finale de l’ATP 500 de Dubai (7-5, 6-3). Il défiera Alexander Bublik en finale du tournoi. Après une très belle performance hier contre Hubert Hurkacz, le Français Ugo Humbert a de nouveau battu un gros calibre. Lors de cette demi-finale, il a sorti le Russe Daniil Medvedev dans un match maîtrisé de bout en bout. Dès le 1er set, il se procure plusieurs balles de break qu’il ne parviendra malheureusement pas à convertir. C’est à la fin de la première manche qu’il arrivera enfin à prendre le service de son adversaire pour passer en tête de cette rencontre. Quelques frayeurs en milieu de 2e set Ce n’est pas facilement que Ugo Humbert s’est extirpé de ce match contre le Russe ce soir à Dubai, bien au contraire. Malgré un break d’entrée de 2e manche (2-0), le 18e joueur mondial n’a pas su maintenir son avance très longtemps et s’est fait recoller au score dans la foulée par un Medvedev requinqué. Cependant, le Français a su réagir au meilleur moment en sauvant une trois balles sur son service et en allant chercher un break à 4-3. Il s’impose sur le score de 7-5, 6-3 contre un adversaire qui lui réussit bien (3 victoires à 1 pour Humbert contre Medvedev). Il affrontera samedi le Kazakhe Alexander Bublik, tombeur d’Andrey Rublev, disqualifié pour son comportement sur le court.

  • Ingrid Tandrevold a les clés d'une fin de Coupe du Monde haletante

    En tête du classement général de la Coupe du Monde, Ingrid Tandrevold ne possède qu'une courte avance de 30 points sur sa dauphine Justine Braisaz - Bouchet. La Norvégienne était en souffrance sur le tir debout durant les Championnats du Monde à Nove Mesto, son état de forme face aux cibles sera déterminant dans la lutte pour le gros globe de cristal. Les meilleurs biathlètes du Monde se lancent dans la dernière ligne droite de la saison 2023-2024. Si le suspense est faible chez les Hommes avec la domination de Johannes Boe, il est toujours intacte du côté des Femmes. Une cinquantaine de points séparent Ingrid Tandrevold, porteuse du dossard jaune, de Julia Simon, 4e et récente championne du Monde du Sprint et de la Poursuite. Dans ce quatuor de tête resserré, la France compte deux des meilleurs biathlètes du moment, Braisaz - Bouchet et Simon, une occasion en or de voir une Française remporter le gros globe de cristal. Ingrid Tandrevold, l'inquiétude Leader fébrile mais tout de même leader du classement général, Ingrid Tandrevold a la chance d'aborder le retour à la compétition sans confiance mais à la première place. La Norvégienne s'était emparée du dossard jaune le 14 janvier et avait dès ce moment laissé apparaître d'énorme faiblesses sur le tir debout. Depuis sa prise du dossard jaune, elle n'a plus fait mieux que 10e, sur la mass start des Mondiaux avec toujours 3 fautes au tir minimum à chaque course. Si Tandrevold ne réussit pas à régler ce défaut au tir, elle risque de voir son avance fondre et son retard croître, dès ce week-end, à domicile, à Oslo. À l'affut, Justine Braisaz - Bouchet, Lisa Vittozzi et Julia Simon talonnent la Norvégienne au classement général et ont brillé sur les championnats du Monde en remportant, à elle trois, l'ensemble des titres individuels. Une biathlète en grande difficulté et trois autres en forme, la fin de saison s'annonce dure pour Tandrevold qui pourrait ne même plus se battre pour le podium du général.

  • LPGA Tour : Céline Boutier s’empare de la tête

    Ce vendredi 1er mars, Céline Boutier a réalisé la plus belle carte du tournoi à Singapour. Avec une carte de 64 (-8), elle prend les commandes de la 4e épreuve de l’année sur le LPGA Tour. Elle ne s’arrête plus. Depuis le mois de mars 2023, Céline Boutier est devenue une star internationale dans le monde du golf féminin. Ce vendredi 1er mars, la joueuse tricolore a une nouvelle fois réalisé une superbe performance sur le parcours de Sentosa Golf Club en enregistrant un score de 64 (-8). Parti 5 points derrière les leaders du 1er tour après une carte de +1, Boutier a décidé de mettre les gaz dans cette deuxième journée en faisant 8 birdies contre aucun bogey. Bien aidée par un putting très performant, la 3e joueuse mondiale prend un point d’avance en tête du tournoi à -7 total : « Hier je n’ai pas rentré grand-chose mais aujourd’hui j’avais l’impression de tout rentrer », déclare-t-elle après sa partie. Furue et Sagstrom en chasse Derrière la Française, on retrouve Ayaka Furue, auteure d’une carte de 67 (-5), qui la place seule 2e à -6 total. Malgré un mauvais démarrage (+2 en 4 trous), la Japonaise s’est complètement relancée ce vendredi en réalisant notamment quatre birdies d’affilée du 12 au 15. Elle est un coup devant la Suédoise de 31 ans Madelene Sagstrom. Les deux poursuivantes seront associées à Céline Boutier lors du troisième tour samedi à 9h25 heure locale. L’autre Française, Perrine Delacour, est 38e à +3 total.

  • Victor Wembanyama : un début de carrière NBA en fanfare

    Il avait beau être énormément attendu en NBA, le français Victor Wembanyama semble confirmer tous les espoirs placés en lui. Jamal Crawford, légendaire joueur américain, estime que Victor est encore « meilleur que la hype » qui l’entoure. L’occasion de faire un point sur son début de saison. S’il a commencé la saison timidement en étant en concurrence avec Chet Holmgren pour la course au titre de Rookie de l’année, « Wemby », comme on l’appelle, a changé de dimension en 2024. Depuis son alerte à la cheville le 19 décembre à la suite d’un accident avec un ramasseur de balles, Victor a vu son temps de jeu être grandement restreint, 24 minutes sur le parquet chaque match. De quoi le frustré, comme il l’avoue lui-même, mais pas de quoi le bridé puisque c’est en jouant moins de minutes que notre pivot français a commencé à aligner des feuilles de stats à hauteur de 20 points minimum. Début février, son coach Gregg Popovich annonce l’allègement de sa restriction de minutes, et depuis, Wemby aligne des performances incroyables. Le 12 février, il réalise un triple-double (plus de 10 points dans 3 catégories statistiques différentes) avec des contres ! Une première dans la ligue depuis 2021. C’est une performance historique, comme son five-by-five (plus de 5 points dans 5 catégories statistiques différents) quelques jours plus tard, devenant le plus jeune à réaliser cette performance et rejoignant le cercle très fermé des quatorze autres l’ayant fait. Une polyvalence impressionnante Notre français est aussi le quatrième joueur de l’histoire de la NBA à atteindre les 1 000 points avec le moins de minutes, devant des Michael Jordan ou Lebron James. En attaque ou en défense Wemby est un monstre, il domine toute la ligue en termes de contres par matchs (3,3) et en a déjà réalisé plus (180) que sept des dix derniers vainqueurs du titre de Défenseur de l’année. Il est également le meilleur marqueur, rebondeur, intercepteur et contreur, et fait partie des meilleurs passeurs, de la cuvée de draft 2023 dont il est issu. S’il impressionne autant, c’est bien par ces feuilles de stats, et non ces victoires. C’est aussi la seule chose que peuvent encore lui reprocher ses détracteurs, aussi imbécile cela semble-t-il. Comment lui reprocher de perdre des matchs dans une équipe dernière de la conférence Ouest, dont il est le seul élément d’un effectif très médiocre à quotidiennement surnager.

  • Lenny Martinez, l'année de l'éclosion ?

    Pour sa deuxième année chez les professionnels, Lenny Martinez a déjà confirmé les espoirs que son équipe, Groupama - FDJ, nourrit en lui pour 2024. Avec un début de saison impressionnant, le jeune coureur de 20 ans a déjà remporté 2 étapes et fini 2e du général de l'O Gran Camiño, seulement battu par Jonas Vingegaard, lançant une saison qui pourrait être celle de l'éclosion au plus haut niveau après la confirmation en 2023. Le nouveau "futur successeur de Bernard Hinault" est là. Cette étiquette n'a jamais véritablement réussi aux coureurs français depuis plus de 10 ans mais Lenny Martinez s'approche chaque jour davantage du statut de meilleur espoir du cyclisme français pour les classements généraux des Grands Tours. En 2023, il avait réalisé une première saison encourageante en devenant le plus jeune porteur du Maillot Rouge de l'histoire de la Vuelta. Avec le départ à la retraite de Thibaut Pinot, Lenny Martinez monte encore plus haut dans la hiérarchie de l'équipe et pourrait même contester le leadership à David Gaudu au vu de son début de saison. Une entame de 2024 canon Avec un premier bloc de course dense qui visait à le tester avant de prétendre à un bon classement général en fin de saison sur le Tour d'Espagne, Lenny Martinez a rassuré son équipe et même largement dépassé les attentes. Pour ses trois courses de présaison en février, le coureur de la Groupama - FDJ a décroché deux victoires sur la Classique Var et le Trophée Laigueglia ainsi qu'une 2e place au classement général de l'O Gran Camiño. Aligné sur cette course en tant que co-leader aux côtés de David Gaudu, le natif de Cannes a très vite pris le dessus sur son aîné, pour finalement tenir tête à Jonas Vingegaard le dernier jour et décrocher une belle place finale au général derrière le double vainqueur du Tour. Exceptionnellement aligné ce week-end sur les Strade Bianche, Lenny Martinez découvre chaque course l'étendue de ses capacités qui ne se limitent plus qu'à de la montagne pure mais aussi à une certaine qualité de punch dans les côtes.

  • Battues par l'Espagne 2 à 0, les Bleues en argent en Ligue des Nations

    En lice pour remporter la première Ligue des Nations féminine de l'histoire, l'équipe de France féminine de football n'a pas eu de chance face aux Espagnoles à domicile. Les championnes du Monde en titre ont complètement dominé le match, s'imposant finalement 2 buts à 0. Pas de premier titre international pour la France mais un nouveau dans l'armoire à trophée de l'équipe d'Espagne. Au Stade olympique de Séville, les Bleues ont été surclassées et n'ont rien pu faire face aux championnes du Monde en titre malgré un très bon niveau affiché en demi-finale contre l'Allemagne. À cause d'un manque d'agressivité et une certaine passivité, l'équipe de France a d'abord encaissé le premier but à la 32e minute grâce à un centre tendu en retrait d'Olga Carmona repris par Aitana Bonmati. Revenue avec de nouvelles ambitions à la mi-temps, la France a tout de suite vu ses nouveaux espoirs douchés par un but presque copier coller inscrit par Mariona Caldentey, encore sur un centre en retrait venu de l'aile. L'équipe de France pouvait remporter le premier titre international de son histoire avec cette Ligue des Nations. Avec cette défaite 2 à 0, elle doit se contenter de l'argent et devra faire de réels progrès pour espérer quelque chose aux Jeux Olympiques de Paris dans moins de 6 mois.

  • Julian Alaphilippe - Patrick Lefevere, une relation toxique

    Pour sa 12e saison chez Soudal - Quick Step, la dernière d'un contrat en or, Julian Alaphilippe a une nouvelle fois subie les foudres du manager général de l'équipe Patrick Lefevere en interview. Critiquant un côté fêtard, buveur et le rôle joué par son épouse Marion Rousse dans son manque de résultat, Lefevere a été fortement critiqué pour ce nouvel écart extra-sportif. Ce n'est pas la première et sûrement pas la dernière sortie de Patrick Lefevere dans les médias concernant Julian Alaphilippe mais c'est sans doute celle de trop. Le double champion du Monde 2020 et 2021 avait signé il y a deux ans un nouveau contrat en or à 2,3 millions par an, lequel n'a pas été suivi par des performances à la hauteur du salaire. "Il y a eu trop de fêtes et trop d'alcools" Dans les colonnes du magazine flamand Humo, Patrick Lefevere n'a pas manqué de lancer une nouvelle pique à la superstar qui lui a offert des victoires de prestige. "Avec l'âge, vous devez prendre plus soin de vous, vous entraîner plus dur. Je pense que chez lui, il y a eu trop de fêtes et trop d'alcool", a glissé le manager général dans son interview. Ces propos déjà limites auraient pu passer inaperçu comme les précédents mais l'acharnement de Lefevere a dépassé les bornes du sportif en attaquant fortement sa vie privée. En plus de cela, le Belge a fait l'erreur de s'attaquer à sa femme Marion Rousse dont le coureur français serait "sérieusement sous le charme, peut-être trop". La première concernée n'a pas manqué de se défendre sur les réseaux sociaux, soutenue par les internautes. Des propos qui ne passent pas au sein de la sphère cycliste L'icône du cyclisme belge de 69 ans s'est feint d'une défense en mettant la faute sur le journaliste qui aurait mal retranscrit des propos tenus dans un "néerlandais pas toujours bien compris". Ces quelques excuses bafouillées ne sont pas passées auprès du monde du cyclisme. "C’est une situation insensée, qui ne devrait pas se produire en public", a par exemple confié Geraint Thomas dans son propre podcast. Le vainqueur du Tour de France 2018 a apporté son soutien à Julian Alaphilippe, dans l'incompréhension de cette sortie de médiatique de Lefevere. Le coureur d'Ineos Grenadiers "[pensait] même qu'il était ivre".

  • Pourquoi faut-il absolument suivre la saison 2024 de monoplace ?

    A 2 jours du début du premier week-end de Formule 1 à Bahreïn, la pression est à son maximum. La saison 2024 de F1, F2 et même F3 s'annonce d'avance riche en émotions, en rebondissements et en apprentissage pour les plus jeunes pilotes. Une nouvelle saison record pour Red Bull ou le début d'une révolte chez les écuries concurrentes, la confirmation de jeunes talents ou l'explosion de nouveaux pilotes en formule de promotion, 2024 détient les réponses aux nombreuses questions qui courent dans le monde du sport automobile. Les championnats de Formule 1, 2 et 3 vont débuter ce jeudi 29 février à Bahreïn. Les deux premiers Grand Prix de F1 sur les circuits de Sakhir et Jeddah se tiendront exceptionnellement le samedi afin d'anticiper le Ramadan qui débutera le dimanche 10 mars. Red Bull, chasseur de records Record de victoires consécutives d'une équipe, d'un pilote mais aussi record de succès en Grand Prix sur une même saison, Red Bull n'a presque rien laissé passer en 2023 à l'exception du GP de Singapour remporté par l'Espagnol Carlos Sainz. En 2024, l'écurie autrichienne pourrait réaliser l'exploit jamais réalisé d'une année parfaite à 100% de victoires qui constituerait logiquement un record presque imbattable de succès au cours d'une saison à 24 Grands Prix. Avec un nouveau concept osé, l'écurie championne du Monde a pris le risque de s'éloigner du concept vainqueur en 2023 contrairement à ses concurrents qui s'en sont tous rapprochés. Montrant une certaine stabilité en essais de présaison, la monoplace au Taureau Rouge dessinera dès ce week-end la direction prise par la saison 2024. Grâce à cette nouvelle philosophie, Red Bull s'offre une possibilité de développement beaucoup plus importante qui lui permettrait une fois encore d'accroître son avance en terme de performance. Ferrari et McLaren à l'affut Comme des prédateurs, les adversaires de Red Bull attendront la moindre porte ouverte pour sauter sur l'occasion d'une victoire en Grand Prix. Avec un nouveau pas en avant réalisé, Ferrari et McLaren pourraient être de sérieux concurrents au podium constructeur, voire même plus si le concept Red Bull s'avérait moins efficace qu'attendu. Là est en effet le risque représenté par une toute nouvelle monoplace : qu'elle ne corresponde pas aux attentes et aux spéculations une fois envoyée en piste. Contrairement à 2022 et 2023 qu'elle avait démarré au fond du trou, la McLaren semble prête à se battre dans les premières positions dès le début de saison. Si l'écurie pensionnaire de Woking parvient à conserver son rythme de développement de la voiture des deux dernières saisons, elle pourrait venir titiller Red Bull et offrir à son duo de jeunes pilotes, Lando Norris et Oscar Piastri, sa première victoire en Formule 1. Confirmer les espoirs en Formule 2 Les formules de promotion inférieure sont cruelles et laissent peu de temps aux pilotes pour montrer l'étendue de leurs talents. La grille 2024 est nourrie de jeunes talents qui pour leurs première ou deuxième saisons bénéficieront du départ des 5 premiers du classement 2023. Meilleur rookie de la saison dernière, le Français Victor Martins fait partie des favoris à la victoire en 2024. Le pilote ART, vainqueur du championnat de F3 2022, devra trouver la régularité qu'il lui avait manqué en début 2023. Face à lui la concurrence sera rude, surtout du côté de l'écurie Prema et son duo de choc Bearman-Antonelli. Talonnant Martins pour le titre de meilleur rookie l'année dernière, Oliver Bearman vivra également 2024 comme la saison de la confirmation alors que son coéquipier Andrea Kimi Antonnelli, 17 ans, connaîtra sa première saison en Formule 2 sans même être passé par la F3. Les pilotes des Académies Alpine, Ferrari et Mercedes devront rassurer les écuries de F1 qui pourraient, en cas de silly-season très agitée en vue de 2025, miser gros sur un jeune pilote performant en formule de promotion.

  • Rugby à 7 : les Français en forme à Vancouver

    RUGBY - Pour le retour du Sevens après un mois de pause, les nations se donnaient rendez-vous au Canada à Vancouver. Cette étape à particulièrement sourit aux français, avec notamment la première d’Antoine Dupont. Les hommes s'illustrent Pour les débuts du très observé Antoine Dupont, les bleus ont fait plaisir en étant hautement compétitif. Tout débute avec une phase de poule rondement menée pour trois victoires en trois matchs. Vient ensuite le quart de finale contre les irlandais qui aura été très serré et dont la décision est faite sur un essai de Dupont dans le temps additionnel de la deuxième mi-temps (12-5). En demi-finale, se sont les néo-zélandais qui se dressent sur la route des bleus et leur font barrage puisqu’ils céderont face à l’efficacité néo-zélandaise. Le score (28-26) ne reflète pas la physionomie du match qui était plié avant le coup de sifflet final. Les bleus décrochent tout de même la médaille de bronze en surclassant les Etats-Unis dans le match pour la 3e place (42-12). Les Bleues dans leurs standard Elles l’ont clairement affiché en début de saison et le confirme, les françaises jouent les premières places du Sevens cette année avec la volonté de gagner une étape du circuit pour la première fois de leur histoire. Et à Vancouver, elles ont une nouvelles fois démontré qu’elles se donnaient les moyens de leur ambition. Elles se sont aisément sorties des poules avec trois victoires en trois matchs, et effacent les surprenantes brésiliennes en quart-de-finale. En demi, elles défont les redoutables australiennes (21-19), déjà vainqueur de deux étapes sur trois depuis le début de la saison, dans un match à suspens qui se sera joué sur une ultime transformation manquée par l’Australie. Mais en finale, elles échouent contre les néo-zélandaises qui auront fait la différence en première mi-temps. Ça fait deux finales en quatre étapes du circuit pour les françaises qui passent tout proche de leur objectif.

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