Pourquoi faut-il absolument suivre la saison 2024 de monoplace ?
- Léo-Mathis
- 27 févr. 2024
- 3 min de lecture

A 2 jours du début du premier week-end de Formule 1 à Bahreïn, la pression est à son maximum. La saison 2024 de F1, F2 et même F3 s'annonce d'avance riche en émotions, en rebondissements et en apprentissage pour les plus jeunes pilotes.
Une nouvelle saison record pour Red Bull ou le début d'une révolte chez les écuries concurrentes, la confirmation de jeunes talents ou l'explosion de nouveaux pilotes en formule de promotion, 2024 détient les réponses aux nombreuses questions qui courent dans le monde du sport automobile. Les championnats de Formule 1, 2 et 3 vont débuter ce jeudi 29 février à Bahreïn. Les deux premiers Grand Prix de F1 sur les circuits de Sakhir et Jeddah se tiendront exceptionnellement le samedi afin d'anticiper le Ramadan qui débutera le dimanche 10 mars.
Red Bull, chasseur de records
Record de victoires consécutives d'une équipe, d'un pilote mais aussi record de succès en Grand Prix sur une même saison, Red Bull n'a presque rien laissé passer en 2023 à l'exception du GP de Singapour remporté par l'Espagnol Carlos Sainz. En 2024, l'écurie autrichienne pourrait réaliser l'exploit jamais réalisé d'une année parfaite à 100% de victoires qui constituerait logiquement un record presque imbattable de succès au cours d'une saison à 24 Grands Prix.
Avec un nouveau concept osé, l'écurie championne du Monde a pris le risque de s'éloigner du concept vainqueur en 2023 contrairement à ses concurrents qui s'en sont tous rapprochés. Montrant une certaine stabilité en essais de présaison, la monoplace au Taureau Rouge dessinera dès ce week-end la direction prise par la saison 2024. Grâce à cette nouvelle philosophie, Red Bull s'offre une possibilité de développement beaucoup plus importante qui lui permettrait une fois encore d'accroître son avance en terme de performance.
Ferrari et McLaren à l'affut
Comme des prédateurs, les adversaires de Red Bull attendront la moindre porte ouverte pour sauter sur l'occasion d'une victoire en Grand Prix. Avec un nouveau pas en avant réalisé, Ferrari et McLaren pourraient être de sérieux concurrents au podium constructeur, voire même plus si le concept Red Bull s'avérait moins efficace qu'attendu. Là est en effet le risque représenté par une toute nouvelle monoplace : qu'elle ne corresponde pas aux attentes et aux spéculations une fois envoyée en piste.
Contrairement à 2022 et 2023 qu'elle avait démarré au fond du trou, la McLaren semble prête à se battre dans les premières positions dès le début de saison. Si l'écurie pensionnaire de Woking parvient à conserver son rythme de développement de la voiture des deux dernières saisons, elle pourrait venir titiller Red Bull et offrir à son duo de jeunes pilotes, Lando Norris et Oscar Piastri, sa première victoire en Formule 1.
Confirmer les espoirs en Formule 2
Les formules de promotion inférieure sont cruelles et laissent peu de temps aux pilotes pour montrer l'étendue de leurs talents. La grille 2024 est nourrie de jeunes talents qui pour leurs première ou deuxième saisons bénéficieront du départ des 5 premiers du classement 2023. Meilleur rookie de la saison dernière, le Français Victor Martins fait partie des favoris à la victoire en 2024. Le pilote ART, vainqueur du championnat de F3 2022, devra trouver la régularité qu'il lui avait manqué en début 2023.
Face à lui la concurrence sera rude, surtout du côté de l'écurie Prema et son duo de choc Bearman-Antonelli. Talonnant Martins pour le titre de meilleur rookie l'année dernière, Oliver Bearman vivra également 2024 comme la saison de la confirmation alors que son coéquipier Andrea Kimi Antonnelli, 17 ans, connaîtra sa première saison en Formule 2 sans même être passé par la F3.
Les pilotes des Académies Alpine, Ferrari et Mercedes devront rassurer les écuries de F1 qui pourraient, en cas de silly-season très agitée en vue de 2025, miser gros sur un jeune pilote performant en formule de promotion.






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