L'Angleterre accrochée puis souveraine contre l'Italie
- Rémy
- 10 mars
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 avr.

Malgré le score large (47-24), le XV de la Rose a douté un temps contre une équipe italienne toujours aussi accrocheuse. L'Angleterre enregistre surtout la perte de son centre Ollie Lawrence, un élément central dans le système du sélectionneur Steve Borthwick.
Le soleil était là, brillant, dans le ciel de Twickenham, et les visages heureux à l'issue de la rencontre contre l'Italie. Mais ces sourires ne font-ils pas office de trompe-l'œil ? Car quand on regarde la physionomie du match, les Anglais ont bataillé toute une mi-temps contre la Squadra Azzurra (21-17 à la pause).
Chahuté par l'intensité mise part les transalpins, les Anglais n'ont que très peu trouvé la faille. Ils peuvent tout de même se targuer d'avoir été réaliste, notamment sur l'essai de Freeman bien décalé par une passe au pied délicieuse d'Eliott Daly (27e). Leur longueur de jeu au pied les a longtemps sauvés, permettant de s'aérer à chaque incursion italienne dans leur camp. Fin Smith, préféré à Marcus, a été à la hauteur du rendez-vous, dans le registre qui est le sien.
40 minutes, puis plus rien
Les Anglais auront su profiter des erreurs italiennes pour prendre l'avantage au score en première mi-temps, et appuyer sur l'accélérateur en deuxième. Car comme souvent, cette Squadra Azzurra, si agressive et prometteuse dans le premier acte, implose ensuite. Les collisions offensives et défensives sont gagnées de la première à la 40e minute, mais subies après la pause.
Entre la pénalité de Garbisi (38e), et l'essai de Menoncello (71e), il se passe presque toute une mi-temps sans inscrire de point. Et pendant ce temps, le XV de la Rose creuse l'écart par Marcus Smith (44e), Tom Curry (47e), Sleightholme (53e), et Earl (80e). Les hommes de Borthwick s'en sortent bien, mais le jeu proposé reste tout aussi minimaliste qu'inquiétant pour la suite. La deuxième place au classement chipée à l'Irlande est trompeuse, tandis que l'Italie ferait bien de regarder derrière. Défait par l'Ecosse mais avec le bonus défensif, le Pays de Galles talonne les transalpins de très près désormais.
Commenti