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  • Jonathan Milan, mot compte Triple

    Dans un autre monde que ses homologues sprinteurs, Jonathan Milan a une nouvelle fois dominé l'emballage final de la treizième étape du Tour d'Italie. Pour sa troisième victoire, il a pu compter sur un très bon travail de ses coéquipiers. Le Giro 2024 est celui des dominations sans partage. Si celle de Tadej Pogacar au classement général était attendue, la mainmise de Jonathan Milan sur les sprints est quant à elle plus surprenante. Le treizième jour de course de l'épreuve a bien été perturbé par quelques tentatives de bordures à une cinquantaine de kilomètres de l'arrivée. Présent dans un groupe de piégés, le porteur du Maillot Cyclamen a un temps cru son étape terminée, forcé à faire lui-même l'effort pour limiter l'écart avec le peloton. Avec un relâchement des équipe de favoris au classement général, tout est cependant rentré dans l'ordre. On aurait pu penser que cet événement jouerait sur les forces restantes à Jonathan Milan en fin de course mais, une nouvelle fois, rien ni personne n'a pu se mettre en travers de son chemin vers la victoire. Surpuissant dans le sprint final, l'Italien a bien anticipé l'accélération de Fernando Gaviria qui lui a servi de tremplin pour supplanter tous ses adversaires.

  • L'instinct "Julian Alaphilippe" frappe de nouveau

    Peu avare d'efforts depuis le début du Tour d'Italie 2024, Julian Alaphilippe s'est enfin vu récompensé en remportant la douzième étape à Fano. Parti à deux, en compagnie de Mirco Maestri, à 125 kilomètres de l'arrivée, il a une nouvelle fois fait parler son flair et sa science de la course. Onze mois et onze jours sans succès, la victoire n'est jamais aussi belle que quand elle est attendue et désirée. Julian Alaphilippe était passé très proche de s'imposer depuis le début de ce Giro 2024, une fois battu par Pelayo Sanchez, plus fort, puis rattrapé par le peloton à moins de dix kilomètres du terme de l'étape à Naples. Toujours très généreux dans l'effort, le Français a vu la course lui sourir dans les nombreux murs longeant la côte adriatique. Qu'est-ce que l'audace ? Sans parler d'un bon coup tactique, le double champion du monde de l'équipe Soudal - Quick Step a pris un risque énorme en se lançant dans une épopée à deux, accompagné par l'Italien Mirco Maestri, à plus de 120 kilomètres de Fano. Le coureur de la formation Polti - Kometa a été le facteur déterminant de cette journée radieuse pour le clan tricolore en acceptant jusqu'au bout de collaborer avec Julian Alaphilippe qu'il savait beaucoup plus fort dans les montées. Le Français ne s'est jamais posé de question. Avec une quarantaine de secondes d'avance sur un groupe d'une dizaine de poursuivants au pied de la dernière difficulté du jour, le Monte Giove, il a pris son envol dans un pente à 20 %. Conservant un écart presque identique sur Quinten Hermans et Jonathan Narvaez au sommet, Julian Alaphilippe était comme un poisson dans l'eau pour aborder les nombreux virages de la descente et du final de l'étape à Fano. Après avoir longtemps tourné autour, "Loulou" retrouve enfin le chemin de la victoire en devenant le troisième Français à décrocher une étape sur cette édition du Giro, mais surtout le 109e coureur à s'être imposé sur les trois Grands Tours. Merci l'instinct, merci l'audace et merci Mirco Maestri.

  • Strike et nouvelle victoire pour Jonathan Milan

    Dans un sprint houleux marqué par une chute dans le dernier kilomètre, le porteur du Maillot Cyclamen Jonathan Milan a été le plus fort pour s'adjuger la victoire sur la onzième étape du Giro 2024. Avec son quatrième podium, l'Italien augmente encore son avance au classement du meilleur sprinteur. Après une première semaine de course sans réel repos, les coureurs du Giro peuvent enfin souffler et connaître des jours plus calmes. Sur une étape toboggan en direction de Francavilla Al Mare, sur les bords de la Mer Adriatique, le peloton s'est économisé avant l'emballage final en gardant à portée raisonnable le trio d'échappée repris sans difficulté. Avec un très grand nombre de coureurs participant au sprint dans les derniers kilomètres, une chute était inévitable. À 500 mètres de l'arrivée, une dizaine d'hommes ont été envoyées au tapis, parmis eux le Néerlandais Fabio Jakobsen qui connaît un Giro très compliqué. Placé à la perfection dans la roue de Tim Merlier, premier à entamer son effort, Jonathan Milan a surpassé, comme tous ses adversaires, le Belge finalement déclassé pour une trajectoire irrégulière. Maillot Cyclamen sur le dos, l'Italien de l'équipe Lidl - Trek décroche déjà sa seconde victoire d'étape. Accompagnée de deux autres podiums d'étape, il prend une sérieuse option sur la victoire finale au classement distinctif de meilleur sprinteur.

  • Deux frères pour un succès

    DÉPÊCHE - Présent dans le groupe d'échappés vainqueur, le Français Valentin Paret-Peintre a remporté son premier succès en professionnel sur le Tour d'Italie. Imitant son frère Aurélien qui s'était imposé sur la quatrième étape du Giro 2023, le coureur de l'équipe Decathlon - AG2R La Mondiale a su gérer son effort à la perfection dans la montée finale de Bocca della Selva en restant en compagnie de Romain Bardet, à distance raisonnable de Jan Tratnik, seul en tête. Valentin Paret-Peintre a ensuite placé la bonne offensive pour déposer son compatriote, revenir sur le Slovène et partir seul vers la victoire.

  • Au bout du suspense, Olav Kooij s'impose au sprint à Naples

    Avec un parcours très accidenté, le contrôle du final de la course par les équipes de sprinteurs aura été compliqué. En rattrapant le dernier attaquant à moins de 100 mètres de la ligne d'arrivée, le Néerlandais Olav Kooij a remporté au sprint la neuvième étape du Tour d'Italie, sa première sur un Grand Tour. La première semaine du Giro d'Italia 2024 s'est terminée aujourd'hui par une étape très animée, à l'image de ces neufs premiers jours de course. Même avec 217 kilomètres de selle, bien que l'échappée matinale n'était composée que de deux coureurs, tenus à distance raisonnable, le Tour d'Italie s'est encore emballé pour proposer une nouvelle course de mouvement. De nombreuses tentatives, mais le peloton vainqueur En attaquant dans l'une des nombreuses côtes de fin d'étape, Julian Alaphilippe a mis le feu à la campagne napolitaine à 28 kilomètres de l'arrivée. Accompagné par plusieurs compagnons d'échappée, le Français a ensuite tenté de résister seul au peloton de sprinteurs. Si leurs coéquipiers n'ont pas été capables de reprendre le double champion du monde, l'attaque de Jonathan Narvaez dans la dernière bosse a condamné ses chances. L'Équatorien, déjà vainqueur de la première étape, est passé très proche du doublé, rattrapé par les sprinteurs à quelques dizaines de mètres de la ligne d'arrivée dans le dernier kilomètre. Pour sa première participation en Grand Tour, le Néerlandais Olav Kooij a sauté sur la ligne le porteur du Maillot Cyclamen, Jonathan Milan. Ayant déjà perdu deux coureurs sur abandon (Gesink, Laporte), l'équipe Visma - Lease a Bike décroche une victoire d'étape qui enlève déjà un poids sur les épaules de ses membres et de son jeune leader pour le général, Cian Uijdtebroeks.

  • La montagne, c'est Tadej Pogacar

    Pour la deuxième étape de montagne du Tour d'Italie 2024, c'est encore le Slovène Tadej Pogacar qui s'est imposé. Avec le Maillot Rose sur le dos, il a donné une impression de contrôle total, notamment due à la peur inspirée à ses adversaires. Combinez Tadej Pogacar, Giro 2024 et arrivée au sommet, et vous obtiendrez sans doute une victoire d'étape. Quelques combatifs ont tenté d'échapper à l'étau mis en place par l'équipe UAE Team Emirates en constituant une échappée très nombreuses, comptant jusqu'à quarante coureurs. Aucun d'entre eux ne fut cependant en capacité de tenir jusqu'à l'arrivée face au peloton mené par l'équipe du Maillot Rose. Des favoris au classement général passifs La montée finale de Prati di Tivo aurait pu être le théâtre de grandes offensives, au lendemain du contre-la-montre qui avait fait perdre beaucoup de temps à certains grimpeurs. À l'image de l'échec de l'échappée, aucun favori n'a pris le risque de se mesurer au collectif qui entourait Tadej Pogacar. Aucune réelle offensive, une aubaine pour le leader du classement général qui n'a eu qu'à suivre les accélérations timorées de certains adversaires à bout de forces qui tentaient d'anticiper, en revenant par l'arrière avec plus de vitesse. Bénéficiant encore de l'aide de Rafal Majka, Tadej Pogacar a été sans pitié en imposant sa puissance aux autres, dans les derniers mètres de la montée de Prati di Tivo. Une nouvelle victoire d'étape pour le Slovène, 24 heures après son succès sur le contre-la-montre, qui risque de doucher davantage les ambitions de ses concurrents déjà très timides sur les routes des Abruzzes italiennes. Comme si la supériorité physique ne suffisait pas à imposer sa domination, Tadej Pogacar prend de plus en plus l'avantage psychologique sur les différents favoris au classement général, si on peut encore les qualifier de telle manière. Tous relégués à plus de 2 minutes 40 du Maillot Rose, les adversaires du Slovène se transforment chaque jour davantage en simples oustiders, après seulement huit étapes courues.

  • World Rugby annonce de nouvelles règles

    En constante évolution, le rugby voit ses règles modifier chaque année et 2024 n'y déroge pas. L'instance qui gère le rugby à XV et à VII vient d'annoncer une série de nouvelles règles dans le but de favoriser le jeu. Des potentiels règles sont à l'étude et d'autres seront testées durant certains matchs de l'été. Les règles qui entrent en vigueur dès cet été A compter du 1er juillet 2024, certaines règles seront appliquées dans toutes les compétitions internationales. Fin de la "loi Dupont". Vous en avez peut-être entendu parlé, il s'agit de cette règle sur coup de pied ou le défenseur est remis en jeu lorsque le porteur de balle a parcouru cinq mètres avec le ballon ou fais une passe. World Rugby met donc fin à cette règle qui voyait des joueurs volontairement rester dans le camp adverse lors d'échanges de coups de pied pour monter et mettre la pression. Désormais, les joueurs devront faire l'effort de se replier vers son camp lors des échanges de jeu au pied. Plus de mêlée sur coup-franc. Avant, lorsque l'on obtenait un coup-franc, on avait le choix de prendre la mêlée, de la jouer à la main ou de jouer au pied. Plus de mêlée maintenant ! Afin de fluidifier le jeu, le choix de la mêlée est supprimé. Le déblayage "croc roll" supprimé. C'est ce déblayage où l'on vient ceinturer par au-dessus un défenseur en position de grattage pour basculer sur le côté et le faire rouler avec nous. Le problème est que ce déblayage a engendré de nombreuses blessures, notamment aux genoux. Les règles expérimentées cet été A l'occasion du championnat du monde U20 et de la Pacific Nations Cup, certaines règles seront testées pour une possible futur mise en application. Le carton rouge de 20 minutes. Déjà testé lors du Rugby Championship, ce carton rouge sera de nouveau mis sur la table de l'expérimentation cet été. Il stipule que lorsqu'un joueur recevra un carton rouge, il sera définitivement exclu du terrain et recevra des sanctions disciplinaires comme auparavant. Cependant, son équipe pourra le remplacer par un autre joueur au bout de 20 minutes et ainsi permettre de jouer à 15 contre 15. Le shot clock réduit. Sur les touches et les mêlées, les équipes auront 30 secondes pour se placer et jouer ces actions. Sur les transformations, le temps imparti pour taper sera réduit de 30 secondes pour passer à 60 secondes et ainsi s'aligner sur le temps en vigueur pour taper les pénalités. Le 9 protégé sur les rucks, mauls et mêlée. Complexes à comprendre, ces règles ont pour but d'encore plus protéger les demis de mêlée. Sur les rucks et mauls, le n°9 ne pourra pas être joué lorsque le ballon est encore proche de la phase statique. Pareil sur les placages. Et pour les mêlées, la ligne de hors-jeu est avancée et se situera désormais au milieu du tunnel. Arrêt de volée sur renvoi. Quand le ballon est attraper dans ses 22 mètres à la réception d'un renvoi, le joueur pourra effectuer un arrêt de volée. On évite ainsi de perdre les quelques secondes où l'équipe qui attaque se place dans les meilleurs conditions pour se dégager. Un seul arrêt sur maul. Le ballon devra être joué dès le premier arrêt annoncé par l'arbitre lors d'un groupé pénétrant, et non pas attendre le deuxième arrêt comme c'est actuellement le cas. Jouer les touches pas droites. Un peu complexe à comprendre mais les touches pourront quand même être joué même si le lancé est pas droit, uniquement dans le cas où l'alignement est irréprochable. Peut-être faut-il entendre là lorsque la touche défensive n'a pas fait l'effort de sauter pour contrer le ballon. Les règles encore à l'étude Enfin, certaines règles sont placées sous l'étude d'un comité qui devra juger de leurs faisabilité. Il y a notamment des révisions en terme de placages et rucks : sur la hauteur des placages et revisiter les phases de rucks pour renforcer la sécurité. Une précision sur l'intervention de la vidéo est également mise à l'étude. Et certainement la plus attendu, et celle qui ravirai tous les fans, un plus grand nombres de remplaçants. Quand on voit l'intensité des matchs aujourd'hui, il est obligatoire d'augmenter le nombre de remplaçants pour faire face aux blessures et à la fatigue des joueurs.

  • Pelayo Sánchez remporte l'étape des chemins blancs

    Après une bataille très longue pour la prise de l'échappée, c'est bien le groupe de tête qui s'est joué la victoire de la sixième étape du Giro à Rapolano Terme. Peu à l'aise sur les chemins de terre, l'Espagnol Pelayo Sanchez a su faire parler sa force dans le final pour remporte l'étape au sprint devant Julian Alaphilippe, deuxième, qui aura payé ses efforts tout au long de la journée. La sixième étape du Tour d'Italie 2024 était celle de l'incertitude : échappée, bataille pour le général, favoris piégés ? Si la différence ne s'est pas faite pour le classement général, la course a réellement tourné autour de l'échappée sur les chemins de terre reliant Viareggio à Rapolano Terme. Il aura fallu 80 kilomètres de dure bataille pour que le groupe de tête définitif se dessine. Composé de sept hommes, celui-ci s'est rapidement réduit à un trio : Luke Plapp, Maillot Rose virtuel, Pelayo Sanchez et Julian Alaphilippe. Très actif depuis le début d'étape, le Français avait déjà dépensé beaucoup d'énergie pour intégrer cette échappée, gardant tout de même la pancarte de favori. Alors que l'écart avait fondu à 20 secondes à la flamme rouge, le peloton manquait d'équipiers et de volonté pour revenir sur le trio de tête qui a pu se disputer la victoire d'étape au sprint. Dans l'emballage final, les yeux étaient tournés vers le double champion du monde, Julian Alaphilippe mais le Français a semblé coincer dans les derniers mètres. Simplement battu par le plus fort de cette échappée, même s'il était resté discret, Pelayo Sanchez. Pour son premier Tour d'Italie, sous les couleurs de l'équipe Movistar, l'Espagnol imite Benjamin Thomas en obtenant son premier succès sur un Grand Tour. Sans aucun changement au classement général, le top 10 risque de se voir chambouler dès demain au cours du contre-la-montre de Perugia. Avec 41 kilomètres et une montée finale en deux parties (1.3 km à 10.7 % puis 6.6 km à 4.1 %), des différences se feront entre les favoris pour le classement général. Dans un grand jour, Geraint Thomas pourrait-il titiller le Maillot Rose de Tadej Pogacar, qui ne compte que 46 secondes d'avance ?

  • Benjamin Thomas ouvre le compteur

    Malgré trois étapes plates consécutives, les sprinteurs auront été malmenés cette semaine. Sorti à 80 kilomètres de l'arrivée, un groupe d'échappés s'est joué du peloton. Moteur du quatuor, le Français Benjamin Thomas a aussi été le meilleur pour l'emporter au terme d'un sprint à Luca. Tadej Pogacar et Geraint Thomas étaient passés proche de piéger les sprinteurs, lundi, Benjamin Thomas et ses compagnons d'échappée y sont, eux, parvenus à l'occasion de cette cinquième étape entre Genova et Luca. Reprendre l'échappée matinale est toujours dangereux, le peloton en a fait les frais aujourd'hui. Après un moment calme sans groupe de tête à mi-étape, un quatuor a pris la poudre d'escampette à l'avant, composé de très bons rouleurs : Michael Valgren, Andrea Pietrobon et les Français Enzo Paleni et Benjamin Thomas. Le compteur de Cofidis et des Français ouvert Souvent à la fête sur le Tour d'Italie, les Bleus ont pu compter sur le multiple champion du monde sur piste pour obtenir le premier succès français de l'édition 2024, et, par la même occasion, la première victoire de la saison pour la formation Cofidis. Sur le fil avec une quinzaine de secondes d'avance, les échappés ont toujours gardé une collaboration parfaite avec Benjamin Thomas comme moteur. Le jeune Andrea Pietrobon a bien tenté d'anticiper le sprint à 800 mètres de l'arrivée mais les forces lui ont manqué, repris par Benjamin Thomas dans les derniers hectomètres, suivi par le Danois Michael Valgren. Presque expert de ce type d'échappée, Benjamin Thomas répond à la déception de l'étape de Carcassonne, sur le Tour de France 2022, en remportant sa première étape sur un Grand Tour, et au niveau World Tour.

  • Le show italien continue et sourit à Tim Merlier

    À l'occasion de la première étape réservée aux sprinteurs du Giro 2024, la course n'est pas devenue plus calme pour autant. Entre échappées de trente coureurs, attaque des prétendants au général et sprint final, le show n'est pas prêt de cesser sur cette 107e édition du Tour d'Italie. Le cyclisme connaît une nouvelle ère : le cyclisme "Spectacle" est de retour et Tadej Pogacar n'y est pas pour rien. On pouvait penser que le peu de difficulté de l'étape du jour calmerait ses envies d'attaques mais les 1300 mètres de montée qui précédaient l'arrivée ont été suffisants pour voir le Maillot Rose prendre les devants. Suivant une accélération de Mikkel Honoré, le coureur slovène a jeté ses forces dans un bras de fer avec le peloton, en compagnie de son dauphin au général Geraint Thomas. Il ne leur manqua que 400 mètres pour devancer les sprinteurs sur la ligne d'arrivée à Fossano. Ce ne sera que partie remise. Rendez-vous dans le Capo Mele dès demain ? Tim Merlier - Jonathan Milan, un duel qui s'annonce La troisième étape s'est finalement bien jouée entre hommes rapides. Discret depuis le début de l'épreuve, le belge Tim Merlier a surgi sur la droite de la route dans les derniers mètres pour s'adjuger la victoire pour quelques centimètres d'avance sur Jonathan Milan, au contraire très en vue sur les sprints intermédiaires au cours des deux premiers jours. Ainsi à égalité de points au classement Cyclamen de meilleur sprinteur, il faudra compter sur ces deux coureurs dans la lutte pour ramener le maillot distinctif à Rome, là où se jouera peut-être finalement la première place du classement.

  • Deux étapes lui auront suffi

    108e coureur cycliste à remporter une étape sur les trois Grands Tours, Tadej Pogacar est entré encore plus dans la légende de son sport en remportant la deuxième étape du Tour d'Italie au Santuario di Oropa. Il a, par la même occasion, pris la première place du général, une position qu'il pourrait garder jusqu'à l'arrivée finale à Rome. La Slovénie a tremblé lorsque Tadej Pogacar a chuté au pied de la montée finale à cause d'une crevaison. Rien n'a toutefois pu l'empêcher de décrocher sa première victoire sur le Tour d'Italie, pas même la malchance. Arrivé sur le Giro avec de grandes ambitions, le leader de l'équipe UAE Team Emirates avait d'autant plus soif de victoire après être passé à côté du premier Maillot Rose, hier, à Turin. Une, deux, trois... On ne compte plus les classes d'écart À l'occasion de la première arrivée au sommet du Giro 2024, il n'était pas question de laisser une échappée se disputer la victoire d'étape. Malgré la frayeur vécue au pied de la montée vers le Santuario di Oropa, la formation emirati a imposé son rythme, comme la veille, pour mettre sur orbite son leader. Dans les passages les plus difficiles, au-delà des 10 % de pente, Tadej Pogacar a placé une offensive tranchante que personne n'a réellement été capable de suivre. Ben O'Connor a essayé un temps d'encaisser le coup en restant dans la roue du Slovène mais il a payé cet effort dans les derniers kilomètres, le propulsant hors du top 10 de l'étape. Avec un vélo de secours sans compteur, Tadej Pogacar n'avait plus que ses jambes et sa tête pour récupérer le maximum de temps sur ses adversaires dans les 4 derniers kilomètres de course. Après avoir creusé rapidement un écart d'une trentaine de secondes, il est tombé sur un os : Florian Lipowitz, coéquipier dévoué de Daniel Felipe Martinez. Le jeune coureur Allemand a réussi à tenir l'homme de tête à distance raisonnable, stabilisant l'écart. Grâce à ses 27 secondes d'avance sur la ligne d'arrivée, Tadej Pogacar s'empare déjà de la tunique Rose de leader pour 45 secondes sur Geraint Thomas et Daniel Felipe Martinez, respectivement troisième et deuxième de l'étape. Une avance conséquente après deux étapes mais qui devra attendre jeudi pour évoluer avec trois étapes réservées aux meilleurs sprinteurs du peloton. Il faudra alors affronter les chemins de terre piégeux en direction de Rapolano Terme, le contre-la-montre de 38,5 kilomètres de Pérouse ainsi qu'une nouvelle étape de montagne, samedi, qui verra les coureurs escalader la difficile ascension de Prati di Tivo (14.6 km, 7.0 %).

  • Toulouse de retour en finale de Champions Cup

    Dans l'antre du TFC, le Stadium de Toulouse, les rouges et noirs se sont défait des piégeux Harlequins (38-26) en demi-finale de la Champions Cup, venus pour créer la surprise. Au terme d'un grand match de rugby autour d'un jeu alléchant prôné par les deux équipes, c'est finalement le Stade Toulousain qui ira au Tottenham Hopstur Stadium défié les irlandais du Leinster. Trois ans après, le Stade Toulousain retrouve la finale de la Champions Cup après s'être difficilement défait des anglais des Harlequins. Le match commence tambours battants pour les résidents de la ville rose qui marquent dès la 4e minute par l'intermédiaire de Mathis Lebel. Après un ballon volé en touche sur un lancer anglais à 5 mètres de la ligne, on envoie le jeu vers l'aile du virevoltant français qui n'a plus qu'à courir dans l'en-but pour aplatir. Les Harlequins ne vont cependant pas tarder à répondre, et dix minutes plus tard Marcus Smith vient récompenser, par un essai, une longue séquence de pick and go de ses avants (5-7). Le match s'emballe alors clairement et les Toulousains prennent le dessus sur les visiteurs. A l'essai de Mauvaka (18e), les Anglais répondront par l'intermédiaire d'Evans (24e), mais sur le renvoi, après une tentative de contre rucks des locaux, Care et Cunningham-South bafouent la balle qui retombe dans les mains de Flament, qui s'en va aplatir le 3e essai toulousain (17-2). Le show Dupont, Toulouse s'envole Tout au long du match, le demi de mêlée a éclaté de son talent une rencontre qui n'en manquait pas. Insaisissable, en première mi-temps, il a longtemps fais des différences pour ses coéquipiers avant d'être récompenser individuellement. 32e minute, les londoniens obtiennent une touche à hauteur des 22 mètres du Stade Toulousain. Le talonneur lobe son sauteur fond d'alignement, les rouges et noirs partent immédiatement en contre attaque et sur un jeu au pied à suivre de Costes, Kinghorn et Murley se gênent, la balle revient dans les mains de Dupont qui a bien suivi et aplati un énième essai. Puis au soutient d'une percée de Mauvaka cinq minutes plus tard, il inscrit un nouvel essai dans des conditions similaires à son précédent : il ramasse à cinquante centimètres de l'en-but et plonge pour aplatir. Toulouse prend clairement le large et s'offre un matelas confortable de dix-neuf points d'avance avant la pause (31-12). Les Harlequins dictent le tempo en seconde période En possession du ballon en première mi-temps, les toulousains sont complètements dépassés dans le second acte et ne voit pas le jour face à des Harlequins conquérant. Dès la 44e minute les anglais réduisent l'écart au score avec un essai de Murley. A la suite d'une touche, Esterhuizen tente un coup de pied rasant qui est contré mais qui lui revient dans les mains. Sur la phase de jeu suivante, Smith expédie une longue passe vers son ailier qui résiste au retou de Kinghorn pour aller aplati après un saut acrobatique. Les anglais continuent sur leur lancée et privent complètement les toulousains de la balle. Sur les vingt premières minutes de cette seconde mi-temps, ils ont 78 % de possession ! Leur domination sera récompensé par un essai du feu follet Green (53e). A la relance d'une touche sauvé par Smith, Green accélère et transperce la défense avant de servir Murley. L'arrière anglais est au soutient et fonc à l'essai par une course tranchante dans l'intervalle, il ne peut être plaqué par une défense toulousaine débordée (31-26). Les Harlequins sont de retour dans le match. Cette équipe est formidable de résilience et peut envisager une qualification en finale, à vingt minutes du terme. Un carton jaune fort de conséquences Alors que les toulousains sortent à peine la tête de l'eau, le talonneur anglais Walker achève son équipe sur un déblayage non maitrisé à la 67e minute. Son épaule vient heurter la tête de Dupond, synonyme de carton jaune. Une pénaltouche et un lancement de jeu plus tard, Mallia file à l'essai pour permettre aux toulousains de respirer à nouveau (38-26). A 14 contre 15, les anglais déploient leurs dernières forces mais sont incapables de faire des différences, face à une défense toulousaine parfaitement en place. Ils s'heurtent continuellement à un mur rouge en cette fin de match, bloqués dans leur 50 mètres. Pour la première demi-finale de Champions Cup de leur histoire, les Harlequins ont été à la hauteur de l'enjeu, mais trop friables en première mi-temps. Les Toulousains s'imposent au terme de quatre-vingt minutes de grand rugby.

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