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- Montpellier sauve sa saison et reste en Top 14 !
Au terme d'un match indécis, le Montpellier Hérault Rugby remporte cet access match et se maintient dans l'élite du rugby français. Sur la pelouse du Stade des Alpes, les Héraultais se sont défaits de surprenants Grenoblois dans un match à suspens. Un grand ouf de soulagement pour le club de Mohed Altrad qui est passé proche d'une descente en Pro D2, véritable humiliation au regard de ses moyens logistiques et financiers. C'était seulement le sixième access match de l'histoire du Top 14, et sur le papier l'un des plus déséquilibré. Le vaillant Grenoble, 4e de la phase régulière de Pro D2 et pénalisé de huit points au championnat en début de saison, face à l'ogre Montpellierain, champion de Top 14 il y a seulement deux ans. La tendance à un match déséquilibré semblait se confirmer en début de rencontre tant les montpellierains ont dominé les quinze premières minutes, avec deux essais inscrits par Lam (6e) et Ngandebe (12e). Cependant, il ne faut pas enterrer les Grenoblois qui ont très vite réagis en se nourrissant des fautes adverses. Le demi d'ouverture Isérois, Davies, passe deux pénalités (9e et 17e). Ils auraient même pu inscrire un essai dès la 16e minute si Hepetema ne relâche pas le ballon dans l'en-but, plaqué ardemment par Chalureau, proche de sa ligne. La folie s'empare alors du Stade des Alpes quand les Grenoblois passent deux fois la ligne d'en-but montpelliéraine en douze minutes : Massa (28e), à la suite d'un maul qui a littéralement transpercé la défensr héraultaise, puis Hepetema (40e), après une inspiration géniale de Davies qui lui adresse un jeu au pied dans la diagonale. Les joueurs de Nicolas Nadau inflige alors un 15-0 à leurs adversaires pour mener 18-14 à la pause. Une inefficacité qui coûte chère en seconde période Si le premier acte Grenoblois est justement marqué par leur efficacité impressionnante en zone de marque, c'est tout l'inverse de leurs adversaires du jour. A quatre reprises, les héraultais se sont retrouvés en zone de marque sans inscrire le moindre point lors de la première mi-temps. Dans un match serré comme celui-ci, cela aurait pu leur coûter très cher. Mais en face, l'inefficacité criante des Isérois lors de la finale de Pro D2, perdu une semaine plus tôt, ressurgi en seconde période. Lors de quatre temps de jeu dans la zone de marque montpelliéraine, les Grenoblois se sont retrouvés stérile et surtout en léger manque de maitrise pour inscrire ces précieux points. Car si pendant les vingt premières minutes de la seconde mi-temps le match est équilibré, les vingt dernières le sont plus du tout. En maitrise durant la période où ils ont gardé ce petit matelas de quatre points d'avance, les Isérois se sont retrouvés fébriles dès lors que Carbonel a réduit l'écart sur une pénalité (61e). La fraicheur montpelliéraine qui fait la différence La machine héraultaise se remet alors en route, tandis que l'enchaînement de quatre matchs en autant de semaines se fait ressentir chez des Isérois à bout physiquement. Les Montpelliérains pilonnent la défense grenobloise sans trouver la faille malgré une supériorité physique flagrante dans ces dernières minutes. Et c'est sur un ultime craquage des rouges et bleus, à cinq mètres de leur ligne, que Montpellier récupère la pénalité de la gagne, à deux minutes de la sirène. Carbonel ne tremble pas et envoi le ballon entre les perches (18-20) pour redonner l'avantage à son équipe. Le score en restera là puisque les Grenoblois, en possession du ballon, sont acculés dans leur 22 mètres. Par l'intermédiaire de Sam Davies, ils tentent désespérément un jeu au pied par-dessus, capté par les joueurs de Patrice Collazo qui dégagent la balle en touche et mettent un terme à ce match. Les Grenoblois pourront nouer des regrets tant il y avait la place d'envoyer les Héraultais en deuxième division. Auteur d'un match formidable, Davies laissera tout de même huit points en route au pied, fatales au coup de sifflet final. Une superbe saison qui s'achève cruellement pour le club Isérois, tandis que Montpellier et son manager Bernard Laporte ont eu très chaud mais se sauvent in extremis.
- La pression augmente derrière Max Verstappen
Les conditions météorologiques changeantes et imprévisibles ont animé le Grand Prix du Canada. Parti deuxième sur la grille, le leader du championnat Max Verstappen a profité des différents arrêts aux stands et des erreurs de pilotage de ses adversaires pour s'adjuger la victoire. Malgré cela, l'écart avec les autres écuries ne cesse de se réduire, contestant la suprématie du Néerlandais. Max Verstappen a été chahuté, son hégémonie contestée mais c'est une nouvelle fois le pilote Red Bull qui a franchi la ligne d'arrivée avant ses concurrents. Avec un départ sur une piste humide, les cerveaux des écuries ont chauffés sur le muret des stands, bien aidées par les interventions de la voiture de sécurité. Au jeu des arrêts et changement de pneus, le grand vainqueur s'est nommé Max Verstappen qui, après une bonne partie de la course très disputée, a pu prendre le large à 10 tours de l'arrivée. Comme à son habitude, il n'a alors plus été inquiété en filant vers sixième succès de la saison, une victoire loin d'être acquise jusque là. Mercedes et McLaren plus proches que jamais, le jour et la nuit pour Ferrari George Russell et Lando Norris ont tout deux mené le Grand Prix à la régulière pendant les deux premiers tiers du Grand Prix. Sur le circuit Gilles Villeneuve, les deux pilotes britanniques ont longtemps malmené Max Verstappen qui n'a pas semblé trouver de solution pour prendre la tête sur la piste, événement forcé par les passages aux stands. Mercedes et McLaren dans la lutte pour les premières places ce week-end et Ferrari deux fois vainqueur en 2024, la liste des écuries à la lutte pour la victoire se rallonge, malgré la contre-performance des Rouges au Canada. Hors du top 10, Charles Leclerc et Carlos Sainz ont successivement du abandonner la course. Alors que Sergio Perez, prolongé pour deux ans, est loin d'être convaincant derrière le volant, Max Verstappen risque d'être esseulé dans la bataille face à l'adversité naissante à laquelle il fait face. Après une saison 2023 truffée de record, 2024 montre un visage bien différent pour l'écurie autrichienne qui a déjà laissé filer 1/3 des Grand Prix.
- Carlos Alcaraz, la relève
Face à l'Allemand Alexander Zverev, Carlos Alcaraz a triomphé en finale de Roland Garros en 5 sets (6-3, 2-6, 5-7, 6-1, 6-2). Au terme d'un match très disputé et marqué par l'irrégularité des deux tennismans, le numéro 2 mondial a remporté son troisième tournoi du Grand Chelem, sur une troisième surface différente après l'US Open 2022 et Wimbledon 2023.
- Budget Cap Red Bull 2021 : la pénalité de la honte ?
Vous vous souvenez sûrement qu'en 2022, saison de la nouvelle réglementation châssis de la Formule 1, Red Bull avait été pénalisé pour avoir dépasser le budget cap. En effet, sur l'année 2021, celle qui a vu Max Verstappen chiper le 8e titre de Lewis Hamilton, une limite budgétaire avait été instaurée pour favoriser l'équité entre les équipes. Pour la première saison de son entrée en vigueur, Red Bull avait alors dépassé cette limite, sanctionné ensuite par la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA). Trois ans plus tard, les multiples champions du monde semblent imbattable en piste, de quoi remettre en question la sévérité de la sanction qui leur ont été infligé. Le 12 décembre 2021, à Abu Dhabi, Max Verstappen dépasse Lewis Hamilton dans le dernier tour du Grand Prix pour s'offrir le premier titre de sa carrière au terme d'une saison exceptionnelle. Pour la première fois depuis 2014, une écurie, en l'occurrence Red Bull, a montée une monoplace capable de concurrencer Mercedes sur l'ensemble d'une saison. Sur cette année pleine de renouveau, la Fédération Internationale de l'Automobile avait également instaurée un budget à ne pas dépasser pour les écuries. On apprendra au cours de la saison 2022 que Red Bull avait déborder sur la limite, interrogeant sur la légitimité des performances de leurs monoplaces. Un dépassement "mineur" pour la FIA Dans son règlement du budget cap, la Fédération Internationale de l'Automobile considère les dépassement de moins de 5 % du budget comme une violation mineure. Sur une limite de 145 millions de dollars, Red Bull avait donc dépensé 1,8 millions de dollars de trop. De prime abord, ce léger franchissement peut paraître ridicule. Mais à entendre le paddock, 1,8 millions de dollars peut grandement influé dans les performances en faisant gagné quelques dixièmes. Zack Brown, le patron de McLaren, Carlos Sainz et Valterri Bottas sont unanimes pour affirmer que l'infraction de l'écurie de Milton Keynes constitue un réel avantage en terme de développement. Toto Wolf, patron de Mercedes F1 Team, s'avance même pour affirmer que l'avantage se chiffre à un gain de trois dixièmes au tour. L'agissement de la FIA envers Red Bull pose déjà question alors que la publication des résultats de son enquête sur le budget cap des équipes ait été repoussée. Initialement prévu en préambule du GP du Japon (7 au 9 octobre 2022), elle n'a été dévoilée que le 10 octobre, après le sacre de champion du Monde de Verstappen au volant de la voiture flanquée des deux taureaux. Une volonté d'éviter le scandale le week-end du couronnement du néerlandais ? Certainement. Mais une telle manière d'agir en faveur d'une équipe, de la part de la FIA, est surprenant. Un accord FIA - Red Bull, pour des résultats futurs exceptionnels Bien que la totalité du paddock réclamait des sanctions franches, l'écurie autrichienne ne se verra sanctionner qu'au paiement de 7 millions de dollars d'amende, et à une réduction de 10 % de leur temps de soufflerie sur l'année suivante. Quand on confronte ces sanctions aux succès futurs de Red Bull, des questions montent à l'esprit. Sur la saison 2022, l'écurie aujourd'hui titrée six fois championne du Monde équipe, remporte 17 courses pour 8 pôles positions. L'année suivante, en 2023, elle remporte 21 des 22 GP de la saison. Des succès impressionnants et historiques dans la discipline reine du sport auto. Les sanctions infligées par la FIA ressemblent alors à un coup de couteau dans de l'eau en comparaison à la réussite de l'écurie autrichienne. La saison 2023 est la plus réussie pour Red Bull alors que c'est celle où les sanctions sont appliquées. Quand Zack Brown réclamait une réduction du budget cap à deux fois le dépassement de l'écurie (Ndlr : si l'équipe dépasse de 2 millions de dollars, l'année suivante son budget est réduit de 4 millions de dollars), on se dit qu'on aurait bien aimé que ce soit appliqué. Puisqu'au vue des sanctions infligées à Red Bull, ce n'est pas 7 millions d'euros d'amende qui va mettre l'écurie dans le mal. Quant à la réduction du temps de soufflerie, tous les patrons d'écuries s'accordent à dire que cette perte est largement rattrapable. On se retrouve donc avec une équipe qui ne respecte pas les règles, qui se voit condamner, mais impose ensuite la plus grosse domination sur une saison jamais vécue en Formule 1. L'indulgence de la FIA La sanction infligée à Red Bull fut réglée par un accord entre les deux acteurs. Soit l'écurie autrichienne acceptait la sanction, soit elle passait devant une juridiction indépendante. Une première indulgence de la part de la FIA, mais ce n'est pas tout. Elle reconnait, en effet, des sanctions légères attribuées à Red Bull en raison de la première année de l'instauration du budget cap, de la complexité du règlement et de la coopération de l'écurie de Milton Keynes lors de l'enquête, a-t-elle justifiée. Quoi qu'il en soit, la gestion de la situation de la part de la plus grande instance du sport automobile reste à revoir. Elle ne doit plus se laisser marcher dessus par une écurie, même si cette dernière représente 2 écuries sur 10 dans le paddock (RB F1 Team et Alpha Tauri, devenu Racing Bulls) : un poids non négligeable. Si aujourd'hui, la convergence des performances annoncées par les experts semblent s'effectuer, la domination que l'écurie autrichienne aura imposer à la F1 est sans nul doute une des plus impressionnantes jamais vécue dans ce sport. Une emprise sur son sport à un tel point qu'elle aura presque fait regretter l'époque Mercedes, où l'écurie allemande avait raflé 8 titres de champions équipes en 8 ans (2014 - 2021).
- La délivrance du Petit Prince de Monaco
Pour son Grand Prix national, le Monégasque Charles Leclerc a enfin mis fin à une "malédiction" qui l'a suivi depuis le début de sa carrière. S'imposant, pour ce qui est aussi son premier podium à domicile, le pilote Ferrari est déjà le quatrième pilote vainqueur cet saison, une statistique qui dénote fortement avec la saison dernière. Plus de malchance pour Charles Leclerc en Principauté, pas de démonstration Red Bull mais un énorme carton au départ, le Grand Prix de Monaco a présenté un résultat alléchant malgré un scénario peu mouvementé. La course s'est pourtant emballée des les trente premières secondes. Alors que Carlos Sainz, un pneu crevé dès le premier virage, bloquait les 17 pilotes qui le suivaient, Kevin Magnussen, Nico Hülkenberg et Sergio Perez finissaient leur week-end dans le mur après un contact spectaculaire qui a pulvérisé la voiture du Mexicain. Après 50 minutes d'interruption, la procession a commencé dans les rues monégasques. Sans avoir besoin de s'arrêter aux stands, à la suite du drapeau rouge, la stratégie n'a pas pu aider les pilotes à dépasser sur le circuit le moins propice à cela de la saison. Dans cette situation, rien n'a empêché Charles Leclerc de filer vers la victoire. Sa troisième pôle position à Monaco aura été la bonne pour, non seulement monter sur le podium, mais aussi remporter la course qui se refusait à lui depuis 2018, devant Oscar Piastri et Carlos Sainz.
- La météo fait des siennes mais n'empêche pas une victoire de Pogacar
Pour le compte de la seizième étape du Giro, un parcours de fortune a été proposé aux coureurs pour contourner les routes impraticables. Au bout des 118 kilomètres de course : la cinquième victoire d'étape pour Tadej Pogacar. Avec un scénario de course qui lui était favorable, le succès lui a été apporté sur un plateau. On a un moment cru que cette étape ne commencerait jamais. Le départ était prévu pour 11 heures 30 mais à 14 heures, le peloton du Tour d'Italie attendait toujours au chaud, dans les bus ou les voitures de leurs équipes. Pas de Col d'Umbrail, de Passo Stelvio et de toit du Giro 2024 mais 120 kilomètres de course, empruntant la deuxième partie de l'étape prévue pour aujourd'hui : 80 premières bornes plates avant de grimper le Passo Pinei et le Monte Pana. Propice à une victoire d'une échappée, le parcours n'a pas souri aux attaquants, l'équipe Movistar contrôlant le peloton pour limiter l'écart avec le quatuor de tête. Un coup parti dans le Passo Pinei a toutefois entraperçu une possibilité de succès. Dans l'ascension du Passo Pinei, Cristian Scaroni, Ewen Costiou et Gulio Pelizzari ont profité du manque de coéquipiers dans le peloton pour prendre une courte mais précieuse avance qui a permis au coureur de la VF Group - Bardiani de réchauffer le coeur des tifosi. Avec un écart d'une vingtaine de secondes sur le groupe de favoris à un kilomètre et demi de l'arrivée, Tadej Pogacar était cependant trop proche du dernier homme de tête pour laisser passer l'opportunité de s'imposer une nouvelle fois. Remontant un à un les derniers fuyards, le porteur du Maillot Rose n'a laissé aucune chance à Gulio Pelizzari, même s'il a un temps entrevu la possibilité de lui laisser la victoire d'étape, idée tuée dans l'oeuf par le retour derrière lui de Daniel Felipe Martinez. Triomphant à Santa Cristina Valgardena, c'est déjà le cinquième succès de Tadej Pogacar sur ce Giro, lui qui n'a pas manqué de féliciter le jeune espoir italien en lui offrant sa paire de lunette et le Maillot Rose porté, une fois arrivés.
- Victoire du Roi dans le royaume des montagnes italiennes
Alors que l'échappée donnait l'impression de filer vers la victoire d'étape, Tadej Pogacar a ébloui de son talent l'étape Reine du Tour d'Italie 2024. Le leader du classement général a tapé du poing sur la table en reprenant plus de 2 minutes 30 à tous les autres prétendants au classement général. Qui d'autre que Tadej Pogacar pour remporter la quinzième étape à Livigno, culminant à 2387 mètres d'altitude ? Le Roi de la montagne, meilleur grimpeur de ce Giro 2024, voire même du monde ? Tout semblait pourtant sourire aux coureurs échappés. Au nombre de 40 en début d'étape, ils étaient encore une dizaine dans l'avant-dernière ascension du Passo di Foscagno avec 3 minutes 30 d'avance sur le peloton emmené par l'équipe UAE Team Emirates. Cependant, Tadej Pogacar a décidé qu'il voulait gagner cette étape et s'en est donné les moyens. Des moyens si impressionnants qu'aucun coureur n'aura été capable de contrecarrer son plan. À 4 kilomètres du sommet de l'ascension, le porteur du Maillot Rose s'est envolé, laissant sur place le groupe de "favoris" résignés à l'idée de voir la victoire au classement général de plus en plus inatteignable. Le champion de Slovénie s'est ainsi lancé dans un effort solitaire, faisant passer chaque coureur échappé pour un cadet. Nairo Quintana a été le dernier à résister à Tadej Pogacar, repris et instantanément déposé sur place dans la dernière montée de quatre kilomètres vers Livigno. À plus de 2 minutes 30 du leader, le classement général s'est tout de même joué avec de nombreuses attaques. Celle tentée par Romain Bardet aura été la plus payante, second favori à passer la ligne d'arrivée devant Geraint Thomas et Daniel Felipez Martinez. Grâce à sa performance, le Français remonte à la septième place, à seulement 1 minute et 23 secondes de la cinquième place d'Antonio Tiberi, très en difficulté aujourd'hui.
- Max Verstappen se fait peur mais l'emporte, McLaren se rapproche
Après le succès de Lando Norris sur le précédent Grand Prix à Miami, Max Verstappen a remis les pendules à l'heure à Imola en retrouvant la victoire. De plus en plus proche de l'écurie Red Bull, l'écurie McLaren a causé une belle frayeur au vainqueur avec une remontée express de Norris dans les dix derniers tours. Red Bull n'aura jamais été autant bousculée depuis deux ans. Bien que le Grand Prix d'Émilie - Romagne signe le retour de Max Verstappen sur la première marche du podium, le pilote néerlandais est passé très proche d'être dépassé par Lando Norris en toute fin de course. Parti en pôle position, le triple champion du monde n'avait jamais été réellement inquiété par ses concurrents. Seules les limites de piste avaient fait planer le risque d'une pénalité de cinq secondes. Les milliers de tifosi présents sur les bords du circuit Enzo e Dino Ferrari ne s'attendaient pas à voir un Grand Prix très calme être chamboulé dans les dix derniers tours de course. Ayant conservé ses pneus, le deuxième de la course, Lando Norris, a complètement changé de rythme en réduisant ses sept secondes de retard à deux petites secondes de retard à trois tours de la fin. Échouant à sept dixièmes du vainqueur, il aura manqué un tour au pilote britannique pour disputer la victoire à Max Verstappen. Après avoir renversé à la régulière Red Bull, McLaren montre une nouvelle fois sa hausse de performance et sa capacité à déranger l'écurie autrichienne dans sa quête de records.
- Pas de mauvaise surprise pour Filippo Ganna
Battu par Tadej Pogacar sur le premier contre-la-montre du Giro 2024 à Perugia, Filippo Ganna n'a pas laissé passer sa chance deux fois. Avec une trentaine de kilomètres plats, le rouleur italien était sur son terrain de prédilection malgré une petite frayeur au premier intermédiaire. Filippo Ganna a dû trembler en voyant le porteur du Maillot Rose, Tadej Pogacar, lui infliger un retard de 4 secondes au premier pointage intermédiaire, après 7,8 kilomètres. Les images de sa deuxième place au "chrono" de Perugia ont du lui trotter dans la tête mais la finalité fut bien différente au terme des 31,2 kilomètres qui séparaient Castiglione delle Stiviere et Desenzano del Garda. Sûrement parti plus lentement qu'il en était capable, le colosse d'Ineos Grenadiers a mis tout le monde d'accord sur la deuxième moitié du contre-la-montre en repoussant le Slovène à 29 secondes sur la ligne, faisant de lui le seul coureur à moins d'une minute de retard. Avec des écarts assez serrés dans le Top 10, excepté pour la première place, cette quatorzième étape a, à nouveau, rebattu les cartes. Quatrième de l'étape, Geraint Thomas hérite par la même occasion de la place de dauphin en dépassant Daniel Felipe Martinez, derrière qui l'écart se ressert avec les bonnes performances de Ben O'Connor et Antonio Tiberi.