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Pour la première fois de la saison, Toulon ne récolte pas de points d'un match au terme d'un déplacement compliqué en région parisienne. Le RCT s'arrêtait en terres Cristoliennes ce samedi après-midi, avec visiblement en tête l'après match avant même le début de la rencontre, tout comme leur adversaires franciliens. Le triptyque à Créteil s'est achevé face à Toulon pour le Racing, l'Arena accueillant diverses évènements. Et ce n'est pas en produisant du beau rugby que les acteurs de la rencontre se sont illustrés, pour cette dernière au stade Dominique Duvauchelle. Le moins que l'on puisse dire est que l'ennui était sortie dans le sud de la capitale. Le premier, et seul, essai de la rencontre n'arrivant qu'à la 76e minute, sur une énième tentative Racingmen près des lignes sudistes. Car avant ça, c'est la défense Toulonnaise qui s'est illustré, en asphyxiant l'attaque adverse par ses montées en pointe et sa résistance près des lignes. Sans oublier les approximations au pied inhabituelles de deux des meilleures réalisateurs de notre championnat, Serin (30e) et Le Garrec (8e et 19e). Du côté des avants on est également en difficulté, notamment chez des Rouges et Noirs chahutés en touche, secteur pourtant où ils sont impériaux depuis le début de la saison. Un beau 0-0 à la mi-temps Une première mi-temps moroses, saccadée par des nombreuses fautes, et qui se conclut sur le splendide score de 0-0. Une première en Top 14 depuis le 9 octobre 2021, une nouvelle fois avec le Racing impliqué. Ce jour-là, la deuxième mi-temps fut plus prolifique avec un score final de 17-14. Comme trois ans en arrière, le retour des vestiaires est plus prolifique, sans pour autant que le rugby soit plus plaisants à voir. Les Racingmens tentent, mais n'y arrive pas. Après trois temps de jeu, l'attaque est complètement désorganisée. Pour creuser l'écart au score, ils se nourrissent donc de l'indiscipline de leurs adversaires, là où le bas blesse depuis le début de la saison. Avec deux cartons jaunes, Sinckler (24e), Lucchesi (57e), les Toulonnais cultivent leurs statistiques et leur statut d'équipe qui récolte le plus de cartons depuis le début de la saison (8 jaunes et 1 rouges). Une baisse de régime à partir de la 65e signe la fin des espoirs des visiteurs, véritablement plombés par leur indiscipline, et punit par Nolann Le Garrec (22-6 score final).

Premier Africain vainqueur du Maillot Vert, premier Belge vainqueur du Maillot Blanc, premier Équatorien vainqueur du Maillot à Pois et Tadej Pogacar qui rentre dans le cercle fermé des vainqueurs de trois Grands Tours, le podium du Tour de France 2024 à Nice a un sacré goût d'inédit. Bilan de 23 jours inscrits à jamais dans la légende de l'épreuve. C'est déjà terminé. Le peloton de la plus grande course cycliste de la planète a donné rendez-vous au monde à Lille, le samedi 5 juillet 2025. Le Tour de France a, comme à son habitude, plus qu'animé le mois de juillet, faisant éclore de nouveaux champions tout en couronnant ceux déjà en place. Remco Evenepoel, une première plus que réussie Tout le monde avait des doutes sur la capacité de Remco Evenepoel à tenir les meilleurs en montagne. Lui-même, le premier, savait qu'il ne pourrait rien faire face à Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar, visant un top 5 au général après un Criterium du Dauphiné compliqué pour lui quand la route s'élevait. Le Belge a plus que répondu aux attentes et à ses espoirs en finissant à une confortable troisième place du classement général, Maillot Blanc de meilleur jeune sur les épaules. Le coureur de Soudal Quick - Step accuse certes un retard conséquent de trois minutes sur le deuxième, Jonas Vingegaard, mais son avance sur la quatrième place est de dix minutes ! Si les faits de course, tels que la chute et l'abandon de Primoz Roglic, ont pu favoriser son accession au podium final, il a plus que rempli sa part du marché en remportant le contre-la-montre de Gevrey - Chambertin, en résistant très bien aux attaques de Tadej Pogacar en montagne et en tentant même sa chance au cours des dernières étapes. C'est un test plus que réussi pour le champion du monde du contre-la-montre qui va à court terme viser l'or sur les Jeux Olympiques de Paris et le retour en arc-en-ciel à Zürich, mais aussi à plus long terme et avec plus d'expérience, viser plus haut que cette troisième place de la Grande Boucle. Tadej Pogacar, une évidence qui a tout de même surpris Au Grand Départ de Florence, en Italie, le nom de Tadej Pogacar était dans toutes les bouches quand il fallait citer un favori à la victoire finale à Nice. Jonas Vingegaard effectuait sa reprise, trois mois après sa grave chute au Tour du Pays Basque, tandis que le Slovène sortait d'un Tour d'Italie ultra - dominé avec six victoires d'étapes et le Maillot Rose. Et pourtant, sa domination a quand même mis une claque aux suiveurs du sport de la Petite Reine. À Valloire, au sommet du Pla d'Adet, du Plateau de Beille, d'Isola 2000 et du Col de la Couillole puis à Nice, le triple vainqueur du Tour de France a marqué par six fois l'édition 2024 de son empreinte par des attaques toujours plus impressionnantes alors que ses adversaires étaient déjà à bout de forces. Beaucoup de records sont tombés, ni les premiers, ni les derniers à n'en pas douter. Tadej Pogacar se rapproche de plus en plus des légendes avec son troisième Tour de France, rejoignant le club très fermé des neufs coureurs ayant réussi cet exploit, et ses 17 victoires d'étapes, un peu moins de la moitié du nouveau record de 25 succès, établi à Saint-Vulbas par Mark Cavendish. Un Tour mondial et représenté par les plus petits Jamais un Africain noir ne s'était imposé sur le Tour de France. Aucun coureur du continent n'avait même jamais ramené à la maison un maillot distinctif à l'issue des trois semaines. L'Érythréen Biniam Girmay a mis les pendules à l'heure : trois victoires d'étapes à Turin, Colombey-les-Deux-Eglises et Villeneuve-sur-Lot, mais surtout le Maillot Vert de meilleur sprinteur. Accompagné sur le podium par Richard Carapaz, Supercombatif et premier Équatorien vainqueur du Maillot à Pois, le coureur d'Intermarché - Wanty a plus que bien représenté ces nations de second plan qui ont peu l'habitude de se faire remarquer aux yeux du monde entier sur les routes du Tour de France. À un an des championnats du monde 2025 de Kigali au Rwanda, le sport africain a écrit une nouvelle page de son histoire, la première d'une longue lignée initiée par le jeune Girmay, qui inspirera à coup sûr des générations de jeunes cyclistes d'Érythrée et d'ailleurs.

Tadej Pogacar n'avait pas pour objectif de gagner, ce samedi, en tous cas, c'était le discours tenu au départ. Un plan suivi à la lettre par l'équipe UAE Team Emirates qui a laissée la course se faire. Et pourtant à l'arrivée de la vingtième étape du Tour de France 2024, le vainqueur se nomme, pour la cinquième fois cette année, Tadej Pogacar. Le Slovène n'a a pas eu à bouger le petit doigt mais ses adversaires lui ont offert un boulevard vers la victoire. Même sans qu'il ne le veuille, Tadej Pogacar est destiné à gagner et gagner sur ce Tour de France 2024. Ses propos étaient pourtant clairs, au départ de Nice "laisser l'étape à l'échappée" mais ses adversaires n'ont pas vu cela de cette oreille, à commencer par la Soudal Quick - Step de Remco Evenepoel. Le troisième du classement général a tenté de faire vaciller Jonas Vingegaard en faisant travailler ses coéquipiers, puis en attaquant à son tour dans l'ascension finale, mais le Belge s'est surtout mis en difficulté lui-même. Le taxi Vingegaard a déposé Tadej Pogacar à bon port Le Danois de l'équipe Visma - Lease a Bike a profité de la fatigue de son adversaire à la deuxième place du classement général pour placer un contre rageur à plus de 4 kilomètres de l'arrivée. Tadej Pogacar collé dans la roue et Remco Evenepoel lâché, Jonas Vingegaard a mis en route le régulateur sur l'autoroute pour éloigner le plus possible le champion du monde du contre-la-montre avant la dernière étape, le porteur du Maillot Jaune sur la banquette arrière. Richard Carapaz et Enric Mas, rescapés de l'échappée, en ont fait les frais, rattrapés, puis lâchés. Du pain béni pour l'Ours slovène qui n'a même pas eu à réellement sprinter pour s'imposer. Tadej Pogacar a grimpé sur ses pédales quelques secondes dans les derniers hectomètres et la différence était déjà faite. Cinq, comme les doigts d'une main. Cinq, comme le record de Tour de France qu'il rêve de battre. Cinq, comme son nombre de victoires sur l'édition 2024 de la Grande Boucle.

Un dernier coup de force, Tadej Pogacar a remporté l'étape Reine du Tour de France 2024 entre Embrun et Isola 2000. Devançant Matteo Jorgenson et Simon Yates, issus de l'échappée, le Slovène met un terme au suspense concernant sa troisième victoire au classement général de l'épreuve après 2020 et 2021. Le plus fort a gagné, Tadej Pogacar retrouvé sa couronne et Jonas Vingegaard abdiqué. L'étape Reine du Tour de France 2024 n'a pas été aussi savoureuse qu'on pouvait l'espérer avec une montée au tempo du col de la Bonette mais le résultat est lui sans appel : Tadej Pogacar premier, Remco Evenepol et Jonas Vingegaard, respectivement cinquième et sixième à une minute et quarante secondes du vainqueur. L'échappée y a cru jusqu'à la fin Après deux victoires consécutives d'un coureur issu du groupe échappé, les hommes de tête sont passés proche de continuer cette série un jour de plus entre Embrun et Isola 2000. Profitant de la passivité du groupe de favoris dans la montée mythique vers la Cime de la Bonnette, Wilco Keldermann, Matteo Jorgenson, Jai Hindley, Simon Yates, Cristian Rodriguez et Richard Carapaz, nouveau leader du classement de la montagne, ont atteint le pied de la dernière ascension avec près de 4 minutes d'avance sur le peloton mené par les UAE Team Emirates. L'Américain de l'équipe Visma - Lease a Bike, seul en tête à 10 kilomètres de l'arrivée avec 30 secondes d'avance sur les poursuivants, y a cru jusqu'à la fin mais il est tombé sur un os. À neuf kilomètres du sommet, Tadej Pogacar s'est lancé seul dans une poursuite, lâchant instantanément tous ses adversaires. 4 minutes de retard, 3 minutes, 2 minutes, 30 secondes à deux kilomètres et demi de l'arrivée et le porteur du Maillot Jaune a avalé l'homme de tête, déposant Matteo Jorgenson comme son leader, Jonas Vingegaard, quelques kilomètres plus tôt. Un énième triomphe pour Pogacar à Isola 2000, le leader du classement général a remporté sa quatrième victoire d'étape de l'édition 2024 du Tour, asseyant sa supériorité sur ce Tour qui lui tend plus que jamais les bras, à deux jours de l'arrivée finale.

Le Belge Victor Campenaerts a remporté, ce jeudi, la dix-huitième étape du Tour de France 2024, disputée entre Gap et Barcelonnette. Le coureur de Lotto Dstny a réglé au sprint ses deux adversaires, Michal Kwiatkowski et Mattéo Vercher. Le Français a cru un instant à la victoire, mais son attaque dans le dernier kilomètre lui a coûtée cher. Les dernières étapes du Tour de France sont arrivées, ces jours où le bilan d'une course peut basculer de zéro à dix sur dix. Pour la formation Lotto Dstny, les 17 premiers épisodes de la course avaient été frustrants, ne pouvant souvent pas jouer les sprints à la régulière avec son leader Arnaud De Lie. Deux jours après la dernière étape de plaine, bouclée par le Belge à une anonyme 27ème position, l'ancien recordman de l'Heure Victor Campenaerts a offert à son équipe la dix-huitième étape du Tour. Baroudeurs, Tactique et Sprint à 3 À l'image de la veille, le peloton a offert à l'échappée une large avance pour se disputer la victoire, sachant que la bataille pour le classement général se jouera au cours des trois derniers jours. 36 hommes à l'avant, c'est une joute stratégique qui a commencé en tête de course pour ne pas rater le bon coup qui partirait en fin d'étape. Avec la présence de coureurs rapides comme Michael Matthews et Wout Van Aert, certains étaient forcés d'anticiper l'emballage final pour espérer l'emporter, conduisant un trio à partir à l'avant, à plus de trente kilomètres de l'arrivée, composé par Michal Kwiatkowski, Victor Campenaerts et Mattéo Vercher. L'entente entre les trois hommes a été parfaite jusqu'au dernier kilomètre où tous les coups étaient permis. Fougueux, le Français a craqué en attaquant de loin à 800 derniers mètres espérant que ses deux adversaires se regardent. Michal Kwiatkowsk a également craqué en faisant l'effort pour revenir sur Mattéo Vercher. Victor Campenaerts, dans sa roue, n'a eu qu'à conclure cette occasion en or de s'imposer pour la première fois sur les routes du Tour de France. Surpuissant dans l'emballage final, l'ancien détenteur du record du monde de l'heure n'a laissé aucune chance à ses deux concurrents en gagnant avec plus d'un vélo d'avance sur la ligne d'arrivée à Barcelonnette. À trois jours de l'issue de la Grande Boucle, édition 2024, place maintenant aux grands favoris à la victoire à Isola 2000, au col de la Couillole puis à Nice.

Enfin, une étape offerte aux coureurs échappés. À l'occasion de la 17ème étape du Tour de France 2024, Richard Carapaz a été le meilleur des 50 coureurs présents à l'avant entre Saint-Paul-Trois-Châteaux et Superdévoluy. Sept minutes derrière le vainqueur du jour, Remco Evenepoel, Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar se sont à nouveau mené une bataille serrée, tournant en la faveur du Belge.

Tout semblait scellé au classement du meilleur sprinteur, avec les 86 points d'écarts entre Biniam Girmay et Jasper Philipsen, mais l'Érythréen a chuté dans les derniers kilomètres. Dans le même temps, le Belge a remporté la seizième étape du Tour de France 2024 à Nîmes resserrant la lutte pour le Maillot Vert, alors qu'il ne reste plus une seule étape de montagne. Huit étapes de plaine et huit sprints à haute intensité, pour que le classement du Maillot Vert se joue peut-être en haute montagne ? Biniam Girmay roulait à 130 kilomètres par heure sur l'autoroute de la victoire pour offrir à l'Afrique son premier Maillot distinctif mais il est tombé sur un os, tombant même tout court à quelques kilomètres de l'arrivée de la dernière étape de sprint, qui allait acter son succès. Un cadeau offert par le destin à son adversaires Jasper Philipsen. Le suspense à tout prix Pas de véritable échappée matinale sur cette dernière étape de plaine, voilà une constante qui aura tenu jusqu'au bout de ce Tour de France 2024. Au calme des quatre premières heures de course, s'est ajouté l'agitation des derniers kilomètres truffés de ronds-points et de pièges pour les équipes de favoris, emportant les chances de victoire de Biniam Girmay à Nîmes. Sans son principal concurrent, le train Alpecin-Deceuninck a eu le champ libre pour dérouler son plan et mettre dans les meilleures conditions son sprinteur, Jasper Philipsen. Le Belge n'a pas failli dans les 200 derniers mètres, déposé par ses coéquipiers, s'imposant devant Phil Bauhaus et Alexander Kristoff. Sans parler d'une potentielle blessure liée à sa chute et de difficultés à rentrer dans les délais, Biniam Girmay ne compte plus que 32 points d'avance sur Jasper Philipsen. Les sprints intermédiaires, et les 20 points offerts au coureur qui passe en tête, joueront un rôle déterminant au cours des quatre prochaines étapes.

La deuxième semaine de course et les Pyrénées ont parlé : Tadej Pogacar est le meilleur sur ce Tour de France 2024. Le Slovène a remporté, ce dimanche, la quinzième étape de la Grande Boucle au sommet du Plateau de Beille, 24 heures après avoir déjà frappé un grand coup au Pla d'Adet. L'équipe Visma - Lease a Bike de Jonas Vingegaard a tenté de faire chavirer le Maillot Jaune sans succès, se faisant punir par la suite. Le retour du bâton. Jonas Vingegaard a joué dans l'ascension finale mais il a surtout perdu gros face à Tadej Pogacar. Le leader de la Visma - Lease a Bike devait reprendre du temps après avoir concédé 45 secondes au porteur du Maillot Jaune, la veille au Pla d'Adet. Encore une fois, aucune chance n'a été laissée aux coureurs échappés depuis le début d'étape. Les coéquipiers du grimpeur danois ont complètement cadenassé la course, essayant d'user sur la longueur le leader du classement général, sans succès. Mano a mano dans le Plateau de Beille Dans la dernière ascension du jour, à 10 kilomètres du sommet, Jonas Vingegaard a joué son va-tout en passant à l'offensive de loin, Tadej Pogacar vissé dans la roue. Un coup à demi-gagnant puisqu'il a repoussé tous ses autres adversaires à plus de deux minutes au classement général mais que lui-même se retrouve à plus de trois minutes de son principal rival. Jonas Vingegaard attaquant, mais contré par Pogacar à plus de cinq kilomètres de l'arrivée, une lourde punition d'une minute sur la ligne d'arrivée.