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- Manchester City évite le piège Copenhague (CPH 1-3 MCI)
Dans un match de huitième de finale de Ligue des Champions qui avait commencé à sens unique, Manchester City s'est fait peur sur la pelouse du FC Copenhague, remportant finalement le match 3 buts à 1. Les attaquants mancuniens muselés, c'est du milieu de terrain qu'est venue la solution avec un immense Kevin de Bruyne. Dans l'entre du FC Copenhague, les Citizens ne sont pas tombés dans le piège qui avait fait sombrer leurs homologues mancuniens de United (4-3) en novembre dernier. Dans le huitième de finale aller de Ligue des Champions, Manchester City a réussi à obtenir la victoire ô combien important mais loin d'être simple face aux Danois du FC Copenhague qui s'étaient extirpés du difficile groupe A au détriment de Galatasaray et de Manchester United. C'est un match à sens unique qui a finalement animé cette soirée du mardi 13 février. Subissant les assauts des Skyblues, les locaux ont vite concédé l'ouverture du score, trop vite. Jaillissant dans le dos de la défense, Kevin De Bruyne qui faisait son entrée dans la compétition après son retour de blessure a inscrit le premier but de la rencontre dès la 10ème minute de jeu d'une frappe croisée. Opérant sous forme de contres, les Copenhaguois ont profité d'un très bon pressing pour récupérer le ballon sur une relance complètement ratée du gardien Ederson. Héritant du ballon aux abords de la surface après une frappe contrée, Magnus Mattson a enflammé les tribunes du Parken Stadium à la 34èmem minute en propulsant le ballon au fond des filets du portier brésilien, fautif sur cette action. Le bonheur des Blancs fut cependant de courte durée puisque Bernardo Silva marqua le but décisif du 2-1 juste avant l'entrée au vestiaire à la 45ème minute, après un contre favorable qui lui renvoya le ballon dans les pays, libre de tout marquage dans la surface de réparation. Dans une seconde mi-temps beaucoup plus fermée au cours de laquelle les joueurs du FC Copenhague se sont très peu découverts et ont subi les attaques incessantes de Manchester City, il a fallu attendre la 93e minute pour voir Phil Foden enfin tuer le match sur un centre en retrait de Kevin de Bruyne. Un match presque parfait défensivement pour Copenhague Passant d'un pressing haut, qui a notamment permis l'égalisation, à un bloc bas très compact, la performance défensive des Danois est à apprendre en école de football, malgré les 3 buts encaissés. Tout l'effectif du FC Copenhague s'est vaillamment mobilisée, courant après le ballon la majeure partie du match sans faiblir. Provocant beaucoup de fautes, l'équipe hôte a répondu avec un impact physique impressionnant en première mi-temps. Les joueurs de Copenhague ont gagné le combat psychologique face à des mancuniens qui ont eu un mal fou à aller au contact du mur défensif adverse. Même si ce ne fut pas suffisant pour éviter la défaite, le plan du coach Jacob Neestrup a très efficacement retenu les attaquants de Manchester City sous son contrôle, les ailiers ne pouvant déborder et Erling Haaland touchant un nombre très faible de ballons. La solution ne pouvant venir des joueurs offensifs, ce sont les milieux de terrain qui ont débloqué le match pour Manchester City, apportant un surnombre dans les 30 derniers mètres. Le génie de Kevin de Bruyne à la baguette Sur le terrain, Kevin de Bruyne était partout ce mardi soir. Si son absence n'avait pas forcément impactée la qualification des Citizens en phase de poules, sa présence et son retour de blessure se sont faits remarquer dans ce huitième de finale aller. Dans l'animation offensive mancunienne, le Belge a été partout : à la construction comme à la frappe, au but (10e) comme à la passe décisive (45e, 93e). Revenu en janvier d'une blessure de 5 mois à l'isichio, Kevin de Bruyne entame sa campagne de Ligue des Champions 2024 de la meilleure manière. Il sera indéniablement un élément clé du parcours de Manchester City comme la saison précédente. Un blessé qui brille pour son retour mais un autre qui pourrait être écarté un temps des terrains. Sorti sur blessure après un choc à la 17ème minute, l'Anglais Jack Grealish n'a pas donné de signes rassurants, alors qu'il était déjà moins utilisé dans le système de Pep Guardiola cette saison. Se tenant subitement les adducteurs, l'ailier pourrait être absent pour le match retour le 6 mars prochain. Si Manchester City ne subit pas de remontée surprise, le 2e de Premier League devrait se passer de Grealish pour le reste de la compétition.
- Lisa Vittozzi, championne de l'Individuel, fait tomber les françaises
Première à faire vaciller l'équipe de France chez les Femmes, Lisa Vittozzi a réalisé la course parfaite sur l'Individuel pour aller chercher la médaille d'or et le titre de championne du Monde de cette discipline qu'elle affectionne particulièrement. Encore très performante sur les skis, les françaises n'ont pas su trouver les ressources nécessaires pour chercher le 20/20 synonyme de victoire. Il aura fallu attendre la 3e course individuelle des championnats du Monde pour voir un autre drapeau que le français sur la plus haute marche du podium. A défaut du bleu-blanc-rouge, c'est le pavillon tricolore vert-blanc-rouge de Lisa Vittozzi qui a flotté dans le ciel tchèque de la station de Nove Mesto na Morave. Déjà vainqueure de l'Individuel d'ouverture de la saison 2023-2024 à Östersund, l'Italienne a répondu à son statut de favorite en s'imposant pour 20.5 secondes devant l'Allemande Janina Hettich-Walz et 29.6 secondes sur la Française Julia Simon, tout de même médaillée. La loi du pas de tir Sur l'Individuel, plus que sur nulle autre course, une erreur au tir est fatale et vous rajoute non pas un tour de pénalité, mais 1 minute au chronomètre. À ce jeu là, les meilleures tireuses sont à la fête et il ne fallait pas partir à la faute aujourd'hui pour jouer le titre de championne. Les françaises étaient très bien placées pour le réaliser, Jeanmonnot et Simon arrivant aux deux premières positions avec un 15/15 avant le dernier tir debout. La réussite qui les portait jusqu'alors a cassé : une faute pour les deux françaises. Le contraire d'une école allemande parfaite derrière la carabine, trois biathlètes allemandes, toutes à 20/20 ont fini dans le top 5, mais pas à la première place, battues par la vitesse à ski de Vittozzi. Un bilan tout de même positif pour les françaises Pas une victoire pour les Bleues mais tout de même 3 femmes dans les 7 premières, dont une sur le podium. Tirant à 19/20, Julia Simon se réjouit, "je me suis faite plaisir à jouer devant pour une médaille, ça reste un podium aux championnats du Monde". Respectivement 6e et 7e de la course, Lou Jeanmonnot et Justine Braisaz-Bouchet ont partagé en zone mixte leur déception de ne pas être allées chercher cette place sur le podium. "Il n'y a pas 15 000 occasions de jouer devant sur des Mondiaux donc passer à côté d'une médaille est frustrant, confie Braisaz-Bouchet quant à sa course, il y a plein de positif quand même et j'ai bien l'intention de me battre et faire du biathlon". Les françaises annoncent la couleur pour la deuxième partie de ces Mondiaux. Au programme de jeudi et samedi, le relais simple mixte puis les relais Hommes et Femmes, avant le final de dimanche avec les Mass Start.
- Pourquoi les équipes cyclistes françaises ne peuvent elles pas réussir ?
Malgré quelques coups d'éclats sur le Tour de France chaque année en Juillet, les équipes françaises semblent toujours un cran en dessous de leurs homologues étrangers sur l'ensemble d'une saison. Ce pas de retard s'avère presque impossible à rattraper à cause de l'impact joué par les sponsors, qui empêchent une concurrence des meilleures formations du World Tour, peu importe les moyens investis. 2 podiums de Romain Bardet sur les Tours de France 2016 et 2017 puis plus rien : aucune équipe française n'a obtenu de place dans les 3 premiers du classement général d'un Grand Tour en 6 ans, une anomalie à la vue des coureurs qui les composent. Alors qu'elles possèdent en leurs rangs de sérieux clients pour le classement général des courses par étapes comme Thibaut Pinot, David Gaudu, Guillaume Martin ou Ben O'Connor, les formations tricolores ne parviennent pas à toucher au Graal d'une performance sur les Grands Tours ou d'une victoire sur une course par étapes World Tour. Le rôle majeur joué par les sponsors Si les sponsors titres sont sensés rendre les équipes françaises plus compétitives françaises en faisant gonfler leurs budgets, ils constituent en réalité un réel frein par leur volonté de performer avant tout sur les courses françaises et sur le Tour de France. Comme l'explique souvent Marc Madiot, manager général de la Groupama - FDJ, la volonté des partenaires est avant tout d'obtenir de la visibilité sur la Grande Boucle qui représente une réelle vitrine publicitaire pour le marché français. Cette obstination à performer sur le Tour de France s'avère souvent contre-productive du point de vue des résultats puisque les leaders se retrouvent concentrer sur la course reine et en délaissent d'autres plus abordables pour leur niveau comme le Tour d'Italie, boudé par les grands grimpeurs français. Il aura fallu attendre la septième saison de Thibaut Pinot chez la Française Des Jeux pour qu'il s'attaque pour la première fois à la course transalpine, laquelle correspondait parfaitement à ses qualités comme l'ont montré ses résultats sur celle-ci : 4e en 2017, 3e en 2018 avant son abandon et 5e en 2023. Un handicap qui ne touche pas les équipes étrangères Les autres formations du World Tour ne sont pas touchées par cette pression des sponsors qui préfèrent généralement une victoire ou un podium au général du Giro ou de La Vuelta, plutôt qu'une place dans les 10 premiers du Tour de France. Si la Grande Boucle reste favorisée par les sponsors, ces derniers offrent davantage de libertés aux coureurs. C'est pour ces raisons que l'on observe souvent des coureurs français hausser leur niveau en quittant le cocon tricolore. En rejoignant le Team DSM en 2021, Romain Bardet a pu enfin découvrir à son tour le Tour d'Italie après 8 Tours de France consécutifs qui lui empêchaient de participer au Giro qui aurait perturbé sa préparation de course. Vers une nouvelle génération dorée ? L'espoir de voir une équipe tricolore performer sur d'autres courses nécessite donc la présence de plusieurs leaders qui se partageraient le calendrier. Dans cette optique, on peut espérer voir un jour David Gaudu se concentrer une saison sur le Giro d'Italia ou la Vuelta a España si le jeune Lenny Martinez se révèle capable d'endosser la tunique de leader pour le général chez Groupama - FDJ. La jeune génération dorée de français pourrait permettre le commencement d'une nouvelle ère. La relève se nomme Lenny Martinez, elle se nomme Kévin Vauquelin, Paul Seixas et Romain Grégoire.
- Les Kansas City Chiefs remportent le Super Bowl LVIII
Au terme d’un match qui aura déjoué tous les pronostics, les Chiefs emmenés par un très grand Patrick Mahomes se sont imposés sur la pelouse de l’Allegiant Stadium, à deux pas de Las Vegas. Kansas City réalise le « back-to-back » en remportant le Super Bowl (SB) deux années d’affilés, une première depuis les Patriots en 2003 et 2004. On ne s’attendais pas à ça, c’est le moins que l’on puisse dire. La 58e édition du Super Bowl (SB) aura vu les défenses prendre le pas sur les attaques, contrairement à ce qu’on aurait pu penser. Les premiers points du match ne sont inscrits qu’en début du 2e quart-temps. C’est sur un field-goal (tentative de tirs au but) record dans un SB, à 55 yards, que les San Francisco 49ers ouvrent le score (3-0). Ça arrive si tard car les défenses ont largement dominé les débats, la défense des 49ers faisant preuves d’une agressivité qui fera déjouer presque tout le match l’attaque des Chiefs. En première mi-temps, seule une passe de 50 yards de Mahomes constitue une réjouissance offensive. Cependant une perte de balle sur l’action suivante viendra annihiler une occasion de touchdown. De l’autre côté, l’attaque des 49ers est performante pendant le deuxième quart, les joueurs de San Francisco parviennent même à inscrire un touchdown sur une tentative à 20 yards de la end-zone. Brock Purdy, le jeune quarterback (QB) seulement dans sa deuxième saison de NFL et dernier choix de la draft 2022, mène à merveille l’attaque des 49ers. Il fait mine de faire jouer vers la gauche pour adresser une passe latérale à Christian McCaffray qui fait parler ses qualités de vitesses pour inscrire le premier touchdown de la partie (10-0). La fin de ce deuxième quart, et de cette première mi-temps, sera marqué par un field-goal inscrit par les Chiefs, 10-3 à la mi-temps. Une deuxième mi-temps hautement stratégique Dans cette deuxième mi-temps, les Chiefs reçoivent le ballon ce qui constitue un avantage cependant Mahomes se fait rapidement intercepter et contrecarre les plans de Kansas City. Le match s’enlise dans un scénario où les défenses prennent une nouvelle fois le dessus. Les Chiefs, par leur kicker (frappeur) Harrison Butker, réduisent l’écart sur une tentative à 57 yards, un nouveau record dans l’histoire du Super Bowl (10-6). Puis, sur un dégagement des Chiefs mal négocié à la réception par les 49ers, Kansa City récupère une tentative à 15 yards. Une aubaine pour Mahomes qui envoie un coéquipier inscrire un touchdown dès la première tentative, le match est complètement relancé (13-10). A ce moment du match, Purdy, le QB de San Francisco, n’a pas gagner un seul yard à la passe dans la seconde mi-temps. Mais il se reprend en envoyant Jennings dans la end-zone de Kansa City, cela fait 16-13 pour les 49ers. Donné importante : la tentative de transformation est contrée par la défense ! Le chassé-croisé continue par la suite sur des échanges de field-goal, et mènent le match en prolongation à l’issu d’une ultime réussite des Chiefs à six secondes de la fin (19-19). Une prolongation haletante C’est la deuxième prolongation de l’histoire du SB après celle de 2017 entre la Nouvelle-Orléans et Atlanta. Les règles changent un peu pour les prolongations, chaque équipe à le droit d’attaquer au moins une fois. Les 49ers gagnent le toss et décident de recevoir, ils attaqueront en premier. C’est-à-dire que si San Francisco marquent ou pas, les Chiefs auront dans tous les cas une attaque et devront à minima inscrire le même nombre de points s’ils veulent que la prolongation dure. Cependant si sur leur action ils marquent plus de points que leur adversaire, alors ils auront gagné. L’attaque des 49ers commence mal mais sur faute des Chiefs elle est remise dans le droit chemin. Après une tentative infructueuse à 4 yards de la end-zone, ils choisissent le field-goal qui est transformé (22-19). Sur l’attaque des Chiefs, Mahomes fait parler tout son talent. Les joueurs du Kansa City ont du mal à avancer alors il décide de le faire lui-même en parcourant le terrain à pied. Et c’est ainsi que sur une tentative à 10 yards il adresse une passe pour un coéquipier libre dans la end-zone, les Chiefs l’emportent ! Pour la troisième fois en cinq ans, Kansas City décroche le Super Bowl, Mahomes en est logiquement élu MVP (meilleur joueur) en ayant fait gagné 333 yards à son équipe, dont 66 par la course. Après ce nouveau succès des Chiefs, la dynastie de Kansas City est réellement en train de s’écrire.
- Les F2 sont de retour en piste à Bahreïn
La formule 2 a repris du service. A Bahreïn, ce sont les tests de début de saison qui ont commencé. L’occasion de voir les jeunes prodiges Martins, Hauger, Hadjar, et le très attendu Antonelli. C’est la rentrée pour la F2 ! Ces essais de présaisons sont l’occasion de découvrir les nouvelles monoplaces présentés à Monza la saison dernière. Ce modèle devrait s’étendre à minima jusqu’en 2026. Un design qui se rapproche beaucoup de celui des F1, avec tout de même un aileron arrière en forme arrondie qui est loin de faire l’unanimité visuellement parlant. Sur la piste c’est Dennis Hauger qui s’est illustré en signant le meilleur temps de la journée. Une journée marquée par une inhabituelle pluie, presque torrentielle, qui s’est abattue sur Bahreïn. Les pilotes ont donc chaussé les pneus pluie pour effectuer leurs tours, pas les meilleures conditions pour faire des tests sur les monoplaces. Derrière Hauger, on retrouve Zane Maloney et Victor Martins, le premier français. Son compatriote Isack Hadjar se place lui à la 13e position. A noter également la bonne performance de Kimi Antonelli, le protégé de Mercedes, qui effectue le 4e meilleur chrono. Celui qui est directement passé de la F4 à la F2, sans faire l’intermédiaire F3, sera énormément scruté tout au long de la saison. A noter que les pilotes ont effectué très peu de tours de piste dans des conditions compliquées, seulement 24 pour Antonelli qui est celui qui en a réalisé le plus.
- Aston Martin, prétendant sérieux pour 2024 ?
Dévoilant sa nouvelle livrée et sa monoplace pour 2024 ce matin, l'écurie de Formule 1 Aston Martin a aussi fait part de ses ambitions pour la saison à venir. Très compétitifs en début 2023, les Verts s'étaient peu à peu écroulés, ne réussissant pas à suivre la cadence de développement des top teams. Avec une philosophie aérodynamique osée, Aston Martin espère pouvoir passer le cap du podium à la victoire. "Presque toutes les zones de la voiture ont été redéfinies et améliorés, à partir de nos forces et en tenant compte des leçons de l'année précédente", ce sont les mots du Team Principal de l'écurie Mike Krack pour lancer 2024. Toute jeune prétendante au podium, Aston Martin avait effectué un pas en avant impressionnant au début de la saison passée en se battant pour les podiums dès le début de saison, un exploit pour l'écurie 7e du classement constructeur en 2022. Faire mieux en 2024, cela passe avant tout pour Aston Martin Aramco par un bien meilleur développement de la monoplace, pour rester au contact des meilleures sur l'ensemble de la saison et peut-être espérer décrocher la première victoire de son histoire. Le magicien Dan Fallows Si la voiture 2023 était aussi bonne pour l'écurie de Lawrence Stroll, c'est indéniablement grâce à l'arrivée en avril 2022 du nouveau directeur technique Dan Fallows, ancien responsable aérodynamique de Red Bull, laquelle écrase complètement le championnat sous sa nouvelle réglementation. Dans un communiqué d'Aston Martin sur son site, le technicien qualifie l'AMR 24 comme une "forte évolution de la voiture de l'année dernière avec de nouvelles pièces qui offrent des possibilités de développement. La monoplace a été conçue pour pouvoir être améliorable". Objectif 33 pour Fernando Alonso Arrivé la saison dernière, le vétéran espagnol de 42 ans a époustouflé dans sa manière de conduire l'Aston Martin. Plus vieux pilote de la grille, Fernando Alonso n'en reste pas moins l'un des 3 pilotes champions du monde qui prendront part à la saison 2024. Né dans l'excitation des performances de la saison dernière, le fantasme d'une 33e victoire en carrière est plus que jamais atteignable pour le Taureau des Asturies. "Ce serait incroyable que l'équipe aille chercher la première victoire en Vert d'Aston Martin. J'espère être derrière le volant à ce moment là" confie Fernando Alonso quant à ses motivations en Formule 1. Libre de tout contrat à la fin de la saison, le champion du Monde de Formule 1 2005 et 2006 n'écarte pas la porte d'un départ même si "les premières discussions seront avec Aston Martin", a-t-il partagé dans un entretien pour BBC Sport.
- 2024, dernière saison pour Rigoberto Uran
Rigoberto Uran, 2e du Tour de France 2017, a annoncé hier que 2024 sera sa dernière saison chez les professionnels. Après une 4e place obtenue au classement général du Tour de Colombie, son équipe EF Education - Easypost a publié un communiqué de presse sur les réseaux sociaux remerciant le Colombien pour son passage de 9 années dans ses rangs. Rigoberto Uran, c'est l'incarnation d'une génération dorée du cyclisme colombien dans les années 2010. Aux côtés de Nairo Quintana, Esteban Chaves et plus récemment Miguel Angel Lopez et Egan Bernal, il a contribué à l'essor du cyclisme dans son pays, apportant beaucoup plus que de simples résultats sur une feuille de course. C'est justement sur ses terres que l'annonce de sa fin de carrière a été réalisée. Après avoir terminé 4e du classement général du Tour de Colombie sans réellement peser sur la course, Rigoberto Uran a dévoilé prendre sa retrait à la fin de la saison 2024. "Cela m'a pris beaucoup de temps pour prendre cette décision, c'est une chose à laquelle j'ai longuement réfléchi et ça a été difficile", explique-t-il dans un communiqué de presse publié par la formation américain EF Education - Easypost. Une décision très difficile à prendre pour le Colombien qui sent que ses jambes le lâchent peu à peu. Il confie ainsi la "peur que ça soit terminé après vingt-trois ans où [son] but était de [se] lever, prendre [son] petit-déjeuner et enfourcher [son] vélo". L'Homme aux trois podiums sur les Grands Tours restera une figure majeure du cyclisme dans les années 2010. Ce n'est certes pas le coureur le plus offensif, le plus beau à voir courir, mais il a un palmarès qui suffit à faire fermer les bouches de ces détracteurs : 2 fois deuxième du Tour d'Italie en 2013 et 2014 puis deuxième du Tour de France en 2017. Il n'aura manqué qu'un supplément de forme, un coup de pouce du destin, pour faire de lui le premier Colombien vainqueur du Giro ou de la Grande Boucle.
- Kelvin Kiptum, recordman du marathon décédé dans un accident de voiture
Dans un accident de voiture dans la vallée du Rift au Kenya, le recordman du monde du marathon Kelvin Kiptum et son entraîneur ont perdu la vie ce dimanche soir. Le jeune Kenyan de 24 ans était devenu le premier homme à passer sous les 2 heures et 1 minute, le 8 octobre 2023 à Chicago.. C'est un coup de tonnerre qui s'abat sur la planète sport ce lundi matin. La nouvelle du décès de l'homme le plus rapide du monde sur 42 kilomètres est un choc puisqu'elle emmène avec elle un jeune sportif de 24 ans seulement, qui aurait du en 2024 trouver la gloire aux Jeux Olympiques de Paris et non pas trouver la mort. A 23 heures, d'après les autorités, la voiture conduite par Kelvin Kiptum a percuté un arbre dans la vallée du Rift kenyane, sa province natale, provocant un choc mortel pour le conducteur et son entraîneur Garvais Hakizaman. Troisième passagère du véhicule, la femme Sharon Kosgey a, elle, survécu et été évacuée à l'hôpital Racecourse. Selon les premières enquêtes, Kelvin Kiptum aurait perdu le contrôle du véhicule, finissant dans le fossé 60 mètre plus loin et percutant malheureusement un arbre sur le bord de la route. Le Kenyan était apparu en 2023 comme l'un des plus grands espoirs du sport en battant le record du Monde dès le troisième marathon de sa courte carrière. N'ayant jamais affronté son compatriote Eliud Kipchoge, précédent détenteur du record, Kelvin Kiptum visait une première confrontation à Paris en 2024 face au double tenant du titre de champion olympique.
- La Côte d'Ivoire championne d'Afrique au bout du suspense !
Au terme de 97 minutes de jeu haletantes, la Côte d'Ivoire a remporté la Coupe d'Afrique des Nations 2024, renversant le Nigeria 2 buts à 1 en finale. Hôte de la compétition, les Éléphants sont allés puiser l'énergie pour égaliser et passer devant au score dans le public massé du stade Alassane Ouattara. Au fond du gouffre, les Ivoiriens n'avaient plus leur destin entre leurs mains en phase de poule. Deux semaines plus tard, après s'être qualifiée en tant que meilleurs 3e pour la phase finale, la Côte d'Ivoire soulève le trophée de champion d'Afrique, à domicile. Le nouveau sélectionneur Émerse Faé avait pris les reines de l'équipe nationale le 24 janvier, à l'issue de ces phases de poule catastrophique. La boue, il l'a transformée en or. L'histoire est belle et elle restera marquée dans les livres de l'histoire du sport africain. Une finale à l'image du parcours ivoirien Comme durant leur compétition, la finale a commencé de la pire des manières pour la Côte d'Ivoire qui dominait pourtant largement la rencontre. Les Super Eagles nigerians ont ouvert le score à la 38e minute de jeu par l'intermédiaire de leur capitaine, WIlliam Troost-Ekong. Avec une résilience totale, les Ivoiriens sont revenus en seconde période avec les mêmes intensions portées vers l'avant qu'au cours du premier acte mais ils ont fait face à une équipe du Nigéria beaucoup plus prudente et timide. Ce manque d'audace a coûté cher aux coéquipiers du Ballon d'Or africain, Victor Osimhen, punis à la 62e minute par l'égalisation de Franck Kessié puis par le geste de kung-fu de Sebastian Haller à la 81e minute qui a coupé un centre au premier poteau du bout de la semelle pour offrir la victoire aux siens.
- Ligue 1 : Surprises et remontées en bas de tableau
La 21ème journée de Ligue 1 Uber Eats aura été mouvementée avec de nombreux résultats inattendus permettant à certaines équipes mal embarquées de réaliser des remontées essentielles pour la course au maintien. Rennes, Lyon, Nantes et Lorient, tous vainqueurs font la bonne opération du week-end. Il ne fallait pas miser sa maison sur les gros clubs ce week-end. Des scénarios surprises de Marseille à Lorient et du lundi au dimanche ont animé la 21ème journée du championnat de France, résultant à un chamboulement dans la seconde partie de tableau très resserrée. Olympique de Marseille 1 - 1 FC Metz RC Lens 3 - 1 RC Strasbourg Paris SG 3 - 1 Lille OSC Le Havre AC 0 - 1 Stade Rennais Toulouse FC 1 - 2 FC Nantes Clermont Foot 63 1 - 1 Stade Brestois FC Lorient 2 - 0 Stade Remois Montpellier HSC 1 - 2 Olympique Lyonnais OGC Nice 0 - 0 AS Monaco Paris, Rennes et Lens déroulent C'était le choc de la journée, mais le collectif parisien a fait passer ce match pour une promenade de santé. Face à Lille, le PSG a mené son affaire 3 buts à 1 tout en préservant sa superstar Kylian Mbappé resté sur le banc. Un pari gagnant de reposer son meilleur attaquant pour faire briller les seconds couteaux : Ramos et Kolo Muani buteurs, Dembélé et Barcola passeurs décisifs. Sur le même score, le Racing Club de Lens a confirmé sa bonne santé avec une troisième victoire de rang en 2024. Malgré une équipe vaillante, les Strasbourgeois n'ont pu faire face aux assauts nordistes et aux attaquants lensois en grande forme. De son côté, le Stade Rennais n'en finit plus de gagner. C'est tout simplement la seule équipe du championnat à avoir gagné tous ses matchs de 2024. Surfant sur la bonne vague de la Coupe de France (6-1 contre Sochaux, qualifié pour les quarts de finale), les Rennais n'ont fait qu'une bouchée du Havre, sur le plus petit des scores, 1-0, grâce à un but signé Benjamin Bourigeaud. Monaco tire son épingle du jeu contre Nice L'autre gros choc du week-end entre Nice, 2e, et Monaco, 5e, a répondu aux attentes que l'on pouvait avoir. Les deux équipes rentrées dos à dos 1 but partout à la mi-temps, c'est à l'entame de la 2e période que le match s'est enflammé avec, en l'espace de 5 minutes, le second but monégasque et un carton rouge reçu par le capitaine niçois, Dante, pour un tacle trop appuyé sur Minamino. Malgré un second retour au score de l'OGC Nice, les joueurs du Rocher n'ont pas laissé passer l'occasion de revenir à un point de leurs adversaires du jour en marquant le but final du 2-3 à la 77ème. Avec ce succès, les Monégasques prennent la 3e place au Stade Brestois, à un souffle des Niçois toujours 2e. De grosses équipes piégées par la simplicité Respectivement opposés au 16e et au 18e de Ligue 1, l'OM et le Stade Brestois sont tombés dans le piège du "match facile" mais aucune équipe n'est simple à battre. Récoltant un carton rouge à la 31ème minute, Samuel Gigot a quelque peu condamné son équipe qui était pourtant très bien rentrée dans son match face au FC Metz. Trouvant tout de même les ressources nécessaires pour ouvrir le score à 10 contre 11 en seconde période, les Phocéens ont craqué en 5 petites minutes, concédant déjà l'égalisation. Totalement inoffensifs le reste de la rencontre, les Messins ont fait chavirer un Vélodrome presque vide de supporters mécontents. Tout aussi peu dangereux dans leur animation offensive, les Brestois ont été quant à eux tenus en échec dans le Volcan clermontois (1-1) alors que les Bretons avaient également réussi à ouvrir le score. C'est une très mauvaise opération qui vient ternir le bilan du Stade Brestois qui voit peu à peu la deuxième place s'éloigner avec ce troisième match nul consécutif. Des victoires qui font du bien pour le maintien Cette 21ème journée comptera certainement beaucoup quand on fera les comptes au terme de ce championnat nouveau format à 18 clubs. Tombeurs de Toulouse et Montpellier 1 but à 2, Nantes et Lyon prennent des points très importants qui leur permettent de remonter aux 12e et 13e position du classement, un coussin d'air qui leur permet de sortir la tête de l'eau même si l'écart reste infime avec leurs poursuivants. La meilleure opération du week-end, elle est à mettre à l'actif du FC Lorient qui a enchaîné, pour la première fois cette saison, une deuxième victoire consécutive en s'imposant à domicile contre Reims 2-0. Bons derniers du classement il y a seulement 10 jours, les Merlus sont déjà remontés à la place de barragiste, à égalité de points avec le 15e, le MHSC.
- Trade deadline NBA : quel est le bilan des français ?
La trade deadline NBA de février (date limite pour les franchises pour effectuer des transferts), est maintenant derrière nous et le sprint final avant les playoffs approche. Cependant, pour nos français, cette période a été mouvementée : entre bonne et mauvaise nouvelles, faisons le bilan des frenchies. La libération pour Evan Fournier « Libéré, délivré », ces mots sont forts de sens pour Evan Fournier. Empêtré dans un environnement qui ne veut plus de lui depuis 2 ans, l’ailier français a enfin été tradé (échangé) par les Knicks de New York : direction Détroit. Alors certes il va dans l’une des pires, si ce n’est LA pire, équipe de NBA cette année. Mais qu’importe ! Celui qui n’a joué que 3 matchs cette saison et 30 en 2 ans (sur des saisons de 82 matchs, hors playoffs) est bien content d’atterrir dans une équipe qui devrait le faire jouer. S’il était question d’un buy-out (rompre le contrat entre le joueur et la franchise avec un arrangement financier), ce ne semble pas être le cas. D’après la First Team, Evan Fournier devrait finir la saison chez les Pistons, une bonne nouvelle pour lui et l’Equipe de France, à 5 mois des Jeux Olympiques. L’échec Killian Hayes C’est une vraie désillusion pour Killian Hayes. Au-delà de ne plus faire partie des Détroit Pistons, il a été sèchement coupé par la franchise qui l’avait drafté en 7e position en 2020. Qu’est-ce que ça signifie ? Tout simplement que son contrat a été rompu. Ça signifie aussi qu’aucune équipe n’était intéressé par lui dans un trade. A 6 mois de la fin de son contrat rookie, Killian Hayes se retrouve donc sans franchise et est libre de s’engager où il veut. Le Général Manager de Détroit s’est expliqué sur X (ex-twitter) en pointant son manque d’efficacité offensive (8 points par match en carrière et 38 % de réussite au tir) dans une NBA qui a besoin de scoreurs. Il souligne cependant ses qualités de meneur et en défense. Aux dernières nouvelles, les Memphis Grizllies seraient intéressés par notre meneur français. Une rumeur San Antonio émerge également mais elle provient plus de certains fans qui espèrent une association Wembanyama-Hayes. La fin de Frank Ntilikina en NBA ? Sale moment pour les meneurs français en NBA, après Killian Hayes c’est Frank Ntilikina qui vient d’être coupé par sa franchise. Le joueur de 25 ans drafté par New York en 2017, se retrouve donc sans équipe à l’issu de la trade deadline. Arrivé cet été chez les Charlottes Hornets en provenance de Dallas, Frank n’a jamais pu montrer ce qu’il valait en ayant joué que 5 matchs en raison d’une fracture du tibia qui l’a éloigné des parquets une bonne partie du début de saison. Le Français, qui avait été de l’équipe médaillé de bronze à Tokyo en 2019, va devoir trouver un point de chute s’il veut espérer participer aux Jeux Olympiques à Paris.
- Mads Pedersen : qui peut l'arrêter ?
Impressionnant de facilité sur les terres françaises, Mads Pedersen fait une razzia sur les courses de présaison. Après avoir remporté l'Étoile de Bessèges, le coureur de Lidl - Trek a enchaîné avec une victoire au classement général du Tour de la Provence ce dimanche. Rapide au sprint et plus que jamais redoutable lorsque la route s'élève, le champion du Monde 2019 annonce la couleur mais il devra rester régulier s'il espère briller sur les courses de premier plan. 4 victoires d'étapes et 2 classements généraux en 8 jours de course, Mads Pedersen entame 2024 avec le plein de confiance. Sur l'Étoile de Bessèges comme sur le Tour de la Provence, le Danois de l'équipe Lidl - Trek a montré un niveau exceptionnel, qui trouve tout son sens dans sa décision de ne pas effectuer de stage en altitude cette saison. Fuir l'altitude, une recette magique Sur le site Velonews, Mads Pedersen avait confié fin 2023 "ne plus vouloir s'asseoir pendant 3 semaines au sommet d'une montagne". S'entraîner loin de sa famille était trop pour le Danois et cela n'a pas l'air de l'affecter négativement au vu de son début de saison canon. Ne pas aller en altitude, c'est aussi arriver plus frais en février - mars. Avant d'entamer sa saison en France, il avait également expliqué au Quotidien du Sport "rechercher avant tout la régularité sur l’ensemble de la saison". On ne peut pas encore savoir si Mads Pedersen tiendra cette forme fulgurante toute l'année 2024, mais il aborde dans une forme étincelante ses premiers objectifs de la saison : Paris - Nice et Milan San - Remo.