La Nightline Run, en faveur de la santé mentale des jeunes
- Rémy
- 24 avr. 2024
- 2 min de lecture

Au Stade Pershing du bois de Vincennes, se tenait le samedi 9 mars la Nightline Run, un événement au profit de la santé mentale des étudiants alliant prévention et sport. Au
programme : piste de course, fanfare, cours de zumba. Une panoplie d’activités pour se
défouler et permettre de faire des rencontres.
« Libérer de l’endorphine, se défouler et créer des liens sociaux », sont les mots d’ordres de la Nightline Run, énumérés par Lucile, membre du conseil d’administration de l’association. De 14 heures à 18 heures, le stade ouvre ses portes pour accueillir les 750 inscrits. D’entrée, la musique met dans l’ambiance : la fête prime ! Aussitôt arrivé sur place, le cours de zumba proposé depuis la scène installée pour l’occasion, permet de rapprocher tout le monde. Le sourire est présent sur la tête de la professeure et se propage à tous les participants. C’est un peu de l’endorphine à échelle humaine, la fameuse hormone du bonheur. L’inscription est à tarif libre, chacun donne ce qu’il peut. «Rendre la Nightline Run en partie gratuite était important pour nous car tout le monde n’a pas les moyens de payer la participation à ce genre d’événements », explique Lucile.
Mi-prévention, mi-fête foraine
Le lieu est séparé en espaces dédiés : le sport sur la piste du stade, ainsi que les loisirs et la prévention sur une esplanade en béton. « C ’est sympa, on a fait de la zumba,
du parcours gonflable et du spikeball », expliquent Marine et ses copines. Venues en groupe, elles ont connu l'événement via les réseaux sociaux et s’y sont tout de suite identifiées, en tant qu’étudiantes.
Pour l’occasion, sous une grande tente, un village des stands est également mis en place afin de faire de la prévention sur la santé mentale des jeunes et des étudiants. De nombreuses associations, qui œuvrent en faveur de ces causes, y sont conviées pour sensibiliser les participants. George, étudiant en troisième année de faculté de lettres a passé quelques temps sous cette tente. « Je suis diagnostiqué dépressif depuis le début de mes études supérieures et l’instant que je vie ici me fait oublier tout cela », déclare-t-il.
Même la pluie ne peut gâcher la fête
Des participants courent sur la piste du stade mais cette dernière n’a pas qu’un seul but. Au-delà de son utilité sportive, elle permet aussi de récolter un euro à chaque kilomètre parcouru via l’application Kipplin. Et de nombreuses personnes s’en donnent à cœur joie, dont Martin. « C’est une super occasion pour me mettre au running, et en tant qu’étudiant la cause me touche particulièrement ». Alors, même lorsque la pluie s’invite et tente de gâcher la fête, le jeune homme poursuit son effort comme beaucoup d’autres participants. Entre le 9 mars et le 6 avril, ils ont pu continuer à récolter de l’argent en faveur de la cause en réalisant des défis en groupe sur Kipplin.
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La dépression toujours plus présente chez les étudiants
Accélérée par la crise sanitaire et la précarité, la dégradation de l’état mental des jeunes continue de s’accentuer. La chercheuse en épidémiologie à l’université de Bordeaux, Mélissa Macalli, détaille dans une étude que « 41% des étudiants rapportent une dépression modérée à sévère, alors qu’ils n’étaient que 26% avant le Covid ».






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