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  • Lotte Kopecky (SD-Worx), nouvelle championne du Monde de Cyclisme sur Route !

    Ultra favorite au titre après son Tour de France impressionnant et ses nombreuses victoires obtenues sur piste, la leader de l'équipe de Belgique Lotte Kopecky aura montré sa supériorité physique sur un parcours qui lui correspondait à merveille pour aller chercher son premier titre de championne du Monde à Glasgow. Vainqueur du Tour des Flandres, Maillot Vert et Deuxième du Tour de France et enfin Championne du Monde, Lotte Kopecky réalisait jusqu'alors une saison 2023 impressionnante durant laquelle elle avait prouvé sa polyvalence et sa nouvelle capacité à grimper les cols comme les monts pavés des Flandres. Extrêmement nerveuse sur le circuit de Glasgow, la coureuse belge avait laissé paraître de nombreux signes d'agacement au cours de la poursuite derrière la femme de tête Elise Chabbey partie à plus de 70 kilomètres de l'arrivée à la manière d'Alberto Bettiol chez les Hommes. Si certaines courses échappent parfois aux plus fortes au jeu des stratégies, ce Championnat du Monde aura été mené à la perfection par l'équipe de Belgique, contrôlant les attaques de ses adversaires jusqu'au dernier tour. Une fois la Suissesse Elise Chabbey reprise, Lotte Kopecky a fait parler sa puissance dans la montée du parc de Glasgow, déposant toutes ses adversaires à l'exception de Cecilie Uttrup Ludwig. Si la Danoise a un temps soit peu cru en ses chances, ses espoirs ont été rapidement anéantis par la dernière accélération de Lotte Kopecky qui a écœuré toutes les prétendantes au titre. Levant les bras avec une avance tout de même maigre de 7 petites secondes sur sa dauphine Demi Vollering et la Danoise Uttrup Ludwig, la coureuse de la SD Worx tient sa revanche après une édition 2022 où elle avait échoué à la seconde place derrière la future retraitée Annemiek Van Vleuten qui n'aura cette fois ci pas été épargnée par la malchance avec plusieurs incidents mécaniques qui l'empêchèrent de se jouer à la lutte pour le titre.

  • La France éliminée aux tirs au but par l'Australie en quarts de finale (0-0)

    Malgré un niveau de jeu très élevé et une solidité défensive à l'épreuve des assauts australiens, l'équipe de France n'a pas réussi à obtenir son ticket pour les demi-finales. Eliminées aux tirs au but par l'Australie, les Bleues sortent tout de même par la grande porte dans ce quart de finale. Opposée à une équipe australienne très solide en première période, les françaises ont gardé la maîtrise du ballon dans un match de très haut niveau, se procurant les premières occasions franches de la partie. Mettant la pression sur le but australien, les Bleues étaient proches d'ouvrir le score dès la huitième minute avec une frappe trop croisée de son avant-centre Kadidiatou Diani. Après un long temps fort d'une trentaine de minutes, l'équipe de France a ensuite souffert face aux locales, survoltées par un public logiquement acquis à leur cause. La menace jaune a connu son paroxysme en fin de première mi-temps, multipliant les attaques sur le but français. Suite à une incompréhension entre la défense française et sa gardienne Pauline Peyraud-Magnin, Mary Fowler avait un but vide devant elle à la quarante-et-unième minute. Heureusement pour les françaises, la numéro 11 australienne a été privée de l'ouverture du score par un retour tonitruant d'Elisa De Almeida sur la ligne, maintenant les Bleues en vie à la pause. Malgré cette première période flamboyante qui vit les Françaises tenir longtemps tête à l'équipe d'Australie, les joueuses d'Hervé Renard ont coulé en seconde mi-temps. Faisant face à des Australiennes qui surfaient sur la vague positive des dernières minutes du premier acte, les Bleues ont subi énormément, forcées à encaisser les assauts jaunes sur leur défense. Egalement en manque de réussite, l'équipe d'Australie ne réussit pas à contourner le bloc bleu, passant même très proche de la correctionnelle avec un but français refusé pour une faute de Wendie Renard sur corner. Aucune des équipe n'ayant réussi à prendre l'avantage, ce sont aux prolongations puis aux tirs au but que la place en demi-finale s'est jouée. Faisant rentrer une autre gardienne en la personne de Solène Durand, à l'aise dans l'exercice, le sélectionneur français Hervé Renard a tenté un coup de poker qui s'est avéré gagnant puisque la portière Bleue a été éblouissante face aux tirs australiens. Malheureusement pour les Bleues, c'est du côté des tireuses que cela a pêché avec plusieurs tirs ratés qui leur coûtèrent ainsi la victoire dans une "mort subite" allant jusqu'à la dixième tireuse. Qualifiée devant ses supporters, l'Australie affrontera ainsi en demi-finale la formation vainqueure du match opposant l'Angleterre et la Colombie ce Samedi.

  • Remco Evenepoel, nouveau champion du Monde du contre-la-montre !

    Déchu de son titre de champion du Monde de la course en ligne il y a 5 jours par Mathieu Van der Poel, le champion belge Remco Evenepoel récupère ce Maillot Arc-en-ciel sur l'épreuve contre-la-montre, devançant l'Italien Filippo Ganna et l'étonnant britannique Joshua Tarling. Vainqueur impressionnant à Wollongong sous le soleil Australien en 2022, c'est cette fois sous le temps humide du Nord de la Grande Bretagne que le jeune belge Remco Evenepoel a étincelé pour conquérir le titre de champion du Monde sur l'épreuve du contre-la-montre à Stirling. En difficulté sur le circuit technique de la course en ligne à Glasgow, le coureur de la Soudal - Quick Step a pu faire parler sa puissance au cours des 47,8 kilomètres sillonnant les faubourgs de Stirling. Comme chez les Femmes, cette journée fut fatale aux acteurs majeurs de la course de Dimanche qui ne purent pas récupérer des efforts consentis dans la bataille pour l'arc-en-ciel. Hors du coup, certains coureurs comme Stefan Küng et Wout Van Aert durent ainsi s'incliner et faire une croix sur leurs espoirs de titre, favorisant l'apparition de surprises en haut du classement. Champion du Monde Junior de la discipline l'an passé, le britannique Joshua Tarling a un temps fait jeu égal avec les principaux favoris à la victoire. Du haut de ses 19 ans, le coursier de la Ineos Grenadiers a fait sensation aux premiers pointages intermédiaires du parcours, rivalisant avec Filippo Ganna et Remco Evenepoel, des pointures de l'exercice chronométré. Payant une fin de course plus difficile, le jeune Gallois a cependant du s'incliner face à ses deux adversaires, laissant la victoire se jouer entre le Belge et le Transalpin. Prenant finalement le meilleur sur le double champion du Monde, Remco Evenepoel a construit son titre dans le second tiers du parcours, portion où il reprit une quinzaine de secondes à Filippo Ganna, un avantage qu'il réussit finalement à conserver jusqu'à la ligne d'arrivée.

  • Chloe Dygert sacrée championne du Monde du contre-la-montre !

    Déjà couronnée dans l'exercice en 2019, la spécialiste de l'exercice américaine était annoncée malade avant la course mais a survolé une course où la plupart des favorites n'a pas su répondre présente. En tête du contre-la-montre pendant de longues minutes, la coureuse de la formation Canyon/SRAM Racing ne s'attendait pas à une telle performance sur le contre-la-montre de ces championnats du Monde de cyclisme 2023 à Glasgow. Annoncée malade au matin de l'épreuve, Chloe Dygert était partie une heure avant les grandes favorites à la succession d'Ellen Van Dijk, absente cette saison pour s'occuper au mieux de sa grossesse. Ecrasant ses concurrentes directes sur le parcours, l'américaine a inscrit son nom en haut du classement de tous les pointages intermédiaires, tout comme à l'arrivée avec une avance impressionnante. Alors que la liste de favorites s'égrenait avec le temps celles-ci révélèrent en grande majorité un manque de forme, de fraicheur ou simplement de talent pour contester le titre qui tendait les bras à Chloe Dygert. Après l'abandon de Marlen Reusser, hors de forme après sa chute sur le relais mixte qui titra la Suisse quelques jours plus tôt, peu de femmes restaient alors sur les tablettes pour contester la victoire à l'américaine. La dernière en semblant capable était alors Grace Brown, deuxième de l'édition 2022, mais celle-ci échoua comme les autres à six petites secondes du titre au sommet de la côte pavé de Stirling. Couronnée comme en 2019, Chloe Dygert remporte donc son second titre de championne du monde de l'épreuve chronométrée et arborera le maillot arc-en-ciel jusqu'à l'édition 2024 de Zürich tandis que le titre Espoir (U23) est revenu à l'Allemande Antonia Niedermaier.

  • Dominatrices, les Françaises se qualifient pour les quarts de finale face au Maroc (4-0)

    Grandes favorites de ce huitième de finale, les françaises ont répondu présentes face à une équipe du Maroc bien inférieure techniquement. Grâce à un festival de buts (4-0) et un avantage de trois buts à la mi-temps, les Bleues n'auront jamais été inquiétées et s'offrent une place pour les quarts de finale de la compétition face aux australiennes. Extrêmement dominatrice en première période, l'équipe de France a monopolisé le ballon face à des marocaines qui jouaient pourtant assez haut sur le terrain. En dessous dans le jeu, les Lionnes de l'Atlas ont été rapidement menées au score, pêchant leur manque d'expérience et de technique face à une machine française parfaitement huilée. A la quinzième minute, après un débordement de Sakina Karchaoui sur son aile gauche, la latérale a déposé un centre appliqué directement sur la tête de l'avant-centre bleue Kadidiatou Diani, qui, après son triplé face au Panama, a à nouveau ouvert le score pour les françaises dans ce huitième de finale (1-0). Désireuse de se mettre à l'abri, la formation d'Hervé Renard a continué de pousser, pour inscrire le second but du match dès la vingtième minute, sur une remise en retrait de la buteuse Diani qui a trouvé Kenza Dali. Après avoir suivi parfaitement l'action, la milieu de terrain d'Aston Villa a conclu par un plat du pied lumineux logé contre le poteau droit du but marocain (2-0). Après avoir été punie pour son manque d'opposition, l'équipe du Maroc a vu ses filets trembler pour la troisième fois à cause d'une erreur personnelle cette fois. Protégeant mal son ballon et manquant totalement sa relance, la défenseure centrale Nesrryne El Chad a permis à Kadidiatou Diani de remettre le ballon dans la surface de réparation à la vingt-troisième minute de jeu. Le ballon evenant dans les pieds d'Eugénie Le Sommer au niveau du point de pénalty, l'équipe de France et l'avant-centre lyonnaise n'ont laissé aucune chance à la portière marocaine Er-Rmichi (3-0) permettant aux françaises de rentrer calmement aux vestiaires avec un avantage de trois points au tableau d'affichage. Bien plus agressives au retour des vestiaires, les marocaines ont montré un tout autre visage en deuxième période, faisant enfin peser une menace sur la défense de l'équipe de France. Ne réussissant pas pour autant à mettre à contribution la gardienne Pauline Peyraud-Magnin, l'équipe du Maroc n'a pas été capable de réduire le score, concédant même un dernier but à la soixante-dixième minute sur une tête limpide au second poteau d'Eugénie Le Sommer (4-0). Conservant ce score jusqu'à la fin de la partie, l'équipe de France a obtenu le dernier ticket disponible pour les quarts de finale, niveau auquel elle avait été éliminée en 2019. Pour espérer se hisser en demi-finale, les Bleues feront face aux Australiennes de Sam Kerr le samedi 12 août, un match qui s'annonce bien plus difficile mais permettrait aux françaises de prétendre à la première finale de son histoire en Coupe du Monde de Football Féminin.

  • Mathieu Van der Poel couronné champion du Monde à Glasgow !

    Une classe au-dessus de tout le monde, le leader de l'équipe néerlandaise Mathieu Van der Poel aura été le plus fort sur le circuit très technique de Glasgow. Succédant à Remco Evenepoel, le coureur de la formation Alpecin - Deceuninck sera passé tout près d'une énorme désillusion, victime d'une chute dans l'avant dernier tour de course. Annoncé comme l'un des grands favoris au titre de champion du Monde, le fils d'Adrie et petit-fils de Raymond a su faire mouche à Glasgow, dans le même pays qui l'avait vu craquer totalement au cours de l'édition 2019 à Harrogate. Alors que la course s'était vue interrompue près d'une heure à cause de manifestants bloquant la route, le peloton de coureurs était arrivé bien plus frais que prévu sur le circuit sinueux écossais. Secoués par de nombreuses attaques de seconds couteaux comme Julian Alaphilippe et Mattias Skjelmose à plus de cent kilomètres de l'arrivée, les favoris ont été obligés de réaliser une véritable course de fond de plusieurs dizaines de kilomètres. Une fois tous les coéquipiers évincés, ce sont bien les cadors du peloton qui se sont illustrés dans les principales difficultés des rues devenues détrempées du parcours de ce championnat du Monde. Profitant du marquage entre les différents favoris au maillot arc-en-ciel, l'expérimenté Alberto Bettiol a tenté sa chance à 55 kilomètres du terme de la course. Prenant un coup d'avance sur tout le monde, l'Italien a pu éviter la bataille qui fit rage derrière lui, permettant à un quatuor de se lancer finalement à sa poursuite, composé de Tadej Pogacar, Mads Pedersen, Mathieu Van der Poel et Wout Van Aert. Alors que l'entente presque parfaite au sein du groupe avait presque permis aux quatre favoris de combler l'écart avec l'homme de tête à 22 kilomètres de l'arrivée, le quintuple champion du monde de cyclo-cross Mathieu Van der Poel a fait parler son explosivité et sa technicité dans l'une des montées du parcours, décrochant instantanément tous ses concurrents, éreintés par la difficulté de la course. Creusant rapidement le trou sur ses trois adversaires, le récent vainqueur de Milan San Remo et de Paris Roubaix n'a fait qu'une bouchée de l'homme de tête Alberto Bettiol. Filant vers un titre qui lui tendait les bras, Mathieu van der Poel s'est infligée une réelle frayeur, touchant au bitume dans l'avant-dernier tour alors qu'il avait haussé son avance à une trentaine de secondes. Chutant lourdement dans les barrières, le néerlandais abima jusqu'à sa chaussure, mais cet incident n'eut aucune conséquence grave sur sa condition physique étincelante. Ecrasant les pédales jusqu'à l'arrivée, le leader de la délégation néerlandaise a pu savourer longuement son premier titre mondial sur route, lui qui lorgne également sur les épreuves de VTT. Terrassé par son meilleur ennemi, le belge Wout Van Aert a récupéré les miettes derrière le nouveau porteur du Maillot arc-en-ciel, allant chercher la seconde place de la course, accompagné sur le podium par le polyvalent Tadej Pogacar. Victime d'un incident mécanique de son leader Christophe Laporte très loin de l'arrivée, la délégation française n'aura jamais pu peser sur la course comme elle en avait l'habitude depuis quelques années, se contentant d'une quinzième place de Valentin Madouas à l'arrivée.

  • Max Verstappen (Red Bull Racing) s'impose à Spa, accompagné par Sergio Perez et Charles Leclerc sur le podium

    Au cours d'une course menacée par une pluie qui n'eut finalement que peu d'incidence, le néerlandais Max Verstappen (Red Bull Racing) a rejoint tranquillement la ligne d'arrivée avec une avance toujours impressionnante sur son dauphin et coéquipier Sergio Perez malgré son départ de la 6e position. Dépossédé de la pôle position à cause d'une pénalité de 5 places due à son changement de boîte de vitesse, le double champion du Monde Max Verstappen nourrissait tout de même des ambitions de victoire avant le départ sur un circuit qui l'avait vu remonter de la seizième à la première place la saison précédente. Presque à domicile, le natif de Hasselt en Belgique a pu profiter d'un léger cafouillage entre Carlos Sainz (Ferrari) et Oscar Piastri (McLaren) au premier virage pour remonter dès le départ à la quatrième place. Ralenti dans sa remontée par Lewis Hamilton (Mercedes) et Charles Leclerc (Ferrari), le néerlandais a joui de la vitesse de pointe hors norme de sa monoplace pour s'adjuger la première place du Grand Prix dans le 17e tour de ce Grand Prix de Belgique au détriment de son coéquipier mexicain Sergio Perez. Alors que le pilote néerlandais paradait en tête de course, la pluie a fait son apparition sur le circuit. Toujours menaçante sur le circuit de Spa-Francorchamps, elle ne fut pas suffisamment intense pour forcer les voitures en piste à chausser les pneus intermédiaires. Influençant tout de même fortement les stratégies, cette pluie fut étonnement favorable aux pilotes restés en piste, George Russell (Mercedes), Lance Stroll (Aston Martin) et Pierre Gasly (Alpine), qui profitèrent de cette stratégie décalée pour ne faire qu'un seul arrêt aux stands contrairement aux autres pilotes qui effectuèrent en grande majorité deux passages aux stands. Dans une course peu agitée après l'épisode pluvieux, le top 5 est resté figé à cause des écarts conséquents séparant les pilotes du haut de classement. Plus agitée, la lutte pour les dernières places dans le top 10 a, elle, été plus mouvementée, souriant en fin de course à Esteban Ocon (Alpine). Grâce à des pneus tendres très performants sur sa monoplace, le pilote français a effectué une superbe remontée en fin de Grand Prix, se hissant jusqu'à la 8e position, à seulement une seconde du septième Lando Norris (McLaren). Jeune détentrice du record de douze victoires de Grand Prix consécutives en Hongrie, l'écurie autrichienne Red Bull Racing a amélioré ce chiffre sur le Grand Prix de Belgique avec un treizième succès consécutif et un huitième pour son pilote numéro 1 Max Verstappen.

  • La SD Worx rafle tout sur le contre-la-montre final de Pau ! L'étape pour Marlen Reusser, le Général pour Demi Vollering

    Impressionnante sur l'ensemble des 8 jours de ce Tour de France Femmes 2023, la formation SD Worx a définitivement acté sa suprématie au cours du contre-la-montre de Pau. S'offrant en prime un triplé sur l'étape, la formation néerlandaise réalise surtout un doublé au classement général d'un Tour de France qui couronna Demi Vollering. Du premier au dernier jour, les coureuses de la SD Worx ont monopolisé le Maillot Jaune, successivement porté par la belge Lotte Kopecky puis par la néerlandaise Demi Vollering, vainqueur de la seconde édition de ce Tour de France Femmes. Avant la dernière étape de la compétition à Pau, le suspense résidait dans l'identité des femmes qui accompagneraient Demi Vollering sur le podium final de ce Tour de France. Profitant des lacunes dans l'exercice chronométré de ses concurrentes Annemiek Van Vleuten (Movistar Team) et Katarzyna Niewadoma (Canyon/SRAM Racing), l'ancienne porteuse du Maillot Jaune Lotte Kopecky a renversé la hiérachie de ce Top 5. En finissant troisième de l'étape derrière ses coéquipières Demi Vollering et Marlen Reusser, la championne de Belgique est allé grapiller les dernières secondes nécessaires pour s'adjuger la deuxième place du classement général... pour quelques dixièmes devant la polonaise Niewadoma. Réalisant également un superbe contre-la-montre de son côté, la française Juliette Labous est elle allé conquérir la cinquième position du classement général, une maigre consolation, elle qui visait le podium et perdit toute chance de l'obtenir à cause d'une mauvaise forme dès le premier jour. Au service de ses leaders toute la semaine, la Suissesse Marlen Reusser (SD Worx) a fait rayonner les liserés de son maillot de championne d'Europe de la discipline, allant chercher la victoire d'étape assez largement devant ses deux coéquipières.

  • FOCUS - Histoire d'un Tour de France : Tadej Pogacar, entre espoirs et déceptions

    Tadej Pogacar, génie incontesté du cyclisme moderne. Avec 2 Tours de France, 1 L-B-L, 2 Tours de Lombardie et 1 Tour des Flandres, il possède l’un des palmarès les plus fournis et diversifiés du peloton actuel malgré son jeune âge. Du haut de ses 24 ans, le slovène de la UAE se remarque ces dernières années par sa polyvalence et sa manière de courir très offensive, sans réserve, qui lui a probablement coûté la victoire sur le Tour en 2022. Pogacar-Vingegaard, c’est le nom du duel qui prédomine en juillet depuis 2 saisons. Respectivement premiers et deuxièmes en 2021 et 2022, ils se sont imposés comme les meilleurs grimpeurs en 2023 et abordent cette nouvelle saison comme les 2 ultras favoris pour la victoire au classement général. Eux qui possèdent deux approches totalement différentes du cyclisme, nous allons aujourd’hui nous intéresser au Tour de France de Tadej Pogacar, à sa préparation, ses gloires et ses difficultés. Bienvenue dans ce Focus « Histoire d’un Tour de France », épisode numéro 1.

  • Les Bleues ouvrent leur compteur de victoire face aux brésiliennes (2-1)

    Avec un match solide face à la tête d'affiche du groupe brésilienne, l'équipe de France est venue chercher sa première victoire de la compétition, synonyme de première place provisoire du groupe avant le match de la Jamaïque et la 3e journée face à Panama. Avec un remaniement tactique visant une meilleure animation offensive à la suite du calvaire vécu face à la Jamaïque (0-0), Hervé Renard et l'équipe de France visaient une bien meilleure entame de match face aux adversaires brésiliennes. Mettant le pied sur le ballon en début de première mi-temps, les Bleues ont été bien plus accrocheuses que lors du premier match. Amenant très bien le ballon vers l'avant, les françaises ont su apporter du danger sur les buts de la gardienne brésilienne Letícia. Avec une tête décroisée très bien placée, Eugénie Le Sommer était à un rien d'ouvrir le score à la 13e minute. C'est bien à la 17e minute que l'avant-centre de l'Olympique Lyonnais a ouvert le compteur des Bleues dans cette Coupe du Monde 2023. Profitant d'une superbe remise au deuxième poteau de Kadidiatou Diani sur un centre de Sakina Karchaoui, Eugénie Le Sommer a conclut cette magnifique action d'une tête puissante à la ligne des 6 mètres. Tenant bon aux assauts de la Seleção, les Bleues ont continué de peser sur une défense brésilienne en grande difficulté à la relance. Très efficace dans les transmissions de balle, les françaises ont su profiter d'un duo offensif Diani-Le Sommer en forme, tant en attaque qu'à la récupération et à la remontée du ballon. Souffrant au contraire de quelques errements défensifs en début de seconde période, l'équipe de France a été punie pour son manque d'agressivité sur la porteuse du ballon. Sur une frappe contrée de sa coéquipière Adriana à la 57e minute, la numéro 9 brésilienne Debinha a hérité du ballon, totalement démarquée, dans la surface mde réparation et n'eut plus qu'à remporter son duel face à la portière bleue Pauline Peyraud-Magnin pour égaliser. Pourtant bien en place en première partie de match, les françaises ont souffert du pressing brésilien, entravant complètement leur relance et laissant peser une menace constante sur les relances de la défense bleue. Plus en difficulté dans le jeu en attaque, les Bleues ont repris l'avantage dans ce match sur coup de pied arrêté. Sur un corner frappé à la 83e minute au second poteau, la capitaine française Wendie Renard a jailli et placé une tête puissante, anticipant parfaitement la trajectoire du ballon. Connue pour son talent de la tête, la défenseure centrale a su répondre présente en cette fin de match, malgré l'inquiétude suscitée par une potentielle blessure au mollet avant le coup d'envoi. Tenant ce score de 2 buts à 1 jusqu'à la fin de la rencontre, l'équipe de France s'est emparée de la première place de cette poule F avant le match opposant la Jamaïque à Panama.

  • Demi Vollering tient sa revanche et fait coup double au sommet du Tourmalet !

    Seconde du Tour de France Femmes en 2022, battue par Annemiek Van Vleuten (Movistar Team), la néerlandaise Demi Vollering (SD Worx) a une main sur ce Tour 2023. Impériale dans les Pyrénées, la leader de la SD Worx a dompté le Col du Tourmalet pour s'emparer de la victoire d'étape et de la première place du classement général avant le contre-la-montre final. Frustrée par la pénalité de 20 secondes infligée par les commissaires deux jours plus tôt pour s'être abritée derrière la voiture de son directeur sportif, la réalisatrice du Triplé Ardennais Demi Vollering (SD Worx) avait des volontés de revanche sur cette première et unique étape de Montagne de l'édition 2023 du Tour de France Femmes. Alors que l'équipe SD Worx s'était laissée piéger les deux étapes de plaine précédentes par des échappées, Ricarda Bauernfeind (Canyon/SRAM Racing) puis Emma Norsgaard (Movistar Team), la formation de la porteuse du Maillot Jaune aura contrôlée d'une main de maître ce septième épisode de la compétition. Le peloton abordant le pied du col d'Aspin sans aucune femme en tête de course, la bataille pour la victoire du classement général prit toute la lumière de ce samedi soir. Après un gros travail de son équipe, la tenante du titre Annemiek Van Vleuten (Movistar Team) a tenté d'anticiper à cinq kilomètres du sommet du col d'Aspin. Suivie comme son ombre par ses dauphines en 2022, Demi Vollering (SD Worx) et Katarzyna Niewadoma (Canyon/SRAM Racing), la championne du Monde a lancé les hostilités pour le classement général en creusant le trou sur les autres concurrentes. Malgré les efforts déjà consentis pour distancer les autres favorites, les deux néerlandaises ont semblé un temps se saborder l'une, l'autre en laissant partir la leader de la Canyon/SRAM Racing dans la descente, ralentissant presque jusqu'au surplace. Creusant l'écart sur le groupe Maillot Jaune, Katarzyna Niewadoma a profité de ce marquage pour aborder l'ascension finale en tête avec un matelas d'une minute sur ses adversaires. Faisant presque jeu égal avec un groupe de poursuivantes déchu de toutes coéquipières, la Polonaise a vu ses espoirs anéantis par l'attaque de la leader de la SD Worx Demi Vollering. Lâchant en une accélération toutes les autres prétendantes à la victoire finale, la néerlandaise a mis fin aux débats, se lançant seule à la poursuite de la femme de tête. Reprenant et Dépassant Niewadoma sans même un regard, la seconde du général de la dernière Grande Boucle s'est envolée vers la victoire d'étape, distançant à plus d'une minute toutes les autres favorites. Balayant d'un souffle le léger retard concédé à ses concurrentes à cause de la pénalité de 20 secondes, Demi Vollering s'est emparé logiquement de la première place au classement général, ravissant le Maillot Jaune à sa coéquipière Lotte Kopecky. Tout aussi époustouflante dans les pentes du Tourmalet, la championne de Belgique a continué d'impressionner sur ce Tour 2023 par sa capacité à grimper, redescendant tout de même à la quatrième place du général. Si la première place du classement général semble sécurisée par Demi Vollering qui possède 1 minute et 50 secondes d'avance sur sa dauphine Katarzina Niewadoma, la bataille pour le podium s'annonce intense puisque seules 11 secondes séparent la troisième Annemiek Van Vleuten de la cinquième Ashlegih Moolman-Pasio. Payant ses difficultés sur la première étape de la compétition, Juliette Labous s'est emparée de la sixième place du classement général grâce à une très bonne ascension du Tourmalet.

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