Sacre de Johannes Boe et triplé norvégien dans un festival de balles ratées
- Léo-Mathis
- 11 févr. 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 févr. 2024

Un pas de tir capricieux a complètement chamboulé la course du championnat du Monde de la Poursuite à Nove Mesto. Relégué à la deuxième place à cause de 3 fautes sur les tirs couchés, Johannes Boe a su rectifier le tir sur le debout pour remporter un nouveau titre de champion, son 8e individuel.
C'est dans la difficulté que l'on retrouve les champions. Sur la Poursuite des championnats du Monde de Nove Mesto, Johannes Boe a montré qu'il en était un grand, s'il avait encore besoin de le prouver. Parti en chasseur derrière Sturla Laegreid qui l'avait devancé pour 3 petites secondes sur le Sprint, le porteur du dossard jaune était en souffrance sur les tirs couchés.
Une victoire conquise sur le debout
Ressorti 5e à 41 secondes du leader de la course Vetle Christiansen, Johannes Boe a eu les épaules solides pour réaliser le sans fautes sur les deux tirs debouts malgré une pluie de fautes à ses côtés. Grâce à son 17/20, le Norvégien a pu caracoler seul en tête dans le dernier tour. Sur la piste comme derrière la carabine, ni les Suédois ni les Français n'ont été capable de rivaliser avec la puissance norvégienne. Un quintuplé impressionnant qui rappelle la suprématie totale de la Norvège chez les Messieurs en coupe du Monde. Accompagné dans le top 5 par Laegreid, Christiansen, Dale et Tarjei Boe, son frère, Johannes Boe décroche son premier titre de la quinzaine mondiale, probablement pas le dernier.
Des erreurs propices aux remontées
Face aux nombreuses balles manquées sur le pas de tir, les meilleurs tireurs du jour ont pu tirer leur épingle du jeu pour remonter au classement. Partis 18e et 26e, l'Italien Lukas Hofer, le Français Fabien Claude et l'Ukrainien Anton Dudchenko ont été les 3 seuls athlètes à obtenir le prisé 20/20 au tir. Une telle performance face aux cibles a permis au Vosgien de remonter 10e de la course, premier français à passer la ligne. Comme beaucoup, les tricolores ont souffert au tir, réalisant trop d'erreurs. Quentin Fillon-Maillet a lâché 6 balles à côté. Il explique ces difficultés par "la différence infime entre un bon tir et un tir moyen". Seule source de réjouissance, le travail des techniciens a encore une fois été excellent, "le tir nous pénalise beaucoup parce que sur les skis ont été très bien", explique également le Jurassien.






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