Ligue 1 : Polémiques et festivals de buts pour la 22e journée
- Léo-Mathis
- 18 févr. 2024
- 3 min de lecture
La 22e journée de Ligue 1 a commencé de manière tonitruante à Lyon, par des décisions arbitrales très fortement contestées par les adversaires niçois. Lancé sur les chapeaux de roue, ce week-end n'est pas rentré dans les rangs avec plusieurs déroutes infligées par Lille, Rennes, Lorient et Montpellier qui font la bonne opération à 3 mois déjà de la fin de saison.
Dans la dernière partie de tableau, une défaite n'a jamais coûté aussi cher. Relancés par de très bons mercatos d'hiver ou par une nouvelle dynamique, certains clubs de fond du classement remontent pleine balle, resserrant plus que jamais la course au maintien. Symbolique de ce fil sur lequel les équipes de ligue 1 jouent : le RC Strasbourg Alsace, 10e, ne compte que 3 points d'avance sur le FC Nantes, 16e et barragiste. Même destin pour les premières places, seuls 6 points séparent Rennes, 7e et premier non-européen, de la 2e place brestoise.
Olympique Lyonnais 1 - 0 OGC Nice
Lille OSC 3 - 0 Le Havre AC
FC Nantes 0 - 2 Paris SG
RC Strasbourg Alsace 1 - 3 FC Lorient
Stade Rennais 3 - 1 Clermont Foot 63
Montpellier HSC 3 - 0 Metz
AS Monaco 1 - 2 Toulouse FC
Stade de Reims 1 - 1 RC Lens
Stade Brestois 29 1 - 0 Olympique de Marseille
Lille et Brest font le bon coup pour l'Europe
Dans la course pour les places européennes, chaque match compte cette saison avec seulement 34 journées au compteur. Redescendus 5e après leur défaite contre le PSG la semaine dernière, les Lillois n'ont pas attendu pour rebondir en écrasant Le Havre 3-0 à domicile grâce au triplé de Jonathan David. Profitant des mauvaise opérations de Monaco et Nice, respectivement battus 1-2 par Toulouse 1-0 par Lyon, le LOSC remonte 4e à seulement 2 points du nouveau dauphin, le Stade Brestois.
Réduit à 10 contre l'Olympique de Marseille par l'expulsion de Steve Mounié à la 60e, le Stade Brestois s'en est remis à son maître à jouer, Pierre Lees-Melou. Le milieu de terrain a inscrit un but fulgurant sur une perte de balle marseillaise à la 88e minute, offrant aux Bretons la place de 2e dans un match mal embarqué.
Plus que jamais en forme en championnat malgré la rouste subie face à l'AC Milan en ligue Europa, le Stade Rennais continue sur sa série de victoire en 2024 avec un nouveau carton 3 buts à 1 contre la lanterne rouge clermontoise. 10e à 8 points de la 6e place à la trêve, les Bretons ne sont plus qu'à 2 petits points de la première place européenne tenue par des Lensois malmenés 1-1 sur la pelouse du Stade de Reims.
Nantes, Metz et Clermont plongent
Avec les succès de Lyon (1-0), Lorient (1-3), Toulouse (1-2) et Montpellier (3-0), les condamnés à la relégation se dessinent peu à peu dans le fond de peloton de cette Ligue 1 - version 18 clubs. Le train s'est définitivement détaché en bas de tableau et il a perdu deux locomotives : le FC Metz, pulvérisé 3 buts à 0 par le MHSC et le Clermont Foot 63 vaillant mais défait par Rennes 3 buts à 1. Si les deux clubs relégables peuvent toujours espérer sauver leur peau, ils se retrouvent, à l'issue de cette 22e journée à 5 et 6 points du barragiste avec les deux pires différences de buts du championnat. A ce jour, même une victoire ne suffirait plus à les sortir de la zone rouge. Sans surprise, le FC Nantes n'a pas résisté aux stars parisiennes samedi soir (0-2). Alors que la victoire acquise contre le TFC il y a une semaine pouvait lancer une nouvelle dynamique, les Canaris perdent 5 places ce week-end et héritent de la 17e place de barragiste, rappelant à quel point la deuxième partie de tableau est serrée.
Lyon-Nice ou le match de tous les problèmes
"C'est un scandale", "Monsieur Turpin est une personne arrogante", "Sincèrement, ce n'est plus possible". Les mots du gardien Marcin Bulka et du président niçois Jean-Pierre Rivière ont raisonné dans la nuit lyonnaise aux micros du diffuseur Prime Vidéo mais le mal était fait. Dans le match qui opposait l'OL à l'OGC Nice (1-0), ce n'est pas un joueur qui a monopolisé l'attention en après-match mais le 23e homme, l'arbitre Clément Turpin. Décrié pour ne pas avoir sifflé des penaltys considérés comme évidents par le staff niçois et qui auraient pu changer le cours du match, l'arbitre du jour a été accablé de ces décisions. Le VAR aurait pu corriger ces erreurs de l'arbitre central mais il n'en fut rien. "À quoi elle sert ?" ne décolérait pas le président niçois en interview sur Prime Video, fustigeant l'assistance vidéo encore trop peu utilisée. Toujours pointé du doigt, l'arbitrage français perd une fois de plus en crédibilité, au niveau national comme international.
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