Essais de Formule 1 : un Max de confiance pour Red Bull
- Léo-Mathis
- 24 févr. 2024
- 2 min de lecture

Au cours des 3 journées d'essais de présaison à Bahreïn, l'écurie Red Bull championne du Monde pilote et constructeur en titre apportait un nouveau concept très éloigné de la monoplace imbattable en 2023. Alors que ses concurrents se sont rapprochés de la RB19 de l'année dernière, la formation de Max Verstappen a plus que rassuré avec une première impression convaincante.
Les essais hivernaux de présaison n'ont jamais fait office de vérité générale sur les performances en Formule 1. À une semaine de l'ouverture de la saison, sur le même circuit de Sakhir qui verra les 20 monoplaces rugir à Bahreïn, ces tests restent plus révélateurs que jamais quant à la hiérarchie que l'on devrait retrouver sur le premier Grand Prix samedi prochain.
Une prise de risque payante ?
Red Bull a dominé l'année 2023 comme jamais auparavant avec 21 victoires sur 22 Grands Prix. Toutes les écuries concurrentes ont décidé de développer dans la direction aérodynamique de la RB19, mais pas Red Bull elle-même qui a pris une toute nouvelle trajectoire en reprenant même des éléments de la Mercedes de 2022 et 2023. 3e écurie à compléter le plus de tour, la marque autrichienne de cannettes a clairement rassuré sur sa performance en occupant les premières positions du mardi au jeudi, inquiétant même déjà les fans de Formule 1 qui craignent une nouvelle saison blanche et fade en saveurs.
Ce nouveau concept aérodynamique offre une possibilité de développement beaucoup plus élevée pour Red Bull qui pourrait très vite creuser le trou. D'autant plus qu'une monoplace sans pontons, à la manière de celle développée encore par Mercedes en 2022, pourrait voir le jour dès le quatrième GP au Japon.
La piste, prête ou non pour le premier GP ?
Aucun drapeau rouge n'aura été déclaré pour une sortie de piste ou un problème moteur durant les trois jours, symbole d'une certaine fiabilité trouvée par les écuries. Cependant, le mercredi puis le jeudi furent troublés par deux drapeaux rouges engendrés par des plaques d'évacuation d'eau descellées par le passage des Formules 1. Avec à chaque fois plus d'une heure d'interruption, ce phénomène pourrait fortement entraver le bon déroulement du premier Grand Prix de Formule 1 à Bahreïn le samedi 2 mars.
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