S'assurer un avenir pour les jeunes espoirs
- Léo-Mathis
- 26 avr. 2024
- 2 min de lecture

Des millions de jeunes à travers le monde rêvent, ou ont un jour rêvé, de devenir la future légende de leur sport. La première étape de ce processus, le passage en professionnel, s’avère souvent être la plus difficile de toutes. Les erreurs de parcours dans le sport sont nombreuses et nécessitent souvent une force mentale à toute épreuve.
Tout arrêter pour se focaliser au maximum sur son rêve de passer professionnel est un risque pris par de nombreux espoirs du sport. S’il peut aussi s’avérer payant pour certains, c’est avant tout un choix qui n’offre pas aux jeunes la possibilité d’avoir une porte de sortie en cas d’échec dans ce projet sportif.
Bien qu’il ait depuis plusieurs années comme but l’accession au niveau professionnel, Matisse Lassequin s’est « fixé comme objectif de bien finir [ses] années de lycée puis de prendre une année de césure pour vraiment [se] consacrer à 100 % au golf ». Poursuivre un cursus scolaire est un filet de sécurité pour les jeunes mais il les oblige également à redoubler d’efforts.
Le défi de mêler sport et école
Pour un jeune, s’investir dans un projet à la fois scolaire et sportif demande un investissement double. Basketteuse à la SIG (Strasbourg Illkirch-Graffenstaden), Aude Poinsignon reste avant tout une collégienne et doit donc jongler entre la préparation du Diplôme national du brevet et la pratique de son sport. « L’école a tendance à demander beaucoup et le basket aussi donc, à certains moments, ça tombe mal. Il y a une charge de travail en plus par rapport aux autres », confie-t-elle. Si la joueuse de 14 ans souhaite continuer ce sport, elle a mis une croix sur une potentielle carrière professionnelle. En plus de la rude concurrence, Aude juge trop « compliqué, en tant que femme, d’être assez payée pour ensuite avoir la possibilité d'arrêter ».
Un projet sur le long terme
Pour s’assurer un futur dans le sport, il faut savoir prendre son temps pour progresser sans vouloir aller trop vite. « Je me suis mis en tête que ce n’était pas un sprint mais un marathon » explique Matisse Lassequin pour décrire le chemin qui le sépare du passage au niveau professionnel. En raison de la longue durée d’une carrière de golfeur, le Jovacien ne veut pas brûler les étapes et compare même ce processus à la construction d’une maison « qui met plus de temps à se faire mais qui finalement sera plus
solide ».
Passer professionnel est effectivement une chose, mais s’y maintenir en est une autre. Les exemples de jeunes pépites s’étant brûlés les ailes car montés trop rapidement au plus haut niveau ne sont pas rares. Un mental à toute épreuve ainsi qu’un accompagnement devient alors primordial pour affronter les premières déceptions et s’inscrire dans la durée.
Commentaires